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C comme camée

Résultat 125 000 EUR
Publié le , par Marielle Brie de Lagerac

Il a traversé les millénaires pour devenir une star au XIXe siècle. Petit objet luxueux en pierre fine ou coquillage, le camée transcende le vêtement porté ou le mobilier précieux. Princes, rois ou empereurs ne s’y sont pas trompés.

Benedetto Pistrucci (1783-1855), Bacchante de profil, vers 1810, camée en fort relief,... C comme camée
Benedetto Pistrucci (1783-1855), Bacchante de profil, vers 1810, camée en fort relief, en calcédoine cerclée d’or et dos en cuivre doré, anneau de suspension, dans son écrin «Spink & Sons Ltd 5-7 King Street St James London», étiquette «Athena – 8/Z… S. Paulo», camée : 8,5 6,5 cm, épaisseur : 1,5 cm, poids brut : 103 g, écrin : 14,5 12,5 cm.
Dimanche 7 juillet 2019. Fontainebleau, Osenat OVV, M. Dey.
Adjugé : 125 000 
Taillés sur des pierres fines, les camées sont, dès l’Antiquité, considérés comme des objets de luxe issus de la glyptique. L’habileté consiste à jouer des différentes strates colorées des pierres pour révéler des motifs et portraits nuancés, en relief et pleins de vie. L’époque médiévale les réemploie dans l’art religieux, attachant aux matériaux des vertus entachées de superstition, devenues croyances désuètes pour les amateurs éclairés de la Renaissance qui admirent plutôt la préciosité et le goût antique. Princes et rois commandent des camées…
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