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Andrew Edlin, «Outsider Art Man»

Publié le , par Pierre Naquin

Alors que s’achèvent les préparatifs de la 26e édition de l’Outsider Art Fair de New York, retour sur le développement de la foire et les enjeux de l’art brut avec le propriétaire de l’événement, le truculent Andrew Edlin.

Andrew Edlin Andrew Edlin, «Outsider Art Man»
Andrew Edlin
courtesy galerie andrew edlin
Rares sont les foires à se targuer d’une longévité se mesurant en décennies. Et pourtant, une foire new-yorkaise très spécialisée affiche déjà plus d’un quart de siècle au compteur, l’Outsider Art Fair. En 2013, elle a connu de profondes transformations : un déménagement pour rejoindre Chelsea, un programme de conférences renouvelé et ambitieux et un démarrage en Europe, avec une première version parisienne à l’Hôtel A ; tout cela sous la houlette d’un tout nouveau propriétaire, «Monsieur Wide Open Arts», alias Andrew Edlin. Nous l’avons rencontré afin qu’il nous en apprenne un peu plus sur sa spécialité. Comment la perception de l’outsider art a-t-elle évolué avec le temps ? Lorsque la foire a débuté, en 1993, je n’étais pas encore actif sur le marché de l’art. À l’époque, l’outsider art était associé à ce que nous, Américains, appelons le «folk art», l’art populaire en français. C’est d’ailleurs ce qui explique probablement que la foire ait eu lieu en janvier, pour coïncider avec la Winter Antiques Fair, qui se tenait et se tient toujours à Park Avenue.…
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