Depuis douze ans, le plasticien français œuvre en équipe dans son atelier parisien stylé et plurifonctionnel, où les échanges foisonnent et les frontières entre les disciplines sont poreuses.
Dans cet ancien entrepôt du 20e arrondissement, les architectes Élisabeth Lemercier et Philippe Bona ont imaginé un lieu qui ne soit ni totalement un open space, ni totalement clos », explique-t-il d’emblée. Aux antipodes de l’atelier du peintre solitaire et silencieux, cet espace voûté, d’une surface de 240 m2, ressemble à une ruche animée où les voix fusent dans l’air. « Je travaille en petite structure. Anne Becker et Guillaume Rambouillet sont mes deux codirecteurs, et Sven Bajeat mon responsable de la production. Tala Prevost s’occupe de la régie des œuvres, tandis que Constance Curtil est assistante à la production et Alice Zhang assistante d’atelier. Chaque jour ou presque, nous nous retrouvons ici pour échanger, pendant huit heures, voire parfois plus. » À l’extérieur, un quai « pouvant accueillir un 25 tonnes, fait rarissime dans Paris intramuros », permet d’accéder au rez-de-chaussée, une longue plateforme mêlant bois, métal et béton, remplie d’étagères, de caisses et de tréteaux. Dans son prolongement, un espace lumineux présente des maquettes, des mobiles et des pièces caractéristiques du « style Veilhan ». Suspendus par des sangles colorées, des escaliers en aluminium permetatent…
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