La Société des Amis du Louvre clôt l’année en beauté avec l’acquisition de L’Âme brisant les liens qui l’attachent à la terre de Prud’hon, le « dernier » et plus grand tableau de l’artiste, classé Trésor national en mai 2018.
Dans quelques semaines, L’Âme brisant les liens qui l’attachent à la terre rejoindra Delacroix dans les « rouges » de l’aile Denon, où le musée du Louvre pourra désormais présenter l’ensemble des principaux jalons de la carrière de Prud’hon, comme s’en réjouit Sébastien Allard : « C’est un tableau que nous suivions depuis de nombreuses années, en particulier Sylvain Laveissière, qui l’avait fait restaurer au moment de la rétrospective de l’artiste, «Prud’hon ou le rêve du bonheur», au Grand Palais et au Metropolitan Museum of Art en 1997-1998. » Inventorié à la mort du peintre dans l’atelier de Charles-Pompée Le Boulanger de Boisfrémont, chez lequel il s’était installé les derniers mois, acquis à sa vente après décès par Pierre-Félix Trézel, l’un de ses élèves, l’œuvre passa ensuite entre les mains d’Eugène Devéria puis dans celles de François Marcille, chez qui Delacroix justement l’avait vue. «On voit dans la collection de M. Marcille, écrit le peintre dans la Revue des Deux Mondes , un tableau de grandes dimensions qui est l’un des tristes fruits de ses travaux de cette époque, lesquels, loin de tromper ses souvenirs, l’y ramenaient, comme on voit, de plus en plus. Il a représenté dans…
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