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Alison Gingeras, un regard féminin sur l’Outsider Art

Publié le , par Estelle Dupuis

Commissaire associée aux musées d’art contemporain de Dallas et de Miami, Alison Gingeras dirige le volet exposition de l’édition parisienne dématérialisée de l’Outsider Art Fair 2020 à l’Hôtel Drouot. Explications.

© Photo Piotr Uklanski Alison Gingeras, un regard féminin sur l’Outsider Art
© Photo Piotr Uklanski
Sans surprise, l’édition parisienne de l’Ousider Art Fair sera entièrement digitale, à l'inverse de sa consœur new-yorkaise qui, pré-Covid, signait une 28 e   édition « live » en janvier dernier. En cela, la foire marche dans les pas encourageants des cinq mille visites enregistrées sur le site Art Brut Global, qui cet été proposait la première exposition en ligne de cette spécialité qu’est l’art autodidacte. La foire a cependant souhaité offrir à ses visiteurs un espace physique d’exposition aux œuvres vendues sur le site Internet de Drouot Digital, à travers un curated space à l’Hôtel Drouot. Sous le titre de « Sexual Personæ », la curatrice et écrivaine américaine Alison M. Gingeras nous y invite à aborder l’outsider art à travers ses représentations de la figure féminine. Êtes-vous à l’origine du choix de la thématique de cette exposition à Drouot ? Oui, car j’explore en ce moment ce sujet, ainsi que celui de l’art féministe, dans mon travail d’écriture. Le titre est emprunté à l’ouvrage de Camille Paglia publié en 1990. Cette polémiste y enquête sur les archétypes de la représentation de la femme, persistants d’une manière plus profonde que l’on voudrait bien le croire. Comment les artistes, hommes et femmes, les intègrent et les déconstruisent  ? Cela est d’autant…
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