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Valérie Guillaume, capitaine du vaisseau Carnavalet

Publié le , par Marie-Laure Castelnau

Le plus ancien musée de la Ville de Paris ouvre à nouveau ses portes, dans un bâtiment entièrement rénové et des collections mises en valeur. Pour sa directrice, à Carnavalet, tout a changé et rien n’a changé.

Valérie GuillaumeDR Valérie Guillaume, capitaine du vaisseau Carnavalet
Valérie Guillaume
DR
Quel était l'objectif initial de ce chantier  ? Ce projet, dont le coût s’élève à 58  M€, est très vaste. Il se décompose en deux parties. L’une sera visible par ceux qui pénétreront dans le musée et en admireront le nouveau parcours de visite, les collections permanentes et les bâtiments restaurés, ainsi que les espaces accessibles à tous les publics. En coulisse, une partie invisible mais tout aussi importante a été accomplie  : un travail considérable sur les contenus proposés par les différentes bornes multimédia a été réalisé. Nous avons aussi désormais des réserves aux normes, rationalisées, des collections informatisées et numérisées, des salles de prises de vue, une salle de transit, l’une de quarantaine, un atelier d’encadrement et un autre de restauration. Bref, tous les équipements dont un musée actuel doit être doté. Quelle est la particularité de Carnavalet  ? Dans ce musée, le plus ancien de la capitale, s’écrit depuis 1880 l’histoire de Paris, du Néolithique à nos jours, avec un récit équilibré entre la vie politique et culturelle de la cité. Installées dans deux splendides hôtels particuliers du Marais, celui des Ligneris, où vécut Madame de Sévigné, et l’hôtel Le  Peletier de Saint-Fargeau, nos collections sont connues…
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