Alors que l’édition printanière de Tefaf New York s’apprête à ouvrir ses portes, retour sur les heurs et malheurs des relations entre la fondation Tefaf et ses associés américains.
Depuis sa création, en 1988, Tefaf est devenue la Mecque des foires classiques. Une fois par an, les plus grands collectionneurs se donnent rendez-vous à Maastricht, aux Pays-Bas, pour un week-end. Entre tableaux de maîtres, arts premiers et mobilier estampillé, l’élite européenne se retrouve dans les allées fleuries de tulipes des halles impersonnelles du MECC transformées en véritable musée. Dès lors, la fondation Tefaf s’est sentie prête à relever un plus grand défi, celui de son expansion internationale. Largement reconnue en Europe, la Tefaf ne jouit pas de la même aura aux États-Unis, première étape logique pour son développement. Les défis étaient nombreux, à commencer par la recherche de l’emplacement idéal pour une manifestation aussi prestigieuse. Il existe trois grandes villes pour l’art aux États-Unis : New York, Miami et Los Angeles. Les deux dernières sont intimement liées à l’art contemporain, et si New York abrite de nombreux collectionneurs traditionnels,…
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