Il y avait tout lieu de se réjouir de la rencontre proposée le 15 mars par le Louvre avec le Rijksmuseum sur la recherche de provenance des biens acquis depuis 1933. Encore eût-il fallu que les débats s’extraient des banalités consensuelles. Sans le vouloir, Taco Dibbits, directeur de l’institution hollandaise, a fait la...
Il y avait tout lieu de se réjouir de la rencontre proposée le 15 mars par le Louvre avec le Rijksmuseum sur la recherche de provenance des biens acquis depuis 1933. Encore eût-il fallu que les débats s’extraient des banalités consensuelles. Sans le vouloir, Taco Dibbits, directeur de l’institution hollandaise, a fait la leçon aux musées français en soulignant que ce processus devait s’accompagner de «davantage de compassion» envers les familles des victimes. À ses yeux, la recherche de provenance doit être un «outil de récupération, mais aussi de reconnaissance» de la tragédie frappant la communauté…
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