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Céret, capitale de l’art moderne

Publié le , par Sarah Hugounenq

Rénové et agrandi, le musée d’art moderne de Céret fait sa mue. La patte architecturale retient toutefois moins l’attention que les dynamiques du nouveau parcours permanent, empreint des réflexions muséologiques du moment.

Vincent Bioulès (né en 1938), Les Platanes, le jour, 2005-2006, huile sur toile,... Céret, capitale de l’art moderne
Vincent Bioulès (né en 1938), Les Platanes, le jour, 2005-2006, huile sur toile, 302 202 cm (détail), achat avec l’aide du FRAM LR en 2007.
© Adagp, Paris 2022. Photo Robin Townsend
Au milieu d’une petite rue en colimaçon bordée de platanes, voir une semi-remorque et les chefs-d’œuvre qu’elle contient bloquer la ville lors du montage et démontage des expositions fait partie du charme de Céret. Mais, raisonnablement, ce n’était plus tenable  ! », sourit Nathalie Gallissot, directrice du musée d’art moderne de Céret. Celui-ci, lové dans un ancien couvent des Carmes devenu prison au XIX e   siècle, achève sa rénovation après plus de deux ans de fermeture. L’argument est pittoresque, mais efficace, pour convaincre les édiles d’investir dans ce petit musée à la grande histoire. 7,5  millions d’euros (le triple du budget de fonctionnement annuel) ont donné naissance, sous la direction de l’architecte Pierre-Louis Faloci, à 1  300  m 2 supplémentaires répartis entre un espace logistique, un belvédère, des ateliers pédagogiques et une salle de 500  m 2 réservée aux expositions temporaires. « Depuis les années  2000, les expositions prennent de plus en plus d’importance et nous obligeaient à décrocher la collection permanente faute de place, explique la directrice. Un crève-cœur quand on connaît la riche histoire de ce musée formé par et autour des…
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