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Trésors cachés

Publié le , par Valentin Grivet

Constituée de dons et de legs, la collection municipale de Concarneau réunit plus de 400 œuvres des XIXe et XXe siècles, signées Alfred Guillou, Charles Fromuth, Pierre de Belay, Mathurin Méheut… Actuellement conservée en réserve, elle mériterait un lieu pérenne dédié à sa présentation.

Achille Granchi-Taylor (1857-1921), Le Pêcheur de raies, huile sur toile, 92,5 x 125 cm.... Trésors cachés
Achille Granchi-Taylor (1857-1921), Le Pêcheur de raies, huile sur toile, 92,5 x 125 cm.
© Collection municipale de Concarneau
Dans les dernières décennies du XIX e  siècle, Concarneau est un foyer artistique important. La cité finistérienne attire de nombreux peintres, français et étrangers, certains de passage  le temps de quelques nuits à l’hôtel des Voyageurs , d’autres qui s’y installent durablement comme l’Américain Charles Fromuth ou le Néo-Zélandais Sydney Thompson, qui y vivra près de quarante ans. Cette «colonie» d’artistes n’est pas la même que celle qui envahit le village de Pont-Aven, situé à quelques kilomètres seulement. «Ce sont deux mondes différents, il y a une sorte de rivalité qui reste difficile à expliquer», précise Carole Cosquer, responsable du service du patrimoine de la ville, chargée entre autres de la collection municipale, riche de plusieurs centaines de peintures, gravures et dessins. «À Pont-Aven, dans le sillage de Paul Gauguin, les artistes sont dans la recherche, l’avant-garde, avec la mise au point du synthétisme. À Concarneau, l’art n’est pas théorisé. Les peintres sont là pour produire sur le motif, mais dans la lignée d’une tradition…
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