La présidente de l’Institut français s’emploie à repenser les actions d’une politique diplomatique centenaire, en s’engageant vers la transition écologique et l’égalité hommes-femmes. Dans un esprit de construction commune avec ses partenaires et son réseau.
Opérateur de la politique extérieure culturelle de la France, sous la tutelle des ministères de la Culture, des Affaires étrangères et de l’Europe, l’Institut français possède une variété de missions couvrant une multitude de secteurs : promotion de la culture française (arts visuels et de la scène) dans le monde, soutien aux industries culturelles et créatives (ICC) hexagonales, valorisation de notre langue et amplification de l’action du réseau culturel national à l’étranger. Un programme aux mille connexions, dont Eva Nguyen Binh, ex-ambassadrice de France au Cambodge, révèle les enjeux. Quel est aujourd’hui l’état de l’influence culturelle française ? Peu de pays se sont emparés de la culture et des arts comme nous le faisons. À l’heure actuelle, avec nos 98 instituts français, 830 alliances françaises et 131 services de coopération et d’action culturelle à travers la planète, nous œuvrons plus à construire des partenariats d’égal à égal avec les pays étrangers qu’à valoriser une politique de «rayonnement» de la culture française. Pouvez-vous définir les grands axes de votre programme ? En 2022, nous avons célébré cent ans de diplomatie culturelle, contribué à la présidence française de l’Union européenne, rapproché…
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