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Les animaux de Gilles Aillaud au Centre Pompidou

Publié le , par Virginie Huet

Disparu en 2005, le peintre, auteur et scénographe Gilles Aillaud laissait derrière lui quelque 350 toiles réalistes et critiques. Le Centre Pompidou s’attarde sur ses scènes de zoo, cruelle invention de la société du spectacle.

Gilles Aillaud, Les Pingouins, 1972, huile sur toile, 201,5 x 130 cm, musée d’art... Les animaux de Gilles Aillaud au Centre Pompidou
Gilles Aillaud, Les Pingouins, 1972, huile sur toile, 201,5 130 cm, musée d’art contemporain, Marseille.
© Adagp, Paris, 2023 - Photo © Ville de Marseille, Dist. RMN-Grand Palais / Benjamin Soligny / Raphaël Chipault

 
Aussi vrais que nature, lions et rhinocéros font triste mine derrière la vitre du musée. L’impression donnée depuis la rue, le long de la fontaine  Stravinsky, est de près redoublée face à ce vieux phoque aux yeux humides, seul au monde dans une piscine glauque. Venue d’une collection particulière – comme la plupart des œuvres réunies là grâce au précieux concours de la galerie  Loevenbruck –, Intérieur vert est la première d’une quarantaine de toiles hyperréalistes de Gilles Aillaud  (1928-2005), mis à l’honneur au Centre Pompidou. Leur sujet quasi unique, des bêtes en…
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