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Agnès Sire

Publié le , par Sophie Bernard

La directrice de la fondation Henri Cartier-Bresson a été marquée par sa rencontre avec le maître du noir et blanc et son épouse, Martine Franck. Retour sur son parcours dans le cadre de l’exposition «Images à la sauvette».

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Agnès Sire
© Agnès Sire tous droits réservés
En 1982, vous entrez à Magnum pour développer les départements commerciaux et accroître les activités culturelles. Comment s’est passée votre première rencontre avec Henri Cartier-Bresson ? Un jour, je me suis présentée pour lui rendre une boîte contenant trois tirages qu’il avait prêtés pour une exposition. Il l’a ouverte et m’a dit : «Vous en voulez un ?». Et il m’a offert un tirage après me l’avoir dédicacé ! Plus tard, j’ai rencontré son épouse Martine Franck, également photographe, qui est à l’origine de la création de la fondation avec leur fille Mélanie. Henri Cartier-Bresson était-il quelqu’un de généreux avec ses tirages ? Oui, il pouvait l’être envers les gens qu’il aimait bien. Il leur donnait un tirage qu’il signait d’un petit mot rigolo… en revanche, il était intraitable avec ceux qui oubliaient de rendre les tirages empruntés pour reproduction. Il ne voulait pas que ses tirages traînent… Aujourd’hui, la fondation HCB a les droits moraux et patrimoniaux sur ses photos : seule la fondation a le pouvoir d’émettre des certificats et des autorisations de vente… Au début des années 1980, le marché de la photo n’en était qu’à ses balbutiements… Il y avait peu de collectionneurs mais le marché commençait à s’organiser et les galeries…
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