Au nombre de 57 cette année, contre 52 en 2019, les marchands hexagonaux sont les seuls présents dans toutes les catégories de la foire néerlandaise. Ils se distinguent aussi par leur moyenne d’âge et incarnent une nouvelle génération dynamique.
Si parmi les 285 stands de la Tefaf, les marchands français tiennent le haut du pavé, ils le doivent en grande partie à leur spécialisation. Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait un hasard si Mathieu Néouze, 44 ans, après avoir exposé lors de l’édition précédente au showcase de la Tefaf – cinq galeries émergentes sont sélectionnées sur dossier chaque année pour participer à un tarif très attrayant autour de 10 000 € –, a tout de suite été admis pour intégrer la foire. Le marchand de la rue de la Grange-Batelière s’est fait un nom grâce à son goût pour la sculpture en céramique et pour une peinture pour le moins hétérodoxe : de la fin du XIX e en début du XX e . Il expose d’ailleurs, cette année à Maastricht, un portrait en grès émaillé de Niels Hansen Jacobsen, ou encore un masque – en grès également – de Jean Désiré Ringel d’Illzach et Émile Muller.…
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