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Le coloriste Charles Camoin, auteur de La Tartane aux tonneaux (persiennes entrouvertes ), estimée 15 000/20 000 €, côtoiera le lundi 23 le peintre fin XVII e -début XVIII e Bon Boullogne, à qui est attribuée une grande composition sur le thème du Jugement de Salomon (4 000/6 000 €). Rendez-vous également Le Soir, sur la terrasse en compagnie de Delphin Enjolras, en échange de 5 000/8 000 €. Les amateurs de bijoux anciens s'intéresseront quant à eux à une parure à transformations de Georges Vincent, celle-ci début XX e , en or de deux tons, à décor de volutes serties de diamants taillés en rose et taille ancienne. Prévoir 5 000/8 000 € pour cette création.
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Plein Sud pour Charles Camoin
Mis à l’honneur jusqu’au 11 septembre au musée deLire la suite
1 200/1 500 € : voilà ce qu’il faudra débourser pour les deux lots phares de cette vente, une poupée de mode de type parisienne fabrication Jumeau et une poupée française en biscuit. De nombreuses poupées allemandes seront également au rendez-vous, à partir d’une centaine d’euros. Pour accompagner ces demoiselles, des meubles, livres et accessoires seront proposés pour quelques dizaines d’euros. Que les fans de la franchise Star Wars se rassurent, des figurines les attendront autour de 400/600 €. Enfin, plusieurs lots sont consacrés à des chutes de tissus et vêtements anciens, pour 50/60 € chacun.
Éphèbe, guerrier, modèle… l'homme, ou plutôt la figure masculine, se conjugue au pluriel dans cette dispersion de la collection Pierre Passebon. Les toiles y croisent les œuvres sur papier, les photographies et les sculptures, de messieurs, anonymes ou célèbres – Jack Kerouac, Mick Jagger, Pier Paolo Pasolini et Bernardo Bertolucci, Marlon Brando, Yul Brunner, Iggy Pop, Jean Galfione… Les coups de marteau sont attendus entre 300 et 6 000/8 000 €. Trois enchères à cinq chiffres sont à prévoir : l'une à hauteur de 25 000/30 000 € pour un buste de Chris en silicone par Jamie Salmon – artiste britannique qui débuta sa carrière en tant que sculpteur pour les effets spéciaux –, la deuxième à 30 000/50 000 € pour une chaise longue en acier, garnie de (528) pénis en caoutchouc d'Alvin Booth, la dernière, entre 60 000 et 80 000 € pour une photographie peinte de Pierre et Gilles, Achille, 2011 ayant figuré à l'exposition "Masculin/masculin" au musée d'Orsay en 2013-2014.
On dispersera le mobilier du château de Livet-sur-Authou, son propriétaire souhaitant changer entièrement sa décoration intérieure. Des voitures feront l'ouverture de rideau, avec notamment une Jaguar Type E de 1969, qui pourrait atteindre les 45 000/55 000 €. Les tableaux anciens interviendront ensuite avec à leur tête Vénus désarmant l'Amour de Louis Anquetin (1861-1932), prisé 4 000/6 000 €, avant de céder la place aux meubles et objets d'art. On prévoira 9 000/14 000 € pour un bronze de la fin du XIX e siècle, L'Enlèvement d'Hélène , et 4 000/5 500 € pour une commode tombeau début Louis XV, en placage de palissandre et ornée de bronzes dorés. La conclusion revient à la peinture moderne et aux arts décoratifs du XX e , à l'image d'une Baigneuse sur la plage « Le Mont Joli », Honfleur , d'Achille-Émile Othon Friesz (15 000/20 000 €), et d'un fauteuil ainsi que d'une sellette de Carlo Bugatti, en bois marqueté d'étain et gainé de parchemin, à décor peint de branches fleuries (5 000/8 000 € chaque).
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Bugatti, Carlo
Lors de la vente du mobilier du château de Livet-sur-Authou par Gros & Delettrez OVV , le dimanche 22 mai...Lire la suite
Traduisant le goût de son ancien propriétaire, Adolphe Clément-Bayard (1855-1928), pour le style néogothique, le mobilier du manoir de Bois d'Aucourt sera dispersé le dimanche 22. Pièce après pièce, le catalogue fait défiler les œuvres, la plupart proposées pour quelques centaines d'euros. On pourra le poser sur un rare lutrin en fer forgé rehaussé d'or, ajouré de remplages et orné d'un tétramorphe, réalisé en Espagne vers 1500 (3 000/5 000 €). Une suite de quatre verdures, aux armes d'alliance surmontées d'une couronne ducale, habillaient la galerie (entre 1 500/3 500 €). La salle à manger s'ornait d'un tableau de Chasse à courre et au faucon peinte au XVII e siècle par un suiveur de Jacques Callot (2 000/3 000 €). Dans une chambre, figurait une armoire de mariage néogothique aux montants en pinacles, peinte d'un chevalier, d'une belle dame et d'une scène de tournoi (3 000/5 000 €).
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Mobilier venu du Moyen Âge
Le manoir néogothique de Gustave-Adolphe Clément-BayardLire la suite
Issu d'une importante dynastie de menuisiers en sièges, Jean-Baptiste II Tilliard est l'auteur d'une belle suite de quatre fauteuils Louis XV, à l'ornementation richement sculptée et portant la marque de la collection de Louis-Philippe d'Orléans, roi des Français à partir de 1830 (voir Gazette n° 19, page 111). S'ils devraient nécessiter le samedi 21 mai 25 000/30 000 €, 10 000/15 000 € sont annoncés à l'endroit d'un régulateur de parquet daté vers 1755-1760, en marqueterie de treillage et de forme mouvementée, au cadran inscrit « Marchand à Paris » et à la caisse estampillée de l'ébéniste Balthazar Lieutaud. On restera dans l'horlogerie avec une pendule « Aux trois Grâces », de la seconde moitié du XIX e siècle et de style Louis XVI, en bronze doré et patiné, tôle laquée bleue et marbre blanc (6 000/8 000 €). Citons enfin un plâtre du sculpteur lyonnais Jean Carriès (1855-1894), représentant Le Cuisinier , dit aussi Le Vieux Magistrat . Datée de 1883, cette œuvre appartient à la série des « Désolés », bustes aux expressions dramatiques conçus au début des années 1880 et qui valurent à leur auteur un premier grand succès auprès du public (5 000/8 000 €).
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Des marques de valeur pour des assises princières
Outre son exceptionnelle richesse décorative, cetteLire la suite
Le peintre équatorien Oswaldo Guayasamín (1919-1999) s'invite à Tours avec une importante huile sur panneau, Le Taureau et le Condor. Évoquant de manière allégorique la conquête espagnole, cette œuvre, acquise par Paul Poumaillou auprès de l'artiste lui-même – et restée dans sa famille jusqu'à ce jour –, est à envisager à 30 000/50 000 € (voir Gazette n° 19, page 30). Du même auteur et de même provenance seront présentés un Portrait de Catherine , prisé 2 500/3 000 €, et un Portrait de Madeleine , à 4 000/6 000 €. La section sculpture sera également bien garnie avec l'épreuve en bronze d'un Éléphant arrachant une souche, de Gustav Adolphe Hierholtz (12 000/15 000 €), et une autre du Fennec d'Édouard Marcel Sandoz, fondue par Susse Frères (5 000/8 000 €). Sans oublier une Compression de César issue d'un assemblage de bombes d'aérosol, dont on attend 10 000/15 000 €. Enfin, le peintre provençal André Brasilier nous emmènera en Grèce et plus précisément à Molivos, île de Lesbos , grâce à une toile annoncée à 5 000/6 000 €.
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La fête sanglante d’un peintre vedette d’Équateur, Oswaldo Guayasamin
Fasciné par l’histoire et coutumes de son pays natal,Lire la suite
277 numéros sont au sommaire de cette vente aux estimations comprises entre 30 et 10 000 €. Un lot se distinguera tout particulièrement : les six volumes de l' Histoire naturelle des oiseaux d'Afrique de François Levaillant, imprimés entre 1805 et 1808 à Paris chez Delachaussée, un rare exemplaire issu d'un tirage de luxe, complet de ses 300 planches à pleine page gravées en taille douce, imprimées en couleurs et rehaussées à la main. 7 500/10 000 € sont à envisager pour ce rare ouvrage du fondateur de la recherche en ornithologie africaine. Des autres volumes, nous mettrons en avant un important recueil de documents concernant la pré-Révolution et la Révolution, entre 1787 et 1790 (1 800/3 000 €), et une rare édition de l'incunable Bucolica. Georgica. Aeneis de Virgile, imprimé à Milan en 1487 par Leonhard Pachel et Ulrich Scinzenzeler (1 200/1 500 €).
170 numéros sont inscrits au catalogue de cette seconde partie de collection Bertolini de dessins anciens, pour la plupart des écoles italiennes des XVI e , XVII e et XVIII e siècles. Les études de personnages alternent avec les épisodes religieux ou mythologiques, les sommes à prévoir oscillant de 200 à 2 500 €.
Au chapitre des tableaux anciens, le plus disputé est une tempera à fond or (sur panneau de bois tendre) attribuée à Bernardo Daddi figurant Le Christ en croix avec la Vierge Marie, Marie-Madeleine, saint Jean et une sainte femme . Proche par sa structure gothique de celle de Bernardo Daddi du musée d'Altenbourg et de dimensions voisines, notre composition est espérée à 10 000/15 000 €. Parmi les œuvres modernes, un ensemble de vues de port à l'aquarelle par Fernand Herbo oscille de 100 à 500 €, une toile d'Armand Guillaumin, Août, le soir, Pont Charrault est annoncée à 25 000/30 000 €, une toile d'Oscar Dominguez, La Ville III (vers 1954-1957) à 4 000/5 000 €. Les amateurs de céramiques surveilleront plus particulièrement une jatte en pâte tendre de Saint-Cloud à décor kakiemon (10 000/20 000 €), d'autres une partie (une trentaine de pièces) du service Rousseau en faïence fine à décor de volatiles, fleurs, insectes et papillons, de la manufacture de Creil et Montereau, fin XIX e (1 500/2 000 €). Le mobilier est d'époque et de style.
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Quand Saint-Cloud revisitait l’Asie
Provenance, dimensions, originalité du décor… LesLire la suite
Tel un album, un ensemble d'aquarelles ovales, réparties par huit sur deux montages, œuvres de l'école romaine du XVII e , réunit les portraits de seize papes des VIII e et IX e siècles (4 000/6 000 €). De François Boucher, une feuille recto verso à la pierre noire et rehauts de blanc associe une Étude pour saint Jean-Baptiste – préparatoire au tableau Saint Jean-Baptiste prêchant dans le désert peinte entre 1761 et 1764 pour la cathédrale de Versailles – et une Adoration des bergers . Cette dernière est la contre-épreuve d'un dessin pour La Nativité-Lumière du monde conservé à la Morgan Library à New York (10 000/15 000 €). Un Paysage aux bergers et troupeau près d'une mare et des ruines d'un temple antique à la gouache, œuvre du Napolitain Pietro Fabris (XVIII e ) (4 000/6 000 €) précède le Portrait d'une mère et de son enfant (pierre noire), daté 1813, situé à Rome et signé Jean-Auguste Dominique Ingres (8 000/10 000 €), celui d'une Femme nue (crayon noir et sanguine) de la main de Paul-César Helleu (6 000/8 000 €), un projet d'éventail de Georges de Feure, Le Premier Froid (vers 1890-1892), plume, encre noire, aquarelle et gouache (1 500/2 000 €). Après une parenthèse consacrée à des miniatures, place aux vitraux, et notamment à un ensemble en grisaille et jaune d'argent, des années 1500, provenant de la collection du professeur Klaus Tiedemann (est. 500 à 4 500 €).
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Fleurons de l’art du vitrail au XVe siècle
Très présents sous le marteau il y a encore quelquesLire la suite
De cette dispersion destinée aux amateurs de dessins anciens et XIX e , on a sélectionné une feuille du Vénitien Palma Il Giovane, Jeune homme tenant une torche – étude pour une figure de la composition Les Corps de saint Tiburzio et saint Valeriano ensevelis par sainte Cécile (décor de la chapelle Foscari à Venise, 8 000/12 000 €), une feuille d'Abraham Bloemaert, Neptune et Amphitrite – à rapprocher d'une série de Triomphes marins dessinés par l'artiste vers 1620-1630 (6 000/8 000 €), deux aquarelles d'oiseaux de Nicolas Robert ou son atelier (3 000/4 000 chacune). Un score autour de 4 000/6 000 € pourrait accueillir successivement une paire de papiers marouflés sur toile de l'école vénitienne vers 1740 à sujet d' Études de têtes de putti, et le Portrait de Rose Bertin – modiste de Marie-Antoinette – au pastel, attribué à Joseph Boze. Il faudra en revanche lever la main jusqu'à 10 000/15 000 € pour espérer décrocher une pierre noire, estompe et rehauts de craie blanche attribuée à Jean-Baptiste Regnault, Les Trois Grâces . Ce dessin est en rapport avec le célèbre tableau conservé au Louvre peint en 1793-1794, et pourrait avoir été peint pour montrer une voie moins radicale dans l'inspiration antique que le style sévère de David dans Les Sabines . Et même jusqu'à 15 000/20 000 € pour un crayon noir recto verso de Théodore Géricault inspiré de son séjour en Italie à l'occasion des festivités du carnaval. Comptez enfin 5 000/6 000 € pour un projet présumé de l'église Saint-Philippe-du-Roule de François-Joseph Belanger, 3 000/4 000 € pour un album de vues de Calais, Gisors, Lille, Paris, Rouen, Vincennes… sous le crayon de François-Jean Garneray, 12 000/15 000 € pour une aquarelle de Gustave Doré, Le Grand Cimetière sous la mer , ayant fait partie de la collection Pierre Miquel, 4 000/6 000 € pour un portrait de son fils Jean par Léon-Augustin Lhermitte au pastel.
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Géricault au crayon noir
Issue d’une collection parisienne, cette feuille au crayon noir (18 x 23 cm) de Théodore Géricault...Lire la suite
C'est entre 50 et 4 000/5 000 € qu'il faudra s'engager pour décrocher bijoux anciens et modernes et montres (Rolex, Poiray, Christian Dior, Omega, etc.), entre bagues, bracelets, colliers, broches, épingles de cravate, boucles de ceinture. Le plus attendu – 4 000/6 000 € – est un bracelet de chez Cartier, daté 1998, en or jaune ciselé alterné de diamants taillés en brillants muni du mot Love . Tout un programme…
Plus que les tableaux et les dessins, on a retenu un important ensemble de porcelaines de Bayeux témoignant des différentes périodes de la manufacture (Langlois, Gosse…). Abondamment décorées comme il se doit, de scènes chinoises et autres motifs fleuris, ces pièces témoignent de la vitalité de la fabrique normande entre plats, tasses, parties de service, encrier, veilleuses et leurs théière, flacons, assiettes, coupes, vases, pots et plateaux. Elles sont attendues entre 150 et 500 €, voire plus si affinités… Un seul type de pièce en revanche, mais des marques différentes. Ainsi se décline la collection de tasses de monsieur L, amateur normand. La trentaine de pièces des fabriques parisiennes de Nast, Dihl et Guérard, ou Locré, de Berlin, de Russie, de Sèvres ou de Vienne, des XVIII e et XIX e siècles, est assortie d'estimations de 100 à 500 €. Pour clore le chapitre céramique, on a retenu une paire de grands vases couverts d'époque Qianlong de la Compagnie des Indes pour laquelle 4 000/5 000 € est avancée. Le reste de l'après-midi est classique (objets de décoration et mobilier d'époque et de style).
Une Vierge à l'Enfant en buis sculpté en ronde bosse (Ile-de-France, vers 1340) ouvre les enchères à 6 000/8 000 €. Elle sera notamment suivie d'un pion d'échec, de même facture (Italie, seconde moitié du XVI e siècle, 2 000/3 000 €), d'un grand plat à la Tempérance en étain décoré en relief (poinçon de Nicolaus Christian, vers 1590, 3 000/5 000 €), d'un bâton de promenade (ou canne) en palmier et vermeil (travail vraisemblablement réalisé vers 1560-1572, 6 000/8 000 €). Un taureau en bronze à patine brune (probablement France, XVII e d'après Giambologna) pourrait rugir à hauteur de 3 000/5 000 €, un Enlèvement de Déjanire en bronze à patine brun-rouge (Allemagne du Sud ou Autriche début XVII e ) être disputé à 5 000/7 000 €, quand il pourrait en coûter jusqu'à 30 000/50 000 € d'une pierre d'aimant à suspendre en fer bleui, bronze et laiton, originaire des mines de Nijni Taguil dans l'Oural de la seconde moitié du XVII e ou du XVIII e . Son style très hiératique de deux figures de lions tenant les chaînes est encore très proche des modèles du XVII e inspirés des aquamaniles médiévaux. Les aimants fabriqués dans ces mines pouvaient attirer, supporter ou lever des masses plusieurs fois supérieures à leur poids et si au XVIII e siècle ils pouvaient servir à magnétiser les aiguilles des instruments de marine, ce n'est pas le cas de celui-ci. Les grands aimants restaient le plus souvent des objets d'apparat sans fonction réelle, destinés aux officiers du service des mines (comprenez les géologues), aux officiers de marine, aux cabinets de curiosités. Le musée du Louvre en référence trois dans ses collections, la seule pièce comparable à la nôtre par ses dimensions appartient au musée des Arts et Métiers à Paris. Affaire à suivre donc…
Pleins feux sur le XX e siècle avec des tableaux, mais aussi des meubles design. Du côté des premiers, il faudra envisager 4 000/6 000 € pour acquérir une toile exécutée vers 1908 par Charles Camoin, L'Ananas , provenant – ce qui ne gâte rien – de l'ancienne collection d'Henri Matisse. À la section design, un canapé trois-places de Florence Knoll de la série « Parallel Bar » éditée par Knoll International est attendu à 2 200/2 500 €, et un bureau d'André Sornay aux pieds compas et à caisson latéral, édité par les Établissements Sornay dans les années 1970, à 2 000/2 500 €.
Le défilé est presque devenu un classique, du moins de la maison de ventes, qui sous l'intitulé "Madame sort ses griffes" livre robes et accessoires du vêtement. Nous voici cette fois avec une robe du soir sans manches de style sarouel en velours de soie marron de Paul Poiret (2 000/3 000 €), une robe en tulle chair et noir de Jeanne Lanvin, modèle Marguerite de la nuit de l'été 1929 (4 000/6 000 €), une autre, du soir également, bustier en mousseline de soie dégradée du violet au jaune, de Carven, ayant appartenu à l'actrice Cécile Aubry (500/600 €). Toujours au chapitre des tenues de soirée, une robe en mousseline de soie ivoire, verte et noire, de Jean Desses (printemps/été 1952) ayant eu les honneurs du Jardin des modes cette même année nécessitera 1 000/1 500 €, un modèle en tulle imprimé de grandes fleurs en dégradé de bleu et feuillage vert de chez Nina Ricci (vers 1956) 1 000/1 200 €, un exemplaire du modèle Charlotte de Christian Dior (printemps/été 1956) en ottoman de soie noire avec fichu en organdi, 4 000/5 000 €. La couverture du catalogue revient à une robe (du soir) en jersey de soie vert griffée Grès, des années 1955, pour laquelle 2 000/3 000 € sont prévus, une robe longue en gazard bleu signée Pierre Balmain (automne/hiver 1968) jouera l'élégance et la modernité à hauteur de 3 000/4 000 €, tandis qu'un ensemble trois pièces – boléro, mini robe et shorty – de Paco Rabanne en papier froissé et jersey jaune s'avance à 600/800 €.
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Le charme féminin vu par Pierre Balmain
C’est entre 3 000 et 4 000 € qu’est annoncée cette robe longue de forme princesse en gazard bleu...Lire la suite
Rien que de très classique s'annonce au sommaire de cette dispersion d'armes (à feu et blanches) et autres souvenirs militaires, provenant pour certains de la collection de monsieur A. (pistolets, moules à balle, couteaux, dagues, armes d'hast, baïonnettes, armes à rouet et à mèche, pistolets d'arçon d'officier, cassettes nécessaires, poires à poudre, etc.). Les estimations oscillent de 100 à 3 500 €.
Impossible de ne pas trouver son bonheur dans ce riche catalogue en ligne de plus de 450 lots, caractérisé par un large spectre de prix. Si quelques centaines d'euros suffisent pour emporter de séduisants bijoux fantaisie, il faudra en revanche engager au moins 700 000/900 000 € pour acquérir les lots phares de la vente, à savoir deux imposantes bagues signées William Goldberg et Graff. La première en or blanc 18 ct est sublimée par un diamant taille ovale de 12 ct (VS2, couleur G), dont l'équilibre des volumes reflète la virtuosité de la maison new-yorkaise de la 5 e avenue. La seconde, en platine 950 millièmes, exhibe un non moins impressionnant diamant de 10,70 ct en taille émeraude (VS2, couleur F), escorté pour l'occasion par deux diamants naturels de 1,40 ct chacun. Grimpe à leurs côtés, sur le podium, une montre Chopard Impériale Chronographe qui se portera comme un bijou. Elle allie l'élégance de l'or blanc 18 ct à un pavage de diamants d'une transparence des plus pures (VVS, couleur F) : une pièce unique fabriquée sur mesure qui mérite son estimation de 260 000/300 000 €. Et pour les amateurs de curiosités, ce sera une bague en or jaune, corail, diamants et émeraudes, conçue dans l'esprit du modèle "toi et moi" aux deux canards de Van Cleef & Arpels : un hit de la joaillerie accessible à 3 000/6 000 €.
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Un diamant sublimé par William Goldberg
L'extravagance de son estimation de 700 000/900 000 € est proportionnelle aux dimensions sculpturales...Lire la suite
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