/ 23 juin 2023 - Ateliers Mirabelle Dors et Maurice Rapin : art contemporain
Enchères 23 juin 2023 Ateliers Mirabelle Dors et Maurice Rapin : art contemporain - Paris
Enchérissez sur la liste des lots Vermot et Associés : 23 juin 2023 - <p>EXPOSITION</p><ul><li>Jeudi 22 juin de 11h à 18h et Le matin de la vente de 10h30 à 12h30</li></ul><p><br></p><p>EXPERT</p><p>Madame Virginie JOURNIAC</p><p>RETRAITS </p><p>Retrait des lots à l'étude à compter du lundi 26 juin, uniquement sur rendez-vous confirmé pris via emma@vermotetassocies.com</p><p>TRANSPORTS ET EXPEDITIONS </p><p>BAOPLUS (France, Europe et Monde)</p><p>+33 (0)1 84 17 20 67</p><p><a href="https://www.crait-muller.com/vente/www.baoplus.fr" target="_blank" style="color: rgb(0, 0, 0);">www.baoplus.fr</a> </p><p><a href="mailto:baoplus@12plus.fr" target="_blank" style="color: rgb(0, 0, 0);">baoplus@12plus.fr</a></p><p>HELLOTHEPACKENGERS (France, Europe et Monde)</p><p>+33 (0)6 37 42 28 65</p><p><a href="mailto:hello@thepackengers.com" target="_blank" style="color: rgb(0, 0, 0);">hello@thepackengers.com</a></p><p>Ou tout autre transporteur de votre choix.</p><p><br></p><p class="ql-align-center"><strong style="font-size: 18px;">Maurice Rapin et Mirabelle Dors - Camarades amoureux</strong></p><p class="ql-align-center"><br></p><p class="ql-align-justify"> 15 février 2000… Maurice écrit, trois mois après la perte de son épouse Mirabelle :</p><p class="ql-align-justify"> « <em>En dépit de 46 années de vie commune, Mirabelle Dors m’apparaît aussi mystérieuse qu’au jour de notre rencontre et son art se pare toujours à mes yeux des prestiges énigmatiques qui me subjuguèrent lorsque je découvris cette création d’une originalité sans pareille. On comprendra que je fis tout pour apporter à Mirabelle Dors, avec la sécurité matérielle, un climat de franche camaraderie, propice à son travail. Car Mirabelle Dors accordait un grand prix à l’action collective et c’est le Salon Figuration critique, à son apogée, qui lui donna, sans doute, le sentiment d’une réussite exceptionnelle</em>. »</p><p> Mystérieuse Mirabelle. La confusion régnait sur son année de naissance – généralement donnée en 1913 – et même sur son identité à l’état civil ! Le comble est que son année de décès est aussi sujette à erreur : les catalogues de vente indiquent souvent 1991 alors qu’elle est décédée en 1999. </p><p class="ql-align-justify"> Ce qui est sûr c’est qu’elle arrive de Moldavie en France en 1952 avec le poète roumain Ghérasim Luca, son compagnon d’alors. Accueillie à Paris par André Breton, elle réside dans un premier temps à Montmartre. Son prénom français serait un surnom qui viendrait de sa peau couleur mirabelle tandis que son nom d’artiste lui aurait été trouvé par Breton qui aimait s’exercer sur elle à des séances d’hypnose, en prononçant cette injonction : « dors Mirabelle, dors ! ». </p><p class="ql-align-justify"> Elle rencontre Maurice Rapin au début des années 50 et l’épouse en 1954 malgré l’hostilité de sa belle-famille qui juge choquante leur différence d’âge. C’est à Vélizy-Villacoublay que le couple s’installe, dans une maison toute peinte en vert. Son art, elle le dédie "<em>À Maurice, pour Maurice, avec Maurice</em>", mention qu’elle porte pour la postérité au dos de l’œuvre <em>Une Terre d’attente</em> (1994) présentée dans notre vente. En sa compagnie, elle crée sans relâche des masques étranges, des totems, des poupées, des chimères et des « populations d’images ». C’est une mécanique surréaliste, répétitive et « populaire », inscrite dans le monde. Mirabelle et Maurice ne vivaient pas dans l’isolement des peintres contestataires. L’action collective était leur dada… Les groupes <em>Jeune Peinture</em> et <em>Figuration critique</em> qu’elle anime se veulent résolument hors des circuits officiels.</p><p class="ql-align-justify"> Paradoxale Mirabelle, engagée et frondeuse, féministe acharnée et pourtant indéfectiblement liée à un homme, à la personnalité quelque peu dominante, qui lui « <em>apporte la sécurité matérielle</em> ». Plus âgée, elle décède avant Maurice, en novembre 1999. André Breton lui aurait-t-il commandé, depuis l’au-delà : « <em>Dors, Mirabelle, dors… pour l’éternité</em> » ? Ultime pirouette, on ne sait pas où elle est enterrée : d’après les recherches d’Etienne Ruhaud, elle ne partagerait pas le caveau de son époux, division 6 du petit cimetière de Bercy où lui repose… Au jeu des cadavres exquis, Mirabelle – née on ne sait où, on ne sait quand – fait même tombe à part !</p><p class="ql-align-justify"> </p> La Salle - Paris
Ateliers Mirabelle Dors et Maurice Rapin : art contemporain
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