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François Boisrond, mousquetaire discret de la figuration libre

Publié le , par Harry Kampianne

Moins médiatique que ses confrères et amis Hervé Di Rosa et Robert Combas, cet enfant du cinéma n’en cultive pas moins dans son nouvel atelier normand une réflexion constante sur la peinture et l’histoire de l’art.

© Harry Kampianne François Boisrond, mousquetaire discret de la figuration libre
© Harry Kampianne
C’est avec une voix de baryton teintée d’humour pince-sans-rire qu’il lance  : «Je suis un titi parisien du 16 e   qui, passé la soixantaine, a eu envie de se mettre au vert. J’étais fatigué d’enseigner aux Beaux-Arts, chose que je faisais depuis vingt-deux  ans. J’ai profité du confinement pour prendre ma retraite.» Mais François Boisrond est avant tout un amoureux sans modération de la peinture et de l’image. «Je n’aime pas l’art abstrait, ajoute-t-il  : je n’imagine pas faire autre chose que de la figuration libre, et être libre, pour moi, c’est aussi peindre un sujet pourquoi pas classique et très travaillé. Dès le milieu des années  1980, j’ai voulu être plus réaliste dans mes sujets, avec un regard plus prononcé sur les grands maîtres, et j’ai commencé à multiplier mes visites au Louvre.» De cet engouement est né en  2011, lors de la 10 e   édition de la Nuit blanche, une première série nommée «Passion», inspirée d’un film-essai de Jean-Luc Godard ( Scénario du film Passion , 1982) dans lequel le cinéaste aborde la genèse de la création et revisite les chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art. François Boisrond décide ce soir-là de peindre une gigantesque toile devant le public, tandis qu’un bout-à-bout…
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