Notre calendrier des enchères recense les ventes à venir en France et à l'étranger, triées par date, lieu de vente, maison de ventes et/ou spécialité. Vous pourrez y retrouver les catalogues et accéder directement à la vente grace au bouton "Enchérir". A consulter également à partir de cette page les articles publiés par le magazine en lien avec chaque vente.
Un tableau de plus de deux mètres, signé Benjamin-Constant et daté 1893, jouera les vedettes lors de cette vente niçoise. 14 000/18 000 € seront à envisager pour ce Portrait de Mlle M.S. , que le peintre a présenté au Salon des artistes français de 1895 sous le numéro 149. Plus particulièrement réputé pour ses œuvres orientalistes, l'artiste a également immortalisé les membres de la haute société française et britannique.
Première d’une série de six, la vente se consacre aux estampes et multiples. L’un des lots phares est Germinal , un album de 20 estampes originales (lithographies, eaux-fortes, gravures sur bois), édité par Julius Meier-Graefe en 1899, et numéroté 62/100 (60 000 €). Église gothique derrière des arbres , une lithographie à la plume sur papier chine par Karl Friedrich Schinkel, requerra 40 000 €. D’Albrecht Dürer, on retiendra La Vie de Marie , un ensemble de 20 gravures sur bois réalisées entre 1502 et 1510 et reliées avec des feuillets intercalaires dans une reliure en cuir rouge du XX e siècle (35 000 €).
À 13 h 30, une première vacation sera marquée par la présence d'un ancien masque des Punu du Gabon, en bois avec traces de pigments et aux traits délicats, les yeux fendus en arc de cercle, le nez retroussé, des scarifications et une petite bouche protubérante. Provenant de la collection du sculpteur Auguste Biaggi (1878-1965), élève et praticien de Jules Dalou, il est resté dans la même famille jusqu'à ce jour. Compter 8 000/12 000 €. Retour à un programme plus classique avec Le Veau d'or , une toile attribuée à Sébastien Bourdon (4 000/6 000 €), et un centre de table en métal argenté, aux anses modernistes et à décor de frise de gourmette, par Jean Després (2 500/3 500 €). À partir de 18 h 30, cette maison de vente angevine participera à l'Ivoire Live Tour. Elle sera la deuxième à entrer en lice avec neuf lots : côté peinture ancienne se distinguera un Portrait-charge d'homme en paon , de l'école française vers 1720 (4 000/6 000 €), et côté peinture moderne une toile de Maxime Maufra en 1909, Pyramides de Port-Coton, Belle-Ile-en-Mer (25 000/35 000 €). Les accompagnera une gouache et encre sur soie signée de l'artiste vietnamien Lê Thi Luu, Enfants jouant au sable , à envisager à 40 000/60 000 €. Les bijoux fermeront la marche avec trois créations de Jean Després, dont un bracelet articulé en argent à dix plaques rectangulaires ornées chacune d'une glace peinte de personnages mythologiques par Étienne Cournault. Prévoir 6 000/8 000 € pour cette pièce unique.
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La satire au XVIIIe à travers un portrait-charge anonyme
De nombreux mystères entourent encore ce tableau duLire la suite
Le troisième et dernier jour des ventes, le mercredi 29 mai, place aux vins. Pour 4 200/4 800 €, la maison propose une caisse de 12 bouteilles château-la-mission-haut-brion de 2009. Pour 3 600/4 200 € est offerte une caisse de 12 bouteilles de saint-émilion, château-cheval-blanc, 2002. Six bouteilles de Pauillac, château-latour, 2003, sont attendues autour de 3 000/3 600 €, alors que deux bouteilles de château-mouton-rothschild, Pauillac, de 1986, sauront vous désaltérer à hauteur de 1 400/1 600 €.
Un calice avec sa patène en vermeil à décor d'émaux polychromes, marqué par l'orfèvre Pierre Jolly et portant l'inscription « Souvenir de M.H. A.D. R.P. CHEVREL Supérieur de l'Institution Saint-Martin / Rennes 1885 », mènera cette sélection d'art sacré avec son estimation de 8 000/10 000 €. On remarquera ensuite à 800/1 000 € une sculpture de la fin du XIX e en plâtre polychrome de Sainte Philomène , signée Moyart-Castin à Lille, et à 2 000/3 000 € une paire de torchères XIX e figurant des anges par Dehin Frères à Liège, en terre cuite patinée polychrome.
C'est la maison troyenne qui fermera la marche lors de cette vente collective, avec une dizaine de lots. La peinture moderne sera en première ligne avec en particulier Femme mettant ses bas, une huile sur papier de Pierre Bonnard produite en 1908, typique du travail coloriste et intimiste de l'artiste postimpressionniste (voir Gazette n° 20, page 23). S'il faudra envisager 150 000/200 000 € pour cette œuvre, 80 000/100 000 € sont à prévoir pour la Fille avec un client d'Auguste Chabaud. Ses acolytes du mouvement fauve seront également de la partie, avec Les Nuages en Normandie de Louis Valtat en 1916 (25 000/30 000 €) et Le Repos de Jean Puy en 1905 (15 000/20 000 €). Citons pour finir une Mercedes-Benz 250 SL « Pagode California » cabriolet, avec hard-top et de 1967, qui pourrait atteindre les 65 000/70 000 €.
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Auguste Chabaud, entre provocation et émotion
L’année 1907 fut l’une des plus prolifiques pour AugusteLire la suite
323 numéros composent ce catalogue détaillant la dispersion d'une collection de baïonnettes. Au plus haut parmi ces pièces estimées entre 20 et 1 000 € figurera un sabre-baïonnette modèle 1916 pour Fusil Meunier A6, à poignée d'acier, plaquettes en matière synthétique noire fixées par deux rivets et fourreau en tôle d'acier bronzée type 1892 (500/600 €). Elle sera suivie de près par un rare glaive-baïonnette d'essai français, réalisé en 1837 à la demande des artilleurs, qui souhaitaient avoir à la fois une baïonnette et un outil tranchant (400/600 €).
L’art moderne sera à l’honneur de cette vente, emmené par un Portrait de compression, les bidons d’huile , une technique mixte et crayon sur papier signée César (15 000/25 000 €). Plus imposante avec ses 8 mètres de long, une fresque représentant le port de Saint-Tropez, pièce unique de Richard Orlinski, requerra 8 000/12 000 €. Au rang de la sculpture, une épreuve en bronze à patine brune de L’Enlèvement d’Europe par Jacques Lipchitz (6 000/8 000 €), rivalisera avec Camille Claudel et son Torse de Clotho chauve , une épreuve en bronze patinée numérotée III/IV (même estimation). Pour un peu moins, soit 4 000/6 000 €, on retiendra une singulière sculpture en bronze poli à patine dorée signée Émile Gilioli et numérotée 1/3. Enfin, l’art ancien se distingue avec une toile de l’école vénitienne du XVIII e siècle figurant Le Martyr de sainte Cécile , évaluée 3 500/4 500 €.
Articles avant-vente
Émile Gilioli dans le sillage de Brancusi
Certains pourront voir dans cette sculpture en bronze poli à patine dorée, numérotée 1/3, un visage...Lire la suite
La grâce des Trois Saintes Femmes , ou Les Trois Marie , de Jacques Bellange, inaugure cette vente d’estampes avec une superbe épreuve sur vergé mince, réalisée vers 1610 (12 000/15 000 €). D’autres eaux-fortes mettront Rembrandt Harmenszoon Van Rijn en lumière, comme une brillante épreuve du Sacrifice d’Abraham , en 1655 (25 000/30 000 €), ou Le Triomphe de Mardochée daté vers 1641, où l'on remarque la représentation d'un temple circulaire inhabituel chez l’artiste (environ 11 000 €). Changement de style avec un bois gravé de Félix Vallotton, titré Le Bain en 1894 (12 000/15 000 €). Place aux couleurs fraîches et vives avec Mary Cassatt et son épreuve d’essai à l’aquatinte pour Under the Horse Chestnut Tree, montrant la tendresse d’une mère pour son enfant, en 1896-1897 (6 000/8 000 €).
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Les trois inconnues de Jacques Bellange
Qui sont donc les trois figures féminines de cette eau-forte sur vergé mince (19,3 x 31,6 cm), réalisée...Lire la suite
Ce programme donne rendez-vous avec les nouveaux réalistes collectionnés par Dagmar et Claude Fregnac. César en sera la vedette avec une Compression plastique de 1971, attendue autour de 70 000 €. Touche pointée, couleurs contrastées et formes synthétisées, le cocktail est réussi pour Jean Peské, immortalisant une Jeune Femme à la lecture en 1895 (10 000/15 000 €). Tableau autant qu’objet d’ameublement, un paravent à cinq feuilles en laque polychrome a été décoré d’une baigneuse africaine d’esprit moderniste par Paul Colin, vers 1948 (4 000/6 000 €). L’épure sera au rendez-vous avec un bureau pliant de voyage en poirier massif, dessiné par Rena Dumas et Peter Coles pour la collection « Pippa » de la maison Hermès, en 1985 (environ 10 000 €).
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César fait parler la matière
Plus de cinquante ans après sa création, cette œuvreLire la suite
Présentée dans la Gazette n° 20 (page 30), une sélection de très beaux ouvrages de la Renaissance se rangera derrière son champion : un livre d' Heures à l'usaige de Rome tout au long sans rien requerir… de 1507, imprimé sur peau de vélin à Paris par Guillaume Anabat, soit un volume grand in-8°, illustré par dix-neuf grandes figures et vingt-quatre plus petites, dans une reliure du début du XVII e siècle et accessible à 15 000/20 000 €. Un second livre d' Heures à l'usage de Rome , quant à lui de la seconde moitié du XV e siècle, soit un manuscrit latin de 173 feuillets sur vélin en un volume in-12, contenant entre autres quatre grandes enluminures à pleine page, devrait partir à 6 000/8 000 €. Lui succédera contre 5 000/8 000 € un livre de prières flamand, manuscrit liturgique en latin et flamand du XV e siècle (1475), avec lettrines filigranées. L'histoire sera également au rendez-vous, avec Les Croniques annalles des pays d'Angleterre et Bretaigne d'Alain Bouchard (Paris, imprimées par Anthoine Cousteau, 1531), ornées de onze grands bois (4 000/6 000 €). Quant à l' Hécatongraphie de Gilles Corrozet (Paris, Denys Janot, 1543), un livre illustré, elle recevra 3 000/5 000 €.
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Des livres et des lettres dans la vente de deux bibliothèques lyonnaises spécialisées dans la Renaissance
Deux vacations seront nécessaires pour disperser plusLire la suite
La dispersion des meubles et objets d'art ayant décoré le château de Beaulieu devrait attirer de nombreux connaisseurs (voir Gazette n° 18, page 20). En particulier, ceux de clavecins anciens, dont un exemplaire italien – sans doute florentin – aux armes des Orlandini-Corsini, en bois peint et doré et datant de la fin du XVII e siècle, s'envolera autour de 40 000/60 000 €. Toujours italienne mais vénitienne et du milieu du XVIII e siècle, une spectaculaire paire de grands miroirs en bois doré, aux glaces gravées représentant des scènes mythologiques, suivra pour 25 000/30 000 €. D'Allemagne (probablement Potsdam, vers 1750-1760) figurera une armoire monumentale en bois peint mouluré, sculpté, peint et argenté de forme mouvementée, réalisée dans l'entourage de Johann Christian Hoppenhaupt (1719-1785), à déménager contre 10 000/15 000 €. Pour le même prix, on pourrait emporter un bureau plat en bois de rose et bois de violette estampillé de Pierre Roussel, de l'époque Louis XV. Du côté des sculptures, les deux grandes figures en marbre – une bacchante et Érigone –attribuées à Jean Joseph Foucou (1739-1815) danseront quant à elles pour 15 000/20 000 €.
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Beaulieu, le charme d’un château en Provence magnifié par Pierre Guénant
Choyé par son propriétaire esthète, Pierre Guénant,Lire la suite
Ivoire Live Tour : tableaux, mobilier et objets d'art
mercredi 29 mai - 18:30 (CEST)
2, rue Dupetit-Thouars - 49400 Saumur
Ivoire - Deloys - de la Perraudière - d'Oysonville
Pas moins de 60 000/80 000 € seront nécessaires à l'achat d'un exceptionnel paravent à cinq volets articulés, entièrement gainé de parchemin, par Jean-Michel Frank et Chanaux & Cie : un travail emblématique du style de ce décorateur unique, entre simplicité et luxe (voir Gazette n° 20, page 22). On restera dans l'esprit art déco avec une grande toile signée Raphaël Delorme, sur le thème du Cirque , dont on attend 35 000/40 000 €. Outre une rare trousse de veneur en cuir estampé, fabriquée à Châtellerault au XVI e siècle (3 000/5 000 €), citons encore un buste de marbre blanc signé Charles Cordier, Portrait de jeune femme italienne (8 000/10 000 €).
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Tous sur la piste avec Raphaël Delorme
L'artiste appartient à la riche école de peintureLire la suite
Ivoire Live Tour : tableaux, mobilier et objets d'art, sculptures, bronzes, arts décoratifs du XXe, design, modélisme
mercredi 29 mai - 18:30 (CEST)
110, avenue du 1er-Mai, zone industrielle Saint-Joseph - 04100 Manosque
On débutera à Manosque la vente du groupe Ivoire avec cinq lots très différents, allant d'une automobile miniature mécanique André Citroën Berline B14, en tôle peinte jaune et noir (3 000/4 000 €), à une toile signée Armand Guillaumin, Les Meules , un motif typiquement impressionniste traité avec les couleurs soutenues qu'appréciait particulièrement le peintre (20 000/25 000 €). Les collectionneurs d'art populaire se tourneront quant à eux vers un rare jeu d'échecs en ivoire, issu d'un travail dieppois vers 1800 : compter 3 000/4 000 €.
Articles avant-vente
Précieux échecs en ivoire
Lors de la vente collective du groupe Ivoire, le mercredi 29 mai, sera présenté à 3 000/4 000 € à...Lire la suite
Ivoire Live Tour : arts décoratifs du XXe, design, tableaux, mobilier et objets d'art
Parmi les cinq lots présentés lors de cet événement exceptionnel, nous mettrons en avant une pendulette de voyage modèle « gorge » de l'horloger du roi Bourdin (actif à Paris entre 1840 et 1860), en bronze doré gravé et au cadran présentant un décor de rinceaux et feuillage. À répétition des quarts, grande et petite sonnerie, réveil, thermomètre, triple quantième et phases de la Lune, elle est annoncée à 8 500/15 000 €. Les amateurs de bijoux d'époque 1900 apprécieront un collier négligé articulé en or gris, entièrement serti de diamants de taille ancienne, le centre à motif de nœud et fleurettes supportant deux brins en pampille (8 000/12 000 € - Voir Gazette n° 20, page 22). Deux créations du XX e siècle seront également en lice : une toile peinte en 1921 par Victor-Jean Daynes (5 000/8 000 €) et un panneau en plaques de céramique émaillée polychrome sur panneau de bois par Roger Capron, modèle Soleil (3 000/5 000 €).
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Une horloge de voyage à la précision brevetée
Ce modèle de pendulette, baptisée «Gorge», est l’œuvre de Bourdin, «Horloger breveté, Horloger du Roi,...Lire la suite
Lors de la vente collective organisée par le groupe Ivoire, le volet clermontois proposera quatre lots de haute qualité. Le premier d'entre eux étonnera les amateurs : une spectaculaire sculpture symboliste en bronze, Le Vampire, grande version dit aussi La Chauve-Souris, signée Agathon Léonard (voir Gazette n° 20, page 22). Présenté au Salon de la Société nationale des beaux-arts de Paris de 1903, ce modèle évoque la célèbre actrice Sarah Bernhardt. Pas moins de 150 000/200 000 € sont annoncés à son endroit, tandis que 20 000/30 000 € sont attendus d'un panneau de dévotion, Christ de pitié , du milieu du XIV e siècle et attribué au Maître de la Madone du Palais de Venise. À noter encore, la présence d'une paire de pendants d'oreilles sertis de diamants de taille ancienne (8 000/12 000 €) et d'une aiguière casque en argent à appliques, attribuée à Blois et datée de 1703-1704 (15 000/20 000 €).
Articles avant-vente
Une rare aiguière casque marquée d’un porc-épic
Cet objet peu commun est réalisé en argent et afficheLire la suite
Ivoire Live Tour : tableaux, mobilier et objets d'art
Les arts de la table seront célébrés à Nantes au travers de deux lots. 20 000/30 000 € sont à prévoir pour une ménagère en argent riche de 202 pièces du modèle « Royan » de Jean Élysée Puiforcat, conçu en 1934 – en pleine période art déco – pour le restaurant des premières classes du paquebot Normandie . Un service à café en porcelaine de Sèvres à décor bleu et or, comprenant douze tasses et douze soucoupes et exécuté en 1817, se négociera quant à lui à 1 500/2 000 €.
Ivoire Live Tour : tableaux, mobilier et objets d'art
mercredi 29 mai - 18:30 (CEST)
7 bis, rue Collin d'Harleville - 28000 Chartres
Ivoire - Galerie de Chartres - Maîtres Gody-Baubau, Maiche, Rivière
La galerie chartraine a décidé de présenter à la vente collective quatre voitures et un bijou. Nous mettrons ainsi en avant une Hotchkiss 617 « Cabourg » berline, de 1935 (20 000/30 000 € - Voir Gazette n° 20, page 22), suivie notamment d'une BMW 320i (E30) TC cabriolet Baur de 1986 (12 000/18 000 €). On ne manquera pas non plus une bague en platine ornée d'un solitaire de taille ancienne de 3,50 ct environ, de couleur I/J et pureté SI, monté sur griffes (12 000/15 000 €).
Ivoire Live Tour : tableaux, mobilier et objets d'art
mercredi 29 mai - 18:30 (CEST)
4, rue Robert Demangel - 25000 Besançon
Ivoire - Hôtel des ventes de Besançon Maître Renoud-Grappin
Une voiture ancienne, trois montres de collection et une veste de haute couture : tel est l'offre éclectique vous attendant à Besançon dans cette vente collective du groupe Ivoire. On verra ainsi sur le podium une Austin Healey 3000 BJ8 MK3 Phase 2, de 1966 – une décapotable produite jusqu'en 1968 –, avec son moteur 6 cylindres, son freinage assisté de série et son carburateur de grande contenance. Avec sa belle couleur bleu ciel métallisé, 65 000/70 000 € sont à envisager pour son acquisition. À côté de montres Omega et Heuer sera présentée une Rolex « GMT Master » réf. 1675, une montre de pilote emblématique de la maison dite « Pepsi », dotée du double fuseau horaire (12 000/14 000 €). Une étonnante veste plastron constituée d'une accumulation de gants par la maison Martin Margiela (saison printemps-été 2001) sera convoitée à 5 000/7 000 €.
Articles avant-vente
Margiela, élégant des gants au plastron
5 000/7 000 € sont annoncés pour cette étonnante veste plastron, de taille unique, ayant fait partie...Lire la suite
Ivoire Live Tour : tableaux, mobilier et objets d'art
Née d'une étonnant association entre une Harley-Davidson WLA42 et un travail de la société française Cinzano, une Harley WLA « Cinzano », présentée lors du Tour de France 1950, jouera les vedettes (voir Gazette n° 20, page 22). S'il faudra envisager 10 000/15 000 € pour l'enfourcher, 36 000/40 000 € seront demandés d'une bague en or gris serti griffes d'un solitaire de taille brillant de 3,87 ct, de couleur D et pureté VS2.
Ivoire Live Tour : tableaux, mobilier et objets d'art
mercredi 29 mai - 18:30 (CEST)
Hôtel des ventes du Marais, 62, rue des Docteurs-Muller - 42000 Saint-Étienne
L'étude stéphanoise participera à l'Ivoire Live Tour avec trois œuvres tournées vers le XX e siècle. Une aquarelle de Paul Signac, Voiliers à La Rochelle , pourrait prendre le large à 8 000/10 000 €, tandis qu'un diptyque du street artiste Benjamin Spark, Cartoons, sera disputé à 3 000/4 000 €. Enfin, du designer lyonnais André Sornay, on remarquera une paire de fauteuils cloutés en acajou et bois de placage des années 1940-1950 : à envisager à 3 000/4 000 €.
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Signac en bord de mer
Paul Signac (1863-1935) nous emmène en Charente-Maritime avec cette aquarelle sur trait au crayon noir...Lire la suite
Ivoire Live Tour : tableaux, mobilier et objets d'art
Trois œuvres ici présentes seront autant d'invitations au voyage… Lucien Lévy-Dhurmer nous conviera dans la cité des Doges avec une toile peinte vers 1906, Gondoles à Venise au crépuscule : 9 000/12 000 € sont annoncés pour cette œuvre, à la touche fragmentée et aux effets de couleur et de lumière typiques du travail de ce peintre symboliste. Direction ensuite l'Asie avec un fusain, sanguine et rehauts de craie sur papier, Portrait de jeune fille indochinoise , daté de 1935 et attribué à l'école d'Hanoï (3 000/5 000 €). On conclura ce voyage au Brésil en compagnie du peintre italien Nicolau Antonio Facchinetti, auteur d'un magnifique paysage, Effet de soleil couchant à Rio de Janeiro, avril 1878, dont on attend 25 000/35 000 €.
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Rio de Janeiro vu par Nicolau Facchinetti
Provenant d’une collection particulière toulousaine,Lire la suite
Première d’une série de trois, cette vente verra les bijoux côtoyer les arts asiatiques ou les tapis. Parmi les premiers, une rivière de 62 diamants taille ancienne retenant un pendentif serti en son centre d’un saphir du Sri Lanka (4,20 ct) dans un entourage de diamants, requerra 31 200/39 000 CHF. Une bague en platine arborant un diamant octogonal de 2,50 ct (D, VS1), flanqué de deux autres taille baguette, se glissera au doigt pour 16 000/20 000 CHF. On retiendra aussi une broche pendentif composée d’une opale blanche de forme rhombe et d’un poids de 140 ct, décorée latéralement de 16 brillants (8 000/10 000 CHF). L’Asie est quant à elle représentée par un grand pot en porcelaine de Chine peinte en bleu sous glaçure foncée, période Ming, surmonté d’un couvercle en bronze à la prise figurant un shishi (8 000/10 000 CHF). Enfin, un tapis en soie de Ghom, travail de la Perse centrale vers 1970, déploiera 4 800/6 000 CHF.
Le deuxième jour, le jeudi 30 mai, met en vedette la peinture ancienne et les nouveaux maîtres. Au plus haut, un tableau en tissage de soie du testament de Frédéric Guillaume II par Jacob Abraham Meyer Seiden, dans un cadre en bois doré de Karl Friedrich Schinkel, est évalué 50 000 €. Moyennant 25 000 €, on aura le choix entre Paysage forestier avec staff profane , une huile sur bois vers 1608-1613 par Denys Van Alsloot, une Vue de Cochem avec le château impérial : marché animé sur les rives de la Moselle , 1868, de François Carabain, ou encore Lueur du matin sur le port de Constantinople , une huile sur toile attribuée à Aïvazovski. Une fois n’est pas coutume, Rembrandt Bugatti ne signe pas une sculpture mais une huile sur bois Il parco di Milano , signée et dédicacée à son ami Fontana en 1915 (24 000 €).
Montres et bijoux ne seront pas les moindres des lots de cette vente éclectique. On débutera par une Rolex du modèle « Submariner Date », au boîtier en acier (diam. 40 mm), à porter en échange de 8 000/10 000 €. Une Jaeger-LeCoultre « Grande Reverso GMT Day/Night », montre à boîtier également en acier et cadran argent, devrait suivre pour 7 000/8 000 €. Un bracelet Cartier « Love », en or jaune et au tournevis en métal doré, signé « Cartier et Aldo Cipullo », daté 1970, sera convoité pour 6 000/8 000 €. À 3 000/5 000 € se profilera ensuite pour la sculpture une Panthère marchant d'après un modèle de Maurice Prost, épreuve en bronze à patine brune. Pour la même somme, on gagnera la Chine à travers deux lots : le premier est une paire de supports de porte en pierre en forme de tambour, de la fin du XIX e siècle, et le second une statuette figurant Hayagriva à trois têtes et six bras, du XVIII e ou XIX e siècle, en alliage de cuivre.
Un pistolet P38 semi-automatique allemand, datant de la Seconde Guerre mondiale (300/400 €), côtoiera dans ce sommaire des coiffes militaires notamment prussiennes, des uniformes ainsi que des armes à feu et blanches.
On commencera ce grand voyage par un nguzu nguzu , entendez par-là un avant de pirogue, en bois et nacre et figurant un personnage assis, provenant des îles Salomon au XIX e siècle, juché sur un socle signé de Kichizô Inagaki (8 000/12 000 €). Direction l'Afrique ensuite, avec une caractéristique figure de reliquaire nbulu ngulu, en bois et lamelles de cuivre et de laiton décorées, issue de l'ethnie kota obamba au Gabon dans le premier tiers du XX e siècle, accessible à 3 000/5 000 €. De la République du Congo et de l'ethnie songye, on aura aussi un masque ancien kifwe, en échange de 3 000/4 000 €. Direction enfin l'Amérique Centrale avec, de l'État mexicain du Veracruz, une Palma en basalte représentant un guerrier, sculptée entre 450 et 650 (2 000/3 000 €).
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Une prestigieuse provenance pour une sculpture des îles Salomon
Cette pièce est inédite sur le marché depuis 80 ans.Lire la suite
De nombreuses bouteilles anciennes occuperont ce sommaire. Les années 1970 seront particulièrement bien représentées, à l'image de deux hermitages Jean-Louis Chave de 1978, provenant de la cave de Mme P. à Orléans (1 800/2 000 €), ou encore de neuf château-latour 1978, de même provenance (1 350/1 620 €). Les amateurs auront le choix entre plusieurs grands crus bordelais : six lafite-rothschild 1976 seront négociés à 1 200/1 500 € et un petrus 1987, à 900/1 000 €. Notons encore la présence de vins ligériens de grands domaines et millésimes, mais aussi de grandes cuvées du Rhône, de Champagne et de Bourgogne en blanc.
Parmi les lots les mieux cotés à Lyon figureront un ensemble d'archives Dumeix-Berthaud du château de Gergy du XIV e au XIX e siècle (6 000/8 000 €) ou encore une lettre autographe de Nicolas de Condorcet, destinée à Turgot et datée du 22 juillet 1772 : cette missive, portant sur la théorie chimique du phlogistique, a été publiée dans la Correspondance inédite de Condorcet et de Turgot 1770-1779 (5 000/6 000 €). Pour les amateurs de l'œuvre de Victor Vasarely, on remarque un manuscrit autographe dans lequel il réfléchit à l'intégration du travail artistique dans l'espace urbain, avec sa fameuse phrase « l'art doit descendre dans la rue » (3 000/4 000 €).
Le second chapitre de la vente consacrée aux livres de la Renaissance (voir Gazette n° 20, page 30) verra sans doute triompher un ouvrage d'Isocrate, Orationes omnes… (Bâle, Jean Oporin, 1548), soit deux parties reliées en un volume in-folio, habillé d'une superbe reliure dans un atelier parisien du milieu du XVI e siècle. Si l'on ajoute à cela que ce livre aurait appartenu à Mary Stuart – comme l'indique un « M » couronné et doré sur le plat –, on comprend son estimation de 10 000/12 000 €. À 6 000/8 000 €, ce sont Les Œuvres poétiques de Pontus de Tyard (Paris, Galiot du Pré, 1573) qui trouveront preneur. Puis l'on se penchera sur le Dialogue de l'ortografe e prononciation françoese , composé par Jacques Peletier du Mans en 1550 ( Poitiers, Jan et Enguilbert de Marnef, 1550), une édition originale dans sa reliure d'époque (4 000/6 000 €). Quant aux Marguerites de la Marguerite des princesses , par Marguerite de Navarre (Lyon, Jean de Tournes 1547), elles seront parcourues pour 3 000/5 000 €.
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Un livre de prières pour Mary Stuart
Le jeudi 30 mai se tiendra à Lyon la seconde partie de la dispersion d’une importante bibliothèque d’ouvrages...Lire la suite
La collection du libraire et galeriste Bernard Gheebrant et de son épouse Jacqueline, tous deux fondateurs de la libraire « La Hune », prend le chemin des enchères. Le premier jour mettra un grand nombre de dessins à l’honneur, à commencer par un Portrait de Jean Arp , à huile et crayon gras sur papier froissé par Hans Bellmer (80 000/120 000 €). Il est suivi de près par Chevalier de faim et de soif , une gouache et encre sur papier signée Jean Dubuffet (60 000/90 000 €). De Marcel Duchamp, un Autoportrait de profil (1959), soit une découpe sur film signée « Marcel déchiravit » sur une pièce de papier scotchée, ferme le podium à 20 000/30 000 €. Une édition originale de 1925 chez Stock de L’Ange Heurtebise par Jean Cocteau, n°10/25, se monnaiera 6 000/9 000 €. Le frontispice, une rayographie de Man Ray, est exceptionnellement signé par lui.
Si la vedette reviendra à une bague en platine ornée d'un diamant coussin de 3,03 ct, de couleur I et pureté VS2 en serti griffes (10 000/12 000 €), nous attirerons également votre attention sur une tapisserie flamande dite « à feuilles de chou » ou « feuilles d'aristoloche » en laine et soie, probablement issue d'un travail de la manufacture d'Enghien en Région wallonne vers 1580 (4 000/6 000 €). On remarquera aussi une montre savonnette de poche de la maiosn Cartier extra-plate en or jaune, de 1910-1920 (1 500/2 000 €).
De ce rendez-vous sur l'une des spécialités emblématiques de la maison de ventes, on a relevé une suite de huit chaises et deux fauteuils de Finn Juhl (modèle « NV55 », créé vers 1955) en bois et cuir (édition Niels Vodder, 60 000/90 000 €), une suite de six chaises, modèle « Lovö Pin » , en fer forgé et textile d’Axel Einar Hjorth (modèle créé vers 1932, 40 000/60 000 €), un ensemble de Carl Hörvik comprenant une table et quatre chaises en fer et bois laqués et ardoise (modèle créé vers 1927, 30 000/40 000 €), un tapis en laine tissé d’Anna-Lisa Odelquist-Kruse à décor abstrait dans une palette de bleu et beige, daté 1976 (et créé la même année, 25 000/35 000 €).
Articles avant-vente
La tapis au féminin, de Marianne Richter à Ana-Lisa Odelquist-Kruse
Au sein de la vente dédiée au design scandinave, deLire la suite
Les amateurs de transformations seront séduits par un collier en or centré d’une broche, dont l’émeraude octogonale à pans, encadrée de diamants, retient un pendentif goutte également serti d’une émeraude. Pampille et broche se séparent sur ce travail de la seconde moitié du XIX e siècle (30 000/40 000 €). René Boivin sera doublement célébré : par une paire de clips « S » en or gris et platine, dont les deux rubans sertis de diamants ont été dessinés par Suzanne Belperron dans les années 1940 (18 000/25 000 €), et une broche en forme de grenade imaginée par Juliette Moutard la décennie suivante, dont l’écorce d’or est fendue pour laisser paraître les grains de diamants (8 000/12 000 €). Les montres se joindront au programme.
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