La cour d’appel administrative de Nantes a donné six mois à la municipalité des Sables-d’Olonne pour retirer la statue de l’archange saint Michel du parvis de l’église. Il paraît difficile néanmoins d’associer l’ange sauroctone au fait colonial ou esclavagiste. Les motifs cette fois diffèrent : la statue est rejetée comme...
La cour d’appel administrative de Nantes a donné six mois à la municipalité des Sables-d’Olonne pour retirer la statue de l’archange saint Michel du parvis de l’église. Il paraît difficile néanmoins d’associer l’ange sauroctone au fait colonial ou esclavagiste. Les motifs cette fois diffèrent : la statue est rejetée comme symbole de la religion en place publique. De même qu’il est exclu d’accrocher un crucifix en salle de classe, l’allégorie du bien triomphant du mal n’aurait pas droit de paraître dans la cité. La cour répondait à un appel interjeté par la municipalité à un jugement…
com.dsi.gazette.Article : 38272
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