Catherine de Médicis à Chenonceau, Marguerite d’Autriche à Brou : les femmes de la Renaissance, mécènes et protectrices des arts, sont à l’honneur dans plusieurs expositions.
La Renaissance parle d’un siècle où les femmes règnent. Formant les futurs princes et fines politiques, elles sont, plus encore, de grands mécènes et des gardiennes des arts. Nées pour faire des mariages de raison et pour donner de beaux et forts enfants à leurs époux, elles feront bien plus. Prenant leur place dans le concert européen, elles protègent les arts et les écrivains et prennent position dans le conflit des religions. Dans un article rédigé en 2000, Éliane Viennot, professeure émérite de littérature française à l’université Jean-Monnet de Saint-Étienne, en avait dressé un bref état. Elle y relevait également que, pour nombreuses qu’aient été les femmes de pouvoir et les penseuses au temps de la Renaissance, peu d’entre elles avaient véritablement fait l’objet de recherches approfondies et qu’il ne fallait pas oublier que ces dernières dissimulaient une «dégradation générale des droits des femmes consécutive à la réintroduction du droit romain», un «effondrement du marché du travail féminin» et «une flambée de haine que constitue la chasse aux sorcières». Toute médaille a son revers… 2019 s’annonce néanmoins festive pour la Renaissance, particulièrement en Val de Loire avec les commémorations célébrant la mort de Léonard de Vinci, il y a cinq cents…
com.dsi.gazette.Article : 5111
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