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T comme Trilobe

Publié le , par Thomas Bravo-Maza

Jeune pousse de la haute horlogerie, la manufacture parisienne Trilobe cultive un goût prononcé pour l’univers cosmique. Excentriques et poétiques, ses montres sans aiguilles invitent à voir le temps autrement.

Logé dans un boîtier titane grade 5, le modèle Une folle journée, bleue, fait danser... T comme Trilobe
Logé dans un boîtier titane grade 5, le modèle Une folle journée, bleue, fait danser heure, minutes et secondes sous un verre saphir bombé laissant apparaître son mouvement automatique en transparence.
© Trilobe
Dans le petit monde de la haute horlogerie, il y a une vingtaine d’années, le temps s’est brusquement accéléré avec le phénomène des «indépendants». Les amoureux de fines mécaniques découvraient de nouvelles têtes et le fruit de leur folle imagination, en marge des marques icônes qui, jusqu’alors, réglaient l’imaginaire horloger. Une révolution copernicienne dans le monde feutré des manufactures  ? Sans doute pas. Mais les créations d’indépendants comme Philippe Dufour, Xhevdet et Rexhep Rexhepi, Beat Haldimann, Laurent Ferrier, Raúl Pagès ou Simon Brette ont atteint des sommets. Leur production artisanale étant extrêmement limitée, les prix se sont envolés. De nouvelles marques «indépendantes» ont poussé comme des champignons en tentant de se faire une place sur ce marché de niche toujours plus concurrentiel où, sans avoir forcément grand-chose à dire, l’on cause «néovintage», où l’on revisite le style «sport chic» des années 1970, poussant «l’hommage» aux designers de l’époque jusqu’à la ligne rouge du plagiat. Mais les amateurs de vrais garde-temps ne sont pas idiots. Dans cette guerre du faux, ils délaissent les indépendants de pacotille et s’enflamment pour les productions les plus audacieuses. C’est sur cette base enthousiasmante que Gautier Massonneau dessine…
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