Notre calendrier des enchères recense les ventes à venir en France et à l'étranger, triées par date, lieu de vente, maison de ventes et/ou spécialité. Vous pourrez y retrouver les catalogues et accéder directement à la vente grace au bouton "Enchérir". A consulter également à partir de cette page les articles publiés par le magazine en lien avec chaque vente.
Vous aurez 107 lots pour faire une bonne action au profit du fonds de dotation La Tanière, destiné à permettre de sauver et de recueillir des animaux domestiques ou sauvages, indigènes ou exotiques, inaptes à la vie sauvage. Les fauves photographiés par Frank Muliez feront un clin d’œil à leur premier félin retraité d’un cirque, en 2019 (entre 1 200 et 1 600 € par épreuve d’artiste), tandis que Bayu , le singe immortalisé à l’aquarelle par Richard Heitz, saluera le primate de laboratoire que les fondateurs du refuge ont accueilli la même année (500/700 €). Sylvain Binet signe un Loup pop , dont le portrait a été réalisé sur une plaque d'aluminium avec des résines en relief et un verni brillant (autour de 1 000 €). Jean-Louis Aubert participera aux enchères à travers une guitare qu'il a personnalisée par ses dessins de divers animaux (500/700 €).
Les cimaises ouvrent le programme avec Deux femmes au tableau de Roland Chanco (autour de 2 000 €), un ensemble d’œuvres colorées et essentiellement abstraites de Claude Maréchal, ou encore un acrylique et encre de JonOne titré Choices 2016 (6 000/8 000 €). Sculpturale, une applique lumineuse en bronze patiné de Félix Agostini, évoquant une hallebarde et créé en 1968-1969 pour A.F. Le Grand, est proposée dans la même estimation. Elle pourra être assortie avec une grande bibliothèque en laiton doré et verre fumé, de forme géométrique en escalier, fabriquée vers 1970 par Romeo Rega (2 000/3 000 €). Serge Moulle jouera la sobriété avec un lampadaire tripode en métal laqué noir, dit simple, édité dans les années 1950 (5 000/8 000 €). Signé Valenti vers 1970, un éléphant de bois recouvert de cuir s'ouvre pour devenir un bar (2 000/3 000 €).
Les arts anciens marqueront les temps forts de cette vente. Côté mobilier, se distinguera un important mobilier de salon d'époque Louis XV en bois mouluré, sculpté et doré à châssis, à décor de fleurettes, rinceaux et feuillages, comprenant une paire de bergères, quatre fauteuils et quatre chaises. Compter 15 000/20 000 € pour pour cet ensemble provenant anciennement de la collection Henry Farman. On s'intéressera encore à un miroir provençal d'époque Louis XV en bois sculpté et doré, à décor de pampres de vigne, fleurs, rinceaux et fronton à coquilles et rinceaux (4 000/6 000 €) et une sculpture en albâtre issu d'un travail de Nottingham au XVe siècle d'un personnage en pied , restée caché depuis longtemps dans un grenier nivernais (2 000/3 000 €). Mais c'est peut-être un grand dessin de Lieven Cruyl décrivant la Construction du Pont du Louvre, Paris juin 1686 qui devrait provoquer la plus belle bataille d'enchères à hauteur de 10 000/20 000 €.
Caron, Chanel, Coty, Dior, Guerlain, Jean-Paul Gaultier, Houbigant, Nina Ricci, Lemoine, Lolita Lempicka, Paloma Picasso, Schiaparelli, Yves Saint Laurent ou encore Worth… Plus de 350 lots illustreront le monde de la parfumerie, des flacons aux objets publicitaires, et des créations anciennes aux plus modernes. En 1949, Fernand Guérycolas a créé un flacon amphore sur piédouche étoilé en cristal incolore doublé overlay blanc, fabriqué par Baccarat pour "Diorama" de Christian Dior (700/900 €). Le "Rêve de Bonheur" de 1925, par G. Lemoine, a été emprisonné dans un très rare flacon en verre incolore, dont la panse ovale, parée d'une rangée de perles encerclant l'étiquette, est coiffée d'un bouchon figurant deux papillons affrontés butinant une fleur. Ce modèle a été dessiné par Julien Viard (700/1 000 €). Des bijoux fantaisie complèteront la sélection.
Pour la 7 e édition du « Parcours céramique », à l'hôtel Belles Rives du cap d'Antibes, seront proposés plusieurs pièces de Pablo Picasso. L'occasion de s'offrir un pichet partiellement émaillé à engobes et gravures modèle Femme du barbu de 1953, édité par Madoura à 500 exemplaires (30 000/40 000 €), ou un vase Visage de profil de la même année, numéroté 51/150 (20 000/30 000 €). Une grande sculpture en terre enfumée, émail et engobes de Roger Capron, Diogène , datée vers 1995, pourrait partir à 8 000/12 000 € et un plat Mythologie blonde réalisé en 1958 par Jean Cocteau, en céramique émaillée et crayons de couleur, édité par Madeline-Jolly et numéroté 4/20, à 2 500/3 000 €. Même le peintre Olivier Debré s'est adonné à cette technique. En témoigne un vase balustre en céramique émaillée, une pièce unique fabriquée par l'atelier d'Augusto Tozzola, à disputer à 4 000/6 000 €.
Bijoux, montres, monnaies, bagages et accessoires de mode
Un lot de six pièces en or de 50 pesos évalué à 10 800/12 000 € partagera la tête de cette affiche avec un diamant solitaire taille moderne de 1,90 ct, couleur GH et pureté VVS1, à 9 000/12 000 €. Il faudra encore débourser 4 000/6 000 € pour une bague en or jaune et or gris sertie d'un diamant central de 1,65 ct dans un entourage carré de saphirs calibrés et 1 500/1 800 € pour un sac Kelly à petit rabat en cuir noir.
Une lampe d'ambiance Pipistrello , dessinée en 1965 par Gae Aulenti (1927-2012) et éditée par Martinelli Luce, est mise à prix à 1 250 €. Un canapé trois places, modèle « « LC2, dessiné en 1928, en cuir noir, numéroté chez Cassina, vers 1970, par le trio Le Corbusier, Perriand et Jeanneret, ne devrait pas partir en deçà de 5 600 €. Une sculpture en marbre sur socle en granit noir de 1972 intitulée Patrocle gisant par Giulio Ciniglia (1931-2007) est attendue pour au moins 4 500 €. Citons encore une enfilade d'Alain Richard (1926-2017), modèle « 802 », de 1958, pour environ 5 000 €.
mardi 07 mai 2024
Publicité (sur le thème de la)
mardi 07 mai - 09:30 (CEST)
10, rue Claude-Bernard - 28630 Chartres (Le Coudray)
Ivoire - Galerie de Chartres - Maîtres Gody-Baubau, Maiche, Rivière
Affiches et plaques émaillées occuperont ce sommaire dédié aux arts de la publicité. Plus de sept cents lots défileront durant cette journée avec à leur tête un thermomètre émaillé pour la "Potasse d'Alsace", édité par Jean Eclats, au décor de cigogne d'après l'artiste alsacien Hansi (500/800 €) et, à la même estimation, un kiosque du Chocolat Menier, du premier modèle de 28 cm de hauteur. La Potasse d'Alsace sera encore présente avec une plaque émaillée ovale estimée 500/800 €. Et une affiche de "la Bicyclette Claude Delage" du dessinateur du début du XXe siècle Mich pourrait être à vous pour 200/300 €.
De petits animaux en calcédoine taillée et gravée en Russie au XX e siècle, estimées 1 500/2 000 € chaque, à une suite de huit chaises pivotantes Tulipe d'Eero Saarinen éditées par Knoll International vers 1980 en aluminium recouvert de rilsan et fibre de verre laquée blanc, dont on attend 3 000/5 000 €, ce programme offrira une belle palette de choix. Les cimaises seront elles aussi richement garnies avec notamment Le ramasseur de poubelles par Henri Manguin, une huile sur papier prévue à 8 000/10 000 €, et un dessin de Maurice Utrillo Le moulin de la Galette à Montmartre de 1934, à la même estimation. Sans oublier une paire de toiles Nature morte aux fleurs et Nature morte aux ronces et papillons peintes par l'artiste marseillais du XIX e , Charles-Joseph Node (2 000/3 000 €).
D’un émail polychrome et or figurant la sybille Europa, fabriqué au XVII e siècle et attribué à Jean ou Joseph Limosin (600/800 €), au plat asymétrique en céramique noire et motifs géométriques colorés, imaginé par George Jouve en 1956 (2 000/3 000 €), il n’y aura qu’un clic. Même diversité côté ameublement, entre une pendule de bronze représentant l'enlèvement d'Europe au XIX e siècle, d'après le modèle de Jean Joseph Saint-Germain (8 000/10 000 €), et une suspension "PH 4" en verre opalin et laiton, créée par Poul Henningsen vers 1930 (mise à prix à 2 500 €). Le charme opèrera avec Madame Barbet de Jouy, immortalisée par Philippe-Auguste Hennequin (1 500/2 000 €). Les amateurs d'argenterie remarqueront une jardinière de Boin Taburet, à décor de médaillons rubanés, tors de lauriers et canaux feuillagés (600/800 €), et onze coupelles fabriquées à Mâcon au XVIII e siècle, ayant pu servir pour des fards et appartenir à un nécessaire de toilette (500/700 €). et qui ont pu accuilir
De grandes signatures de l'après-guerre sont à guetter, à commencer par Sol LeWitt et une gouache de 1996, au format carré de 154 x 154 cm, intitulée Squiggly Brushstrokes. À 120 000/180 000 $, c'est la plus haute estimation du jour. Une Américaine encore : Hélène Frankenthaler (1928-2011) signe un acrylique sur papier saumon, en 1981, une œuvre abstraite sans titre (80 000/120 000 $). Baudelaire , un acrylique sur toile de l'Américano-Allemand Friedel Dzubas (1915-1994), une œuvre monumentale de 160 x 231 cm, ne devrait pas changer de main en deçà de 70 000/80 000 $. La japonaise Yayoi Kusama (née en 1929) est également présente au catalogue avec une petite gouache de 1953, Days , 35,5 x 25,4 cm (50 000/80 000 $). La dernière œuvre à épingler visera Eggs Sugar Honey, une huile sur toile de 1997, une nature morte remarquablement moderne de l'Américaine Janet Fish (née en 1938) à 40 000/60 000 $.
jeudi 09 mai 2024
Affiches de tennis et sport
jeudi 09 mai - 14:00 (EDT)
104, East 25th Street - NY-10010 New York, États-Unis
La maison disperse une collection familiale de plus d'une centaine d'affiches, essentiellement liées au tennis. Les plus hautes estimations reviennent à Edward Penfield avec Western Lawn Tennis Tournament / Kenwood Country Club de 1896 (7 000/10 000 $) et Le Monte Carlo de Roger Broders, vers 1930, à 8 000/12 000 $. On trouve aussi des affiches publicitaires de Wimbledon conçues pour le métro londonien dans les années 1930, avec des œuvres de Frederick Valentine Carpenter pour le tournoi de 1936, d'Eckersley-Lombers pour le tournoi de 1937 et de Phyllis Bray pour le tournoi de 1938 (1 500 à 2 000 $ chacune). Citons encore Leopoldo Metlicovitz et E. & A. Mele & Ci pour Napoli , une affiche art nouveau de 1907 pour la mode vestimentaire en tennis (7 000/10 000 $).
Au Palais des Congrès du Touquet prendront leurs quartiers les arts du XX e siècle. Le chef de file de l'abstraction lyrique, Georges Mathieu, mènera ce cortège avec une toile titrée Énergie rouge II à l'écriture très graphique typique de l'artiste qui pourrait partir à 85 000/100 000 €. On passera à l'abstraction géométrique avec une acrylique sur panneau signée de l'urugayen Carmelo Arden-Quin Elan 1986 dont on attend 8 000/12 000 €. Ensuite, le peintre géorgien Félix Varla se remémorera les moments de bonheur dans son pays natal dans Les musiciens dans la forêt , à batailler à 5 000/7 000 €. Côté design, aux choix une bibliothèque Phoenix de Michele de Lucchi, appartenant au groupe Memphis, réalisée en 1983 en stratifié, métal laqué et verre, annoncée à 8 000/10 000 €, et une paire de fauteuils de Jules Leleu en acajou provenant du salon de lecture des premières classes du paquebot Ile de France en 1949, attendus à 5 000/6 000 €.
Réalisée dans le cadre du Grand Prix Photo de Saint-Tropez, cette vente caritative mettra en vente trente-trois clichés offerts par des artistes contemporains. Le résultat de la vente sera reversé au profit de Mécénat Chirurgie Cardiaque, enfants du monde. Parmi ces photographies, nous mettrons en avant aussi bien un tirage d'auteur signé Dans la brume d'Antonio Gaudencio estimé 1 000/1 500 € qu'un tirage papier de Stéphane Gladieu Porto Novo - Bénin daté du 2 février 2020, dont on attend 5 000/8 000 €. Plutôt habitué aux portraits sur fond noir, Antoine Schneck a changé son modèle dans Juniperus Rigida de 2020, un tirage Pigment Print numéroté 2/8, qui représente cet arbre asiatique à la forme expressive. Compter 5 000/7 000 €. On restera sur ce continent en compagnie de Jean Larivière, photographe fétiche de Louis Vuitton mais aussi artiste habitué des reportages dans le monde entier comme ici la Birmanie où il se rend sous l'égide de l'UNESCO sur le site de Pagan. Prévoir 4 000/6 000 € pour Les petits moines, 1997 - Lac Inle, Birmanie.
lundi 13 mai 2024
Objets de curiosités, monnaies, archéologie, cannes, histoire naturelle
Se déroulant sur toute la journée, cette vente pour bibliophiles se décompose en trois volets équilibrés de quelque 150 numéros chacun. La matinée s’ouvrira sur des autographes - assortis de dessins et de photographies -, qui se prolongeront en début d’après-midi avec des lettres, comme cette missive signée par René Magritte en 1959, garnie d’un profil féminin à l’œil démesurément grand, et occupant les deux tiers du feuillet (3 000/4 000 €). Des lots de cartes à jouer feront la transition avec les livres, qui prendront le relais à 16 h. Une enluminure montrant une femme en prières devant la Vierge à l'Enfant suggère que le commanditaire d’un livre d’heures à l’usage de Rouen, réalisé vers 1470-1480, a été une femme (20 000/25 000 €). Alors que fleuriront les ouvrages d’histoire naturelle, comme le poétique ouvrage de Jean-Baptiste Audebert et Louis-Pierre Vieillot s’intéressant aux oiseaux dorés ou à reflets métalliques, aux grimpereaux et aux oiseaux de paradis (15 000/18 000 €), Charles Baudelaire sera représenté par une rare édition originale des Fleurs du mal (10 000/12 000 €).
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