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La boiserie, une affaire de famille

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Guillaume Féau raconte avec passion l’histoire de la maison familiale et livre ses engagements pour la faire rayonner dans le XXIe siècle, sous toutes les latitudes.

Guillaune Féau devant l’un des panneaux de la Boiserie aux continents de Ledoux.... La boiserie, une affaire de famille
Guillaune Féau devant l’un des panneaux de la Boiserie aux continents de Ledoux.
© féau & cie
Il y a rarement de hasard dans le monde du patrimoine et des grands ateliers. La passion est une potion magique dont le fluide coule dans les veines par héritage. L’adage se vérifie une nouvelle fois avec Guillaume Féau, fils et petit-fils de décorateurs. Dans ce «jeu de famille», on demande Guy, le grand-père. Dans les années trente, jeune homme bien né, il travaille avec l’ensemblier Jean Pascaud et souhaite se vouer à la décoration, mais son père en décide autrement. Un décorateur chez les Féau, c’était impensable… Il regagne alors le sillon tracé par sa généalogie et devient homme d’affaires. Néanmoins, pour soigner sa frustration, il fréquente assidûment la salle des ventes,  son petit-fils dira même qu’«il vivait à Drouot !»  et encourage son fils Joël à emprunter la voie qui lui avait été interdite. Celui-ci se fait engager chez Jansen, y accomplit ses premières armes sous l’œil attentif et bienveillant de son père et lorsqu’en 1963, la maison Grellou est à vendre, ils n’hésitent pas. Les Féau s’apprêtent à écrire leurs premières lignes dans le monde de la décoration. La visite de cette maison historique convie à un retour dans l’atmosphère fébrile de la seconde moitié du XIX e  siècle. Le baron Haussmann…
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