Créé en Tasmanie par l’Australien David Walsh, le Museum of Old and New Art fête son dixième anniversaire. Tel un musée du futur, ce fief culturel, en constante évolution, offre une expérience hors norme.
On dit qu’on y entre comme dans le tombeau d’un pharaon. Que ses trésors, embrassant toutes les époques, défient le temps. Le Museum of Old and New Art (Mona) n’a que 10 ans mais son histoire tient déjà d’une légende. À Hobart, sur un domaine de 3,5 hectares, creusé dans la roche tasmanienne, ce musée privé, fondé par le collectionneur David Walsh, se veut une invitation à un voyage initiatique, introspectif, émotif et sensuel où les repères se brouillent pour susciter curiosité et réflexion. Déjà, en 2014, l’exposition parisienne « Le théâtre du monde », orchestrée à la Maison Rouge par Jean-Hubert Martin, en livrait l’esprit, le ton et la teneur. Présentées sans hiérarchie ni chronologie, les œuvres emblématiques de la collection Walsh bouleversaient les conventions muséales habituelles, proposant d’inattendus rapprochements formels, sensibles et philosophiques entre art ancien, art tribal et création contemporaine. Tel est, depuis une décennie, le propos que défend le Mona. Soutenu d’une active politique d’acquisitions, nourri d’expositions audacieuses, de créations in situ et, autour d’elles, d’incessantes extensions de ses espaces, son mouvement constant rend…
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