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Arter, nouvelle vitrine de l’art contemporain

Publié le , par Zaha Redman

Avec une architecture raisonnée, loin des effets esthétiques et prouesses ostentatoires, Istanbul affiche encore une fois ses ambitions culturelles.

  Arter, nouvelle vitrine  de l’art contemporain
 
À  l’instar de Londres, Istanbul est un État dans l’État, possédé par la fièvre des chantiers urbains, où deux grandes institutions culturelles sont récemment sorties de terre. La plus imposante, le nouveau siège d’Istanbul Modern (conçu par Renzo Piano), n’est pas achevée, mais elle a provisoirement ouvert au public pour les manifestations de la dernière Biennale. Avec l’inauguration d’Arter à l’automne dernier, à quelques encablures de la place Taksim, la ville offre au public un autre grand espace consacré à l’art contemporain, toutes disciplines confondues. Émanation de la fondation Vehbi Koç, celui-ci a connu une première vie dans un lieu plus modeste de la célèbre avenue  Istiklal. Là, à partir de 2010, a été constitué un respectable ensemble de manifestations artistiques. Cette première mouture, l’équivalent d’une grande galerie, fut en quelque sorte une rampe de lancement. Le nouveau bâtiment d’Arter est autrement plus vaste, avec ses six  étages sur 18  000 mètres carrés, de nombreuses salles d’exposition, deux auditoriums, une réserve pour abriter la collection d’art contemporain de la fondation, une terrasse…
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