L'Italien Tancredi Parmeggiani sera la vedette des cimaises modernes et contemporaines, avec son panneau d'Isorel peint de deux abstractions, vers 1954 (30 000/50 000 €). Parmi les thèmes incontournables, figureront par ailleurs La Meule peinte à la même époque par Maurice de Vlaminck (autour de 40 000 €), une vue de l'embarcadère du Palais des Doges, immortalisée par Félix Ziem (environ 38 000 €), des paysages d'Armand Guillaumin pour la Bretagne, Eugène Boudin pour Rotterdam et Paul Signac pour l'arrière-pays de Saint-Tropez, tandis que Jean Souverbie s'attardera à peindre plusieurs nus féminins (entre 8 000 et 25 000 €). André Lhote se démarquera avec la fraîcheur de son Paradis perdu de 1910, d'une veine naïve et aux couleurs chatoyantes (10 000/20 000 €). Quelques sculptures émailleront l'après-midi, du Torse de la centauresse conçu par Auguste Rodin vers 1887, et fondu dans le bronze par Godard (25 000/28 000 €), aux volumes complexes de La Liseuse stylisée par Ossip Zadkine en 1947, et fondue par Susse (environ 55 000 €). Monumentales allégories de béton, La Science et La Loi , créées par François-Xavier Lalanne pour le Cedep de Fontainebleau, reprendront le chemin des enchères (100 000/150 000 € chacune).
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