Ventes à venir

De cette vente online de mode, on retiendra une valise de voyage en toile monogrammée Louis Vuitton (1 000/2 000 €), un sac porté main Lady Dior médium en cuir bleu glacier métallisé micro-cannage, édition limitée de 2015 (1 000/1 500 €), un sac porté main en cuir surpiqué et breitschwanz noir, collection Fendi Selleri,a édition numérotée (même estimation).

Une lampe d'ambiance Pipistrello , dessinée en 1965 par Gae Aulenti (1927-2012) et éditée par Martinelli Luce, est mise à prix à 1 250 €. Un canapé trois places, modèle « « LC2, dessiné en 1928, en cuir noir, numéroté, chez Cassina, vers 1970, par le trio Le Corbusier, Perriand et Jeanneret, ne devrait pas partir en deçà de 5 600 €. Une sculpture en marbre sur socle en granit noir de 1972 intitulée Patrocle gisant par Giulio Ciniglia (1931-2007) est attendue pour au moins 4 500 €. Citons encore une enfilade d'Alain Richard (1926-2017), modèle « 802 », de 1958, pour environ 5 000 €.

D’un émail polychrome et or figurant la sybille Europa, fabriqué au XVII e siècle et attribué à Jean ou Joseph Limosin (600/800 €), au plat asymétrique en céramique noire et motifs géométriques colorés, imaginé par George Jouve en 1956 (2 000/3 000 €), il n’y aura qu’un clic. Même diversité côté ameublement, entre une pendule de bronze représentant l'enlèvement d'Europe au XIX e siècle, d'après le modèle de Jean Joseph Saint-Germain (8 000/10 000 €), et une suspension "PH 4" en verre opalin et laiton, créée par Poul Henningsen vers 1930 (mise à prix à 2 500 €). Le charme opèrera avec Madame Barbet de Jouy, immortalisée par Philippe-Auguste Hennequin (1 500/2 000 €). Les amateurs d'argenterie remarqueront une jardinière de Boin Taburet, à décor de médaillons rubanés, tors de lauriers et canaux feuillagés (600/800 €), et onze coupelles fabriquées à Mâcon au XVIII e siècle, ayant pu servir pour des fards et appartenir à un nécessaire de toilette (500/700 €).  

Quelques dizaines à 2 000 € sont prévus dans cette dispersion destinée aux amateurs de BD et illustrations pour la jeune classe. Une encre de Chine de Jijé pour Tanguy et Laverdure (planche prépubliée dans Pilote et remontée pour sa parution en album en 1982) est ainsi espérée entre 1 000 et 2 000 €, une autre, de Francis Bergese, pour le tome 46 de Buck Danny L'Escadrille Fantôme , enrichie d'une dédicace du dessinateur, tournera autour de 500/800 €. Sont présents également de nombreux carnets de croquis, cartons à dessins, illustrations à l'encre et autres gravures d'Elzbieta Violet (1936-2018) pour lesquels 100 à 400 € sont à prévoir, de même que des illustrations de Jean Sidobre (1924-1988) pour des couvertures de grands classiques de la littérature de jeunesse aux éditions Saint-Clair dans les années 1970.

Un vase balustre de la dynastie Qing, période Qianlong-Jiaqing, au riche décor en cloisonné de dragon kui et fleurs de lotus, nécessitera 20 000/30 000 €. Le vase se compose de trois parties comprenant un bord supérieur au col fin s’insérant dans le corps du vase qui peut se désolidariser de son socle. Également en cloisonné, un socle de la dynastie Qing à décor floral est attendu à 15 000/20 000 €. Du XVIII e siècle, une sculpture de Luohan assis en stéatite est à saisir pour 10 000/15 000 €. Pièces de mobilier, figurines, vases et théières complètent cette vacation de qualité.

De grandes signatures de l'après-guerre sont à guetter, à commencer par Sol LeWitt et une gouache de 1996, au format carré de 154 x 154 cm, intitulée Squiggly Brushstrokes. À 120 000/180 000 $, c'est la plus haute estimation du jour. Une Américaine encore : Hélène Frankenthaler (1928-2011) signe un acrylique sur papier saumon, en 1981, une œuvre abstraite sans titre (80 000/120 000 $). Baudelaire , un acrylique sur toile de l'Américano-Allemand Friedel Dzubas (1915-1994), une œuvre monumentale de 160 x 231 cm, ne devrait pas changer de main en deçà de 70 000/80 000 $. La japonaise Yayoi Kusama (née en 1929) est également présente au catalogue avec une petite gouache de 1953, Days , 35,5 x 25,4 cm (50 000/80 000 $). La dernière œuvre à épingler visera Eggs Sugar Honey, une huile sur toile de 1997, une nature morte remarquablement moderne de l'Américaine Janet Fish (née en 1938) à 40 000/60 000 $.

La maison disperse une collection familiale de plus d'une centaine d'affiches, essentiellement liées au tennis. Les plus hautes estimations reviennent à Edward Penfield avec Western Lawn Tennis Tournament / Kenwood Country Club de   1896 (7 000/10 000 $) et Le Monte Carlo de Roger Broders, vers 1930, à 8 000/12 000 $. On trouve aussi des affiches publicitaires de Wimbledon conçues pour le métro londonien dans les années 1930, avec des œuvres de Frederick Valentine Carpenter pour le tournoi de 1936, d'Eckersley-Lombers pour le tournoi de 1937 et de Phyllis Bray pour le tournoi de 1938 (1 500 à 2 000 $ chacune). Citons encore Leopoldo Metlicovitz et E. & A. Mele & Ci pour Napoli , une affiche art nouveau de 1907 pour la mode vestimentaire en tennis (7 000/10 000 $).

Cette vente verra la dispersion du mobilier du château de Vinzelles et de la succession de Monsieur M. Les arts anciens y auront la part belle avec, notamment, de nombreux meubles XVIII e dont une suite de douze chaises Louis XV en noyer mouluré et sculpté, estampillées « Nogaret à Lyon » (8 000/12 000 €), et une grande commode également lyonnaise et de même époque, à façade arbalète et aux bronzes ciselés à motifs de Chinois et rocaille (2 500/3 000 €). Alentour, une toile attribuée au maître flamand du XVIII e siècle Pieter Snyers, figurant Un homme tenant une coupe et une bouteille de vin devant une nature morte de fruits et de gibiers, peut-être une allégorie du goût (3 000/4 000 €), voisinera par exemple avec une tapisserie d'Aubusson tissée vers 1740 en laine et soie, à décor de verdure animée d'un échassier devant une pagode (3 000/3 500 €).

Entièrement dédiée à la porcelaine de Chine, cette vente met en vedette une partie de service de la famille rose à décor de fleurs comprenant 58 pièces (12 000/18 000 €). Un vase du XVII e siècle, à décor bleu et blanc de lettrés dans un paysage, est évalué 4 000/6 000 €, quand un bol de même couleur figurant papillons et criquets parmi les feuilles, époque Kangxi, se négociera à 2 000/4 000 €. Nombre de vases, coupes, figurines et panneaux sont proposés, dans des prix démarrant à 50/80 € et jusqu’à 3 000/4 000 €.

Des objets de collection et de curiosité afficheront des provenances variées. Du Nigeria proviendra une paire de statuettes de jumeaux Ibeji des Yorubas en bois sculpté, soit un homme et une femme ornés de leurs parures protectrices. 2 000/3 000 € sont attendus pour ces pièces provenant de la collection Mikael Neele. On se rendra ensuite en Égypte avec une tête ptolémaïque en diorite ou granit, représentant un pharaon (1 500/2 000 €), puis en Grèce en compagnie d'une hydrie du V e -IV e siècle av. J.-C. : en terre cuite à engobe noir et rouge rehaussé de blanc, celle-ci est à motifs de palmettes et d'un encadrement formé par deux colonnes à chapiteaux ioniques surmonté d'un fronton, avec au centre un profil de femme (1 500/1 800 €). 

L’éphémère État du Katanga dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo reprend vie via un recueil de spécimens de billets de banque émis par la Banque nationale du Katanga à Élisabethville en 1962 (2 400/3 000 €). Un lot de monnaies françaises présentées dans un album se monnaiera 2 000/3 000 €, et une plaque brodée de paillettes et de fils d’argent de l’ordre du Saint-Esprit requerra 2 500/3 000 €. Un insigne de chevalier en argent et émail de l’ordre de la Couronne de fer, institué en 1805, s’épinglera en échange de 2 250/2 500 €.

Des tableaux anciens ouvriront le bal, à l'image de ce beau Portrait d’homme à l’armure dans un paysage , dans le goût de Peter Lely, qui devrait récolter 2 000 à 3 000 €. Pour le même prix, on pourra aussi emporter une toile titrée Colis fragile , représentant deux chiots sortant d’une caisse, signée « F. Olaria ». À 1 000/1 500 € suivra le Portrait présumé d'Annet Dufraisse (1672-1709) , par un artiste de l'école française du XVIII e siècle œuvrant dans l'entourage de Nicolas de Largillierre. Du côté du mobilier se détacheront deux pièces issues d'un travail de port : tout d'abord une commode bordelaise très galbée du XVIII e siècle, en noyer teinté acajou (environ 2 000 €), et ensuite un scriban tout aussi bordelais, d’époque Louis XV et réalisé en bois fruitier, galbé toutes faces (1 000/2 000 €).

La Thaïlande domine cette vente avec une paire d’ornements de temple en bronze doré du XVIII e ou XIX e siècle, à l’effigie d’adorateurs agenouillés, prisée 6 000/10 000 €. De la Chine des Tang, un cheval en terre cuite arborant une selle rouge caracolera en échange de 5 000/8 000 €. Plus récente puisque de la dynastie Ming, une figure en bronze de Manjushri, assis en méditation, atteindra l’éveil à 5 000/7 000 €. Enfin, en provenance du Japon, signalons un okimono en ivoire de la fin du XIX e siècle, à l’apparence d’un satsuma partiellement pelé révélant la chair du fruit (1 500/2 000 €).

L’Antiquité domine cette vente, avec les 220 000 € attendus d’un candélabre en argent de l’époque augustéenne. Il est suivi de près par une tête en marbre archaïque de la moitié du VI e siècle av. J.-C. (90 000 €). De la Grèce, une péliade attique à figure rouge représentant Pénélope (vers 450 av. J.-C.) se monnaiera 20 000 €. Vases de Chine, orfèvrerie, porcelaine et art religieux complètent la vacation.

En un seul lot sera vendu l'entier mobilier d'un château-hôtel-restaurant de la Drôme provençale. La mise à prix sera de 60 000 €. À 14 h 30 s'annoncera également une impressionnante Porsche 911 Targa 4 GTS de 2019, affichant 35 953 km au compteur, dont on attend 95 000/110 000 €.

Les créations des plus grands designers scandinaves sont proposées dans cette vente, qui célèbre le centenaire de Firma Svenkst Tenn à travers une sélection spéciale dont la commode Flora de Josef Frank, modèle n° 1050, en placage d’acajou tapissé de dessins de la flore de Lindman, 1972 (70 000/85 000 €) est le point d’orgue. La vente comprend également un grand nombre de meubles du célèbre designer Axel Einar Hjorth (de 1 800 € à 25 000 €) ainsi que des tapis de Märta Mås-Fjetterst (1 300 € à 3 500 €). Des montres Rolex, Cartier, Patek Philippe et autres concluent la vente.

Les amateurs de grands vins seront comblés par cette session, entraînée par une caisse de 2009 de dix bouteilles du domaine de la Romanée-Conti pour 45 000/60 000 €. Celle ci comprend une romanée-conti, deux la-tâche, un richebourg, deux romanée-saint-vivant, deux grands-échézeaux et deux échézeaux. Une autre caisse identique de dix bouteilles, mais de 2010, devrait s'envoler à 40 000/60 000 €. À 12 000/15 000 €, une romanée-conti au millésime de 1985 sera débouchée, tandis qu'une autre de 1980 nécessitera 6 000/8 000 €. Suivront deux bouteilles d'échézeaux par Henri Jayer de l'année 1983 moyennant 4 000/6 000 €. Pour un tarif similaire, une caisse de douze bouteilles du domaine Comte Georges de Vogüé sera vôtre, comprenant six chambolle-musigny « Les Amoureuses » de 1992, et six autres de 1989. Enfin, quatre bouteilles de bienvenues-bâtard-montrachet, grand cru du domaine Leflaive en Côte de Beaune, vendangées en 1989, s'échangeront pour 3 000/5 000 €.

C'est un vase ou aspersoir d'époque Qianlong (1735-1796) qui dominera cette session asiatique. 9 000/11 000 € sont à envisager pour cette porcelaine rouge de fer à décor de pétales, fleurs de lotus et feuilles de bananier. On poursuivra dans les arts chinois avec un petit cabinet Guanpixiang du XVII e en bois laqué incrusté de pierres dures et de nacre, à motifs d'oiseaux perchés sur des branchages fleuris émergeant de rochers (6 000/8 000 €), et un brûle-parfums de temple en bronze, orné de frises de personnages (800/1 200 €). Du Japon, on admirera un petit coffre namban du début du XVII e en bois au couvercle bombé, les panneaux délimités par des frises de motifs géométriques incrustés de nacre et décorés en laque or sur fond brun de fleurs et de feuillages ; compter 2 000/3 000 €.

Griffée Audemars Piguet, une montre chronographe, modèle "Jules Audemars", référence 25859 ST, trouvera preneur à 8 000/12 000 €. Elle est suivie par une montre de dame Chopard, modèle LUC, en or jaun,e au cadran en malachite et lunette sertie de diamants taille brillant (1 400/6 500 €). Vient ensuite une boîte en or jaune de forme rectangulaire légèrement incurvée sur les côtés et à motif tressé façon vannerie (4 600/5 200 €).

Une Rolex Cosmograph Daytona pour homme en acier inoxydable, référence 6265 vers 1975, se glissera au poignet en échange de 40 000/60 000 €. Toujours pour le poignet, mais pour les dames cette fois-ci, un bracelet souple art déco avec motifs en arc et fermoir à clapet invisible, serti géométriquement de 120 diamants baguette et 48 rubis ovales, est espéré à 30 000/50 000 €. Le joaillier Arnaldo Pomodoro se distingue avec une chaîne en or arborant en son centre un pendentif bicolore (or jaune et blanc) structuré en plusieurs parties et de forme cylindrique, une pièce unique qui trouvera preneur pour 30 000/35 000 €. De style néo-égyptien, une broche en émail et or rose et jaune d’un scarabée ailé en cabochon d’améthyste avec serpents uraeus, en émail, diamants et rubis, changera d’écrin pour 800/1 200 €.

800/1 200 € sont requis d’un service de 78 pièces en porcelaine suédoise de la firme Röhrstrand OstIndia. Il est suivi de près par une collection de 24 pièces de dix florins des Antilles néerlandaises, millésime 2001, présentée dans une cassette en bois (600/800 €). Les amateurs de photographies de mode se tourneront vers un exemplaire du magazine Visionaire – Fashion Loane n° 18 de 1996, une édition limitée à 2 500 exemplaires, présentée dans un portfolio Louis Vuitton en cuir (600/800 €).

Les arts décoratifs de toute époque se côtoient dans cette vente emmenée par une rare cassette en argent gravé et plaques d’agate mousse par Josef Hoffmann (200 000/250 000 €) et un pot à thé « MT 49/ME 8 » en maillechort, avec poignée en bois noirci, par Marianne Brandt (même estimation). Un pot couvert en argent et ivoire, travail nurembergeois de 1688-1692, requerra 35 000/40 000 €. L’une des pièces les plus anciennes est un panneau de cuivre émaillé triangulaire des années 1530 figurant La Peste sur Pergale par le Maître de l’Énéide, actif à Limoges (30 000/40 000 €). Une étonnante assiette à dessert de Manufacture royale de porcelaine de Meissen vers 1746, au décor de fruits et branchages en fort relief, est évaluée 20 000/25 000 €.

Se déroulant sur toute la journée, cette vente pour bibliophiles se décompose en trois volets équilibrés de quelque 150 numéros chacun. La matinée s’ouvrira sur des autographes – assortis de dessins et de photographies –, qui se prolongeront en début d’après-midi avec des lettres, comme cette missive signée par René Magritte en 1959, garnie d’un profil féminin à l’œil démesurément grand, et occupant les deux tiers du feuillet (3 000/4 000 €). Des lots de cartes à jouer feront la transition avec les livres, qui prendront le relais à 16 h. Une enluminure montrant une femme en prières devant la Vierge à l'Enfant suggère que le commanditaire d’un livre d’heures à l’usage de Rouen, réalisé vers 1470-1480, a été une femme (20 000/25 000 €). Alors que fleuriront les ouvrages d’histoire naturelle, comme le poétique ouvrage de Jean-Baptiste Audebert et Louis-Pierre Vieillot s’intéressant aux oiseaux dorés ou à reflets métalliques, aux grimpereaux et aux oiseaux de paradis (15 000/18 000 €), Charles Baudelaire sera représenté par une rare édition originale des Fleurs du mal (10 000/12 000 €).

Cette vente généraliste, dont certains lots sont vendus en la forme judiciaire, attirera l’attention vers les cimaises, grâce à un thème caravagesque : L'Enfant aux écrevisses avec une jeune fille et un chat , une toile peinte vers 1640 (20 000/30 000 €). Le reste de la vente sera rythmé par une pendule squelette en forme de lyre d’époque Louis XVI, surmontée par le masque d’Apollon et dont le cadran a été signé par Jean Simon Bourdier (5 000/7 000 €). Tobie prêtant de l’argent à Gabriel , sculpté par Pierre Le Gros le Jeune au Mont-de-Piété, à Rome, vers 1702-1705, a été repris en sanguine par Edme Bouchardon (2 000/3 000 €). Une plaque d’ardoise a été choisie par Maurice Prost pour figer l’image d’une tête de panthère, figurée de profil et en bas relief (2 500/3 500 €).

Si un diamant coussin de 2,69 ct, encadré de baguettes, sera classiquement passé au doigt moyennant quelque 17 500 €, la pierre se mettra au service de la fantaisie en alternant avec des émeraudes calibrées pour composer les rayures d’une bague ombrelle en platine (environ 3 500 €). Elle fera également scintiller de longs pendentifs d’oreilles en or gris, à motifs de tonneaux rehaussés de lignes de rubis (autour de 2 900 €). Alors qu’un serpent ciselé en or s’enroulera autour d’un bras (4 000/4 500 €), un papillon serti de diamants se posera sur un corsage (2 800/3 000 €). On pourra y épingler un clip « tête de Maure », fabriqué par Cartier dans les années 1930-1940. À l’extrémité d’un long cou paré d’un bijou d’or jaune, le visage d’émail noir, arborant des boucles d’oreilles en semence de perles, porte un turban laqué blanc garni de corail (4 500/5 000 €).

45 lots d’autographes et de manuscrits seront signés par le duc de Saint-Simon, Chateaubriand, Victor Hugo, Zola, Pauline Viardot, Colette ou encore Georges Brassens. Du XVI e siècle à nos jours, la collection de Daniel Lambert sur le Dauphiné, réunissant quelque 200 livres et manuscrits, sera dispersée. Les bibliophiles remarqueront ensuite l'un des 20 exemplaires de tête sur vélin d'Arches, de Farandole , un poème de Jean Proal, enrichi par 14 dessins originaux signés Hans Hartung, en 1970 (4 500/6 000 €). Plus de 70 lots d’estampes fermeront la marche, emmenées par la Mujer con abanico II , une eau-forte, aquatinte en couleurs et collage de Manolo Valdés, en 2007 (10 000/15 000 €). Andy Warhol a mis un autre accessoire en avant dans une sérigraphie sur papier Moulin du Verger de 1984, intitulée Sandal (7 000/10 000 €). Foujita, Dalí, Alechinsky, Poliakoff, Chillida, Combas, Vasarely ou encore Murakami seront présents.

Cette vente présente une riche sélection d'œuvres internationales d'artistes tels que Marino Marini, Alexander Calder, Lin Fengmian, Francis Newton Souza, ainsi que des gravures d'Andy Warhol et de Marc Chagall. Parmi elles, citons un Marylin Monroe d’Andy Warhol, impression couleur numérotée 24/250 (86 000/129 000 €), une huile, gouache, tempera et encre sur papier d’un Cavalie r, 1955, de Marino Marini (même estimation), un Vase de fleurs à l’huile sur carton de Francis Newton Souza, 1958 (43 000/60 000 €) et La Guerre , une huile sur toile de 1958 par Miodrag Djuric Dado (43 000/52 000 €).

Né à Saint-Sauveur-le-Vicomte dans le Cotentin, enseignant au collège Stanislas à Paris puis maître de conférences de littérature anglaise à l'université de Caen, passionné de musique – de Maurice Ravel notamment –, Joël Dupont avait réuni une bibliothèque au sein de laquelle les ouvrages anciens classiques – Boileau, Fénelon, Voltaire, Molière, madame de Sévigné, Rabelais – côtoyaient les ouvrages XIX e – de Baudelaire à Walter Scott – mais surtout ceux de Colette – dont cette année marque le 70 e anniversaire de la mort – et de Jules Barbey d'Aurevilly, natif comme lui de la même bourgade normande. C'est cette bibliothèque, dont les ouvrages se négocieront d'une centaine à 3 000/5 000 €, que les amateurs découvrent ici, quelques mois après le décès de Joël Dupont.