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L’art brut Made in America

Publié le , par La Gazette Drouot

la création autodidacte des Amériques est un phénomène dont l’identité aura mis, entre marché et institutions, plusieurs décennies à être définie. En 2018, il a enfin trouvé son moment

Thornton Dial, History Refused to Die, 2004, 221 x 259 x 58,4 cm, tiges et racines... L’art brut  Made in America
Thornton Dial, History Refused to Die, 2004, 221 x 259 x 58,4 cm, tiges et racines de gombo, vêtements, dessins collagés, étain, fil de fer, acier, panneau de bois Masonite, chaîne en acier, émail, bombe de peinture
© Metropolitan Museum of Art, New York, don de la of Souls Grown Deep Foundation (collection William S. Arnett, 2014).
Aux États-Unis, la question de la définition de l’art brut américain ne s’est posée que récemment. Un nouveau débat dont se sont saisis aussi bien les organisateurs d’expositions que les galeristes, les collectionneurs ou les critiques d’art. Cela, alors même qu’un marché spécialisé de l’art brut et de l’art outsider existe depuis les années 1970. Un marché de dimension internationale, notamment animé par des œuvres de créateurs des Amériques dont la valeur, au fil des ans, s’est considérablement accrue. Parallèlement, ces dernières années, la fortune critique identitaire de ces pièces s’est développée, en même temps qu’elle s’est popularisée, notamment au sein du marché de l’art. Si les créations de leurs homologues européens donnent à voir les mondes fantastiques intérieurs nés de leur imagination, les artistes «bruts» des États-Unis, et plus largement du Nouveau Monde, y compris des Caraïbes, proposent fréquemment des dessins, des peintures, des assemblages et même de grands «environnements» qui font référence…
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