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P comme papier peint, au XIXe siècle

Publié le , par Marielle Brie de Lagerac

Au XIXe siècle, la révolution industrielle déroule ses innovations jusque sur les murs. Sauf pour la production de luxe, le papier peint quitte une production artisanale pour adhérer aux intérieurs de toute la société.

« Réjouissances populaires aux Champs-Élysées à l'occasion de la fête du roi », papier... P comme papier peint, au XIXe siècle
« Réjouissances populaires aux Champs-Élysées à l'occasion de la fête du roi », papier peint panoramique, manufacture Velay, vers 1825, sept lés montés en paravent, chacun : 53 x 195 cm.
Paris, Drouot, 17 mai 2013. Brissonneau SVV, Daguerre SVV. M. Maraval-Hutin.

Adjugé : 5 000 
En 1793, une loi enjoint les fabricants de papier peint à déposer les motifs qu’ils créent sous forme d’échantillons à la Bibliothèque nationale. Car à mesure que les manufactures se multiplient à Paris et ailleurs, le plagiat suscite la plus vive inquiétude dans un secteur où le dessin est roi. L’initiative est soutenue par les manufactures parisiennes ainsi que celle de Zuber (voir l'article  Zuber, l’art du papier peint de la Gazette n°  27 du 12  juillet 2019, page  132), près de Mulhouse. En cette fin de XVIII e   siècle, elles sont à la pointe de l’innovation et, en fait de motifs, s’apprêtent à leur donner une toute nouvelle dimension. Alors que le Grand Tour promène la jeunesse aisée, la recherche d’évasion et d’exotisme trouve avec le papier peint une forme sédentaire et abordable. Présentés comme des « paysages » dans la lignée de la tradition picturale, les panoramas…
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