Disparu en 2005, le peintre, auteur et scénographe Gilles Aillaud laissait derrière lui quelque 350 toiles réalistes et critiques. Le Centre Pompidou s’attarde sur ses scènes de zoo, cruelle invention de la société du spectacle.
Aussi vrais que nature, lions et rhinocéros font triste mine derrière la vitre du musée. L’impression donnée depuis la rue, le long de la fontaine Stravinsky, est de près redoublée face à ce vieux phoque aux yeux humides, seul au monde dans une piscine glauque. Venue d’une collection particulière – comme la plupart des œuvres réunies là grâce au précieux concours de la galerie Loevenbruck –, Intérieur vert est la première d’une quarantaine de toiles hyperréalistes de Gilles Aillaud (1928-2005), mis à l’honneur au Centre Pompidou. Leur sujet quasi unique, des bêtes en…
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