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L’OMM, une percée anatolienne sur le monde

Publié le , par Zaha Redman

Dans le centre historique d’Eskisehir, ville du nord-ouest de la Turquie, l’Odunpazari Modern Museum abrite la collection d’art contemporain de l’entrepreneur Erol Tabanca, dans un bâtiment résolument moderne.

L’Odunpazari Modern Museum, image de synthèse, par Kengo Kuma & Associates. L’OMM, une percée anatolienne sur le monde
L’Odunpazari Modern Museum, image de synthèse, par Kengo Kuma & Associates.
© Naaro
L’ouverture quasi synchrone d’Arter, la nouvelle vitrine artistique de la fondation Vehbi  Koç à Istanbul, et de l’Odunpazari Modern Museum (OMM) à Eskisehir, à mi-chemin entre la Sublime  Porte et Ankara, est une échéance majeure de la scène culturelle turque. D’autant qu’elle a coïncidé avec le lancement de la 16 e   édition de la Biennale d’Istanbul. L’industriel Vehbi Koç  (1901-1996) avait mis sur pied la plus importante collection d’art privée du pays, et l’inauguration du nouveau siège de sa fondation, tout près de la place  Taksim, marque le cinquantenaire de cette dernière. S’il s’agit en quelque sorte du redéploiement d’une institution bien établie, le vernissage de l’OMM, quant à lui, relève d’une dynamique différente à bien des égards (plus récente), mais les deux événements confirment que la culture reste une force majeure en Turquie. On dirait même que l’art contemporain apporte à la société des énergies primordiales dans la période pesante que la République connaît actuellement. Musée privé, l’OMM a été créé par…
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