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Dans les vignobles du bordelais, on cultive l’ivresse de l’art contemporain…

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Des vignobles bordelais ne se contentent pas de vinifier des crus d’exception, ils cultivent aussi le goût de l’art contemporain. Chacun selon sa propre histoire.

Jim Dine (né en 1935), Vénus de Bordeaux, acquisition en 2001 du château Smith Haut... Dans les vignobles du bordelais, on cultive l’ivresse de l’art contemporain…
Jim Dine (né en 1935), Vénus de Bordeaux, acquisition en 2001 du château Smith Haut Lafitte.
Deux bottes en caoutchouc XXL accueillent les visiteurs au château Chasse-Spleen. Intitulée Invendus , cette sculpture de Lilian Bourgeat aux deux pieds identiques, est la première à avoir trouvé place, en 2010, dans le parc. Un coup de cœur que Céline Villars et son époux Jean-Pierre Foubet, maîtres des lieux, avaient partagé, «hommage humoristique aux vignerons qui travaillent dans nos chais», plaisante le directeur général du domaine. Non loin, au château d’Arsac, un Pot rouge de Jean-Pierre Raynaud pesant 400 kilos s’élève au milieu des vignes, «symbolisant la part manuelle de notre métier», commente Philippe Raoux, son propriétaire. Tandis que dans le domaine du château Smith Haut Lafitte bondit un lièvre de bronze géant signé Barry Flanagan, animal qui, dans l’Antiquité, était souvent associé à Bacchus. Et ces sculptures sont devenues des emblèmes, car depuis quelques années, plusieurs propriétés viticoles bordelaises ne se contentent plus de vinifier des crus d’excellence. On y conjugue à la fois savoir-faire ancestral et goût de l’art contemporain. C’est d’ailleurs en s’appuyant sur ce réseau que Jean-Daniel Compain, enfant de la région, ex-directeur de la FIAC, a lancé le salon BAD + (voir l'article  J ean-Daniel Compain, l'homme des foires à la tête de BAD+ ), dont la deuxième édition s’est…
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