Notre calendrier des enchères recense les ventes à venir en France et à l'étranger, triées par date, lieu de vente, maison de ventes et/ou spécialité. Vous pourrez y retrouver les catalogues et accéder directement à la vente grace au bouton "Enchérir". A consulter également à partir de cette page les articles publiés par le magazine en lien avec chaque vente.
Fouad Elkhoury, Christian Louis, Jean Gilletta, Sebastiao Salgado et Sabine Pigalle, sans oublier le photographe danois Anker Spang Larsen (1917-2003) en bonne place dans cette dispersion, sont parmi les noms à retenir dont les images pourraient trouver preneur autour de quelques centaines d'euros. Du matériel photographique les accompagne.
Aux cimaises, l'accent sera mis notamment sur les œuvres de Gilberte Schmitt (1907-2001), artiste peintre et décoratrice, épouse de l'ébéniste et fabricant de meubles René Schmitt, dont un ensemble de nus, natures mortes et paysages sont attendus autour de quelques centaines d'euros et dont la collection (luminaires et meubles) prend le relais, emmenée par un miroir de Line Vautrin, « Soleil à pointes » n° 2 (modèle créé vers 1955), estimé 8 000/12 000 €. On surveillera ensuite un flacon de René Lalique pour les parfum Coty, L'Idylle (modèle créé vers 1910 et non repris après 1947) (3 000/5 000 €), un portrait sculpté de Jean Marais par Apelles Fenosa, possiblement dans Œdipe roi , en bronze à patine vert antique nuancé (n° 1, fonte de Susse, même estimation) ayant appartenu au comédien, un canapé et deux fauteuils en hêtre conçus par Eugène Printz et réalisés par Jean Saint-Georges (collaborateur puis successeur du premier) pour lesquels 5 000/10 000 et 10 000/15 000 € sont à prévoir respectivement. Neuf, c'est le nombre de chaises estampillées Jacob Frères rue Meslée dont 5 000/8 000 € sont avancés. Elles sont en acajou et placage d'acajou, à décor marqueté de scènes à l'antique, d'époque Directoire-Consulat. Attention les yeux enfin en vitrine, où un bracelet des années 1850-1860, composé de trois lignes de 64 brillants de taille ancienne rehaussées d'un diamant coussin et de deux saphirs de Ceylan, dont un orange, est espéré à 80 000/100 000 €.
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Un rare et ancien siège à cariatide en bois, probablement "Bambara" ou "Dogon des plaines", est à 800/1 000 € le lot phare de la vacation. Il est suivi de près par un bronze à patine brune figurant l’ Idylle , signé Joaquim Anglès Cañé (1859-1911) et prisé 600/800 €. Aux armes royales, un Office de la semaine sainte à l’usage de la Maison du Roy, édité à Paris en 1748, changera de bibliothèque pour 400/600 €.
1 300/1 500 € sont attendus d’un lot de bijoux en or comprenant onze médailles religieuses, cinq croix, une chaîne et trois gourmettes, pour un poids brut de 47,1 g. Un autre lot, comportant bracelets, bagues, broches et pendentifs (41,4 g), requerra 1 000/1 200 €. Un petit Paysage à l’huile sur panneau de bois, signé Léon Germain Pelouse (1838-1891), est à décrocher pour 400/600 €. Les estimations les plus basses démarrent à 5/15 €.
Il pourrait bien être difficile de résister à l'un de ces ouvrages d'autant que les estimations vont d'une cinquantaine à 4 000/5 000 €. Depuis l'art d'accommoder les sardines jusqu'à une monographie du melon, des recettes de cuisine végétalienne, des réflexions sur les pommes de terre et les châtaignes, l'histoire du cacao et l'art de dresser une table ou de vivre en temps de siège, vous saurez tout de la gastronomie. Abondance de biens ne nuit pas, variété des auteurs non plus, d'Apollon Caillat à Édouard Nignon, Raymond Oliver, Grimod de La Reynière, Désiré Bois, Antonin Carême, Antoine de Balinghem, Alexandre Dumas, Nicolas Appert, Hector Jacquin et Jean-Anthelme Brillat-Savarin. Deux mentions spéciales reviennent d'une part à un exemplaire de la première édition du prestigieux guide Michelin datant de 1900 dans sa reliure emblématique de percaline rouge (15 000/20 000 €), d'autre part à un exemplaire de la deuxième édition du célèbre guide gastronomique rouge, de 1901, dans un même habillage vermillon (4 000/5 000 €). Après les solides, les liquides… Côté vin et viticulture, la vedette revient à une édition originale du Traité général de viticulture de Pierre Viala et Victor Vermorel (Paris, 1901-1910), soit 7 volumes in-4° habillés de percaline verte, enrichis de 570 lithographies hors texte – dont 500 en couleurs – et 820 gravures dans le texte, pour laquelle 6 000/8 000 € sont demandés.
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Suite et fin le 19 de la vente de la collection de M. et Mme C. On mettra l'accent sur la peinture ancienne avec une belle paire de toiles ovales de l'école provençale vers 1680, montrant les Adieux du Christ à sa mère et La Visitation , dans de riches cadres du XVII e siècle (3 000/4 000 €). Côté sculpture, une Sainte Barbe en pierre, avec traces de polychromie, un travail français du début du XVI e siècle, veillera pour 2 000/3 000 €. Plus moderne, la Main portant une bague d'Amédée Donatien Doublemard, soit un bronze à patine de 1880, recevra 1 200/1 800 €. Souvent de Haute Époque, le mobilier sera entraîné quant à lui par une très ornée table de salon d'époque Louis XIII, en noyer et poirier teinté, aux pieds à fûts salomoniques (1 500/2 000 €).
Place à l'art moderne et contemporain le mardi 19. L'abstraction lyrique de Georges Mathieu, s'exprimant dans une toile titrée Ammomum en 1978 (40 000/60 000 €), fera face au portrait de Mao sérigraphié par Andy Warhol en 1972 (20 000/30 000 €). Seen a pris Thor pour héros dans une peinture aérosol sur toile de 2008 (5 000/6 000 €). Son adjudication sera reversée à la Fondation de Vaincre le cancer. Des sculptures émailleront le programme, grâce à David Benoît, César, ou encore Antoniucci Volti. Les arts décoratifs du XX e siècle seront de la partie. À côté de signatures comme Lalique, Émile Gallé, ou encore Philippe Hurel, un banc de jardin en fonte de fer se démarquera par son décor de feuillages et de fougères (1 500/2 000 €). Un Kelly en crocodile sera sans doute le sac le plus convoité, autour de 7 000 €.
Évalué 4 000/5 000 €, un diamant sur papier de taille ancienne (2,06 ct) précède de peu un sac à main Kelly Sellier de 32 cm en veau box noir (3 500/5 000 €) et un bracelet en or jaune à maille creuse américaine (3 000/5 000 €). De nombreux lots de cravates Hermès, de deux, trois ou quatre pièces, sont proposés entre 60 € et 150 €.
Issue d'une belle collection de montres dispersée ce jour, une Rolex « Oyster Perpetual Sea Dweller » de 1978, en acier et à cadran noir (réf. 1665), plongera à nouveau pour 8 800/14 000 €. Lui succédera une Breitling « Old Navitimer », montre chronographe automatique, de 2005 : en acier, à lunette tournante en or et cadran noir, elle devrait se hisser à 3 000/5 000 €. 2 500 à 5 000 € seront ensuite nécessaires pour porter une Omega chronographe en or, des environs de 1950 et à remontage manuel, à aiguilles en or également. Quant à une Rolex « Oyster Perpetual Datejust » en acier, acquise en 1988, au cadran laqué blanc avec chiffres romains appliqués en acier, elle sera à vous contre 2 500/4 500 €. Une Graham « ChronoFighter », chronographe automatique en acier, au cadran argenté et à aiguilles « Luminova », indiquera pour finir 2 500/4 000 €.
Sous les auspices des arts d'Asie et en particulier de ses textiles, la vente brestoise mettra en avant un exceptionnel kaftan de cérémonie pour femme ( entari ), en taffetas cerise broché de feuilles dorées, porté dans l'Empire ottoman dans la seconde moitié du XIX e siècle (1 200/2 000 €). Pour 1 200/ 1 800 €, on essaiera un uchikaké (kimono de mariage) du Japon, vers 1880-1890, violet – couleur réservée aux nobles – et dans un état exceptionnel. L'Inde suivra quant à elle avec un manteau de maharadjah, en brocart façonné or et crème, confectionné autour de 1930 et à endosser contre 800/1 200 €. Puis toute une série de robes chinoises défileront, dont l'une réservée à un mandarin de l'époque Qing, en taffetas de soie rouge brodé de papillons, et de la fin du XIX e siècle (même estimation). La décoration ne sera pas oubliée avec une tenture de la même période, en satin de soie jaune d'or, et brodée d'un décor foisonnant de jardin (800/1 000 €).
La plus belle enchère, à hauteur de 6 000/8 000 €, est espérée sur une paire de candélabres à cinq bras de lumière en argent, généreusement ciselés de femmes à l'antique notamment, au poinçon Minerve, du troisième quart du XIX e siècle. Des résultats autour de 4 000/6 000 € pourraient accueillir une paire de miroirs porte-lumière figurant l'Europe et l'Asie, en verre de forme déchiquetée (Venise, XIX e ), une console d'applique et fer poli et bronze à décor de frise de poste et de perles XIX e de style Louis XVI, évoquant la petite série exécutée d'après les dessins de l'architecte Victor Louis pour le roi de Pologne Auguste III dans les années 1760, une tapisserie de Bruxelles (fin du XVI e -début du XVII e siècle), animée de nombreux personnages dont Moïse, 3 000/5 000 € étant demandés d'un buffet de chasse en chêne mouluré à deux vantaux et deux tiroirs, estampillé Nicolas Duval (époque Louis XV).
À tout seigneur, tout honneur, commençons par la couverture du catalogue : un dessin au crayon gris de Pablo Picasso, issu de sa série de réinterprétations du Déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet, pour lequel 120 000/150 000 € sont attendus. Il est accompagné, entre autres, d'une toile (non signée) de l'impressionniste américain Louis Ritman, Woman before a Fireplace vers 1914 (5 000/7 000 €), d'un tableau d'Édouard John Menta, daté 1898, Le Marchand de parapluies (4 000/6 000 €), de Deux personnages à l'oiseau (plume et encre de Chine) au monogramme d'Ossip Zadkine (3 000/4 000 €), de deux grandes techniques mixtes sur toile de Fabrice Hyber (vendues sur désignation) Recycle, 2008 (160 x 100 cm, 20 000/30 000 €) et Ombre blanche, 2011 (150 x 150 cm, même estimation), d'une table de Fernandez Arman (également vendue sur désignation, 2004, 127 x 100 x 7 cm, non titrée) comprenant une accumulation de tubes de peintures dans un caisson en Plexiglas (3 000/5 000 €).
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Picasso et Manet, déjeuner au sommet
Vous connaissiez celui d’Édouard Manet, voici celuiLire la suite
Acteur du marché de l'art incontournable, antiquaire à Carcassonne, sa ville natale, puis à Toulouse où il redécouvre l'art nouveau et l'art déco à la fin des années 1960, Yves Gastou (1948-2020) s'installa d'abord aux Puces de Saint-Ouen où il s'intéressa au modernisme italien, avant d'ouvrir sa galerie rue Bonaparte, à côté de l'École des beaux-arts, où il remit au goût du jour les grands décorateurs des années 1940 et le design d'Ettore Sottsass. Cette vente provient de sa collection et fait dialoguer une table de Philippe Hiquily, modèle « Van Zuylen » en métal et verre (créé en 1967, notre exemplaire exécuté en 2012, 100 000/120 000 €), une expansion en polyuréthane de César « n°46 », réalisée en 1973 (60 000/80 000 €), un meuble d'appui en chêne cérusé, émail et terre cuite patinée (vers 1935) de Jean-Charles Moreux (40 000/60 000 €), une table basse « Goutte d'eau » (aluminium et métal laqué) d'Ado Chale (modèle créé vers 1970, même estimation), un cabinet « Carapace » en bois laqué, métal laqué de François Cante-Pacos (créé vers 1970, édition de 2018, 35 000/45 000 €).
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Collection Yves Gastou : Hiquily et Arbus en haut de l’affiche
Figure du marché des arts décoratifs du XXe siècle,Lire la suite
Parmi des artefacts précieux de la Chine impériale, le plus convoité devrait être une coupe libatoire en corne de rhinocéros sculptée, l'anse formée d'un chilong agrippé à la bordure, du XVII e -XVIII e siècle et à saisir pour 6 000/8 000 €. Pour le même tarif, on pourrait lui préférer deux vases bouteille formant paire en porcelaine bleu-blanc de l'époque Chongzhen (1628-1644). Suivra une peinture à l’encre et couleurs sur papier du milieu du XIX e siècle, à décor de scènes de famille dans un jardin arboré (2 500/3 000 €). Ancien, un indispensable brûle-parfums de temple en bronze, à décor de frises de personnages, s'échangera contre 1 500/2 000 €. Bien évidemment, des objets de jade les accompagnent, tel ce vase en quartz rose fin XIX e ou début XX e en forme de tronc d’arbre, sur socle en bois sculpté de fleurs et feuillages (1 000/1 200 €).
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Vases romanesques
Le début de la dynastie Qing est une période de transition dans la production de porcelaine en Chine,...Lire la suite
Dessins, tableaux anciens, modernes et contemporains, estampes, gravures
L'art et l'histoire s'entremêleront à travers les œuvres proposées dans la ville occitane. En premier lieu, avec ces deux carnets de croquis exécutés par les ducs de Berry (1686-1714) et d'Anjou (1683-1746), précieux témoignage de l'éducation artistique de ces princes, petits-fils de Louis XIV, soit un total de 34 dessins, pour certains datés de 1698. Il faudra en donner 12 000 à 18 000 €. Signée par un authentique artiste, une Histoire de Psyché de Carle Van Loo, en six dessins à la sanguine sur papier vergé, méritera 8 000/12 000 € : les feuilles peuvent être mises en relation avec les tableaux commandés au peintre pour le château de Versailles en 1744. De l'école flamande et peint dans l'entourage de Tobias Verhaecht, un Paysage vallonné animé de bûcherons avec un château au loin, sur panneau de chêne, récoltera enfin 2 000/4 000 €.
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Psyché par Van Loo
À Béziers, le mardi 19 mars , seront proposés à 8 000/12 000 € six dessins sur le thème de l’ Histoire...Lire la suite
Une petite cinquantaine d'œuvres ponctuent cette vente judiciaire organisée après saisie. Emmenée à 80 000/150 000 € par un triptyque de Martial Raysse de 1985, Léa, Leila et Lola déguisées en gardiennes du trésor , elle comprend également des pièces de Gudmundur Erró, Valério Adami, Dominique Thiolat, Gérard Garouste, Arman, André Barelier, Annette Messager, Gottfried Honegger, Tony Berlant, Alain Jacquet ou Gérald Thupinier.
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«Trésors» de l’art contemporain avec Raysse et Erró
Martial Raysse, Erró, Alain Jacquet ou encore ValerioLire la suite
Avec pour seul bagage un apprentissage de sculpteur sur bois, Georges Guyot montre très jeune des capacités artistiques. Très vite, il développera une affinité pour la sculpture d’animaux, laquelle l’amènera à fréquenter assidûment le Jardin des Plantes. Il expose pour la première fois en 1906, mais devra attendre 1943 pour sa première grande rétrospective. 60 000/80 000 € sont annoncés lors de cette vente pour sa grande Lionne assise, la tête tournée à gauche , une édition du vivant de l'artiste par Susse. Parmi les nombreux bijoux, on remarque un diamant de 5,43 ct (couleur N-R et pureté SI2) garnissant une monture en platine de style art déco (15 000/18 000 €). Côté peinture, il faudra envisager 8 000/10 000 € pour une aquarelle de Maurice de Vlaminck, Maisons en bord de rivière , une œuvre offerte en 1936 par des sous-officiers à leur capitaine, grand-père des actuels propriétaires. Une grande plaque émaillée pour les pneus Englebert sera quant à elle emportée à 6 000/8 000 €.
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Lionne assise de Guyot, un port de reine
D’une allure magnifique, cette Lionne assise est égalementLire la suite
Second jour des ventes, le mardi 19 mars, les estimations ne dépassent pas 3 200/3 400 € pour une broche en forme de panier en or blanc et jaune émaillée de diamants de couleurs (+/- 2,20 ct). Parmi les cinq phares, on retrouve également un banc-lit en cuir brun naturel style Chesterfield, modèle "Psy", signé et justifié 2/24, par le designer belge Olivier De Schrijver (1958) avec une estimation de 2 500/3 000 € ou encore une lampe de table en verre de la série "Cémée", de l'entourage de Georges Collignon ou d'Alfreda Collard (2 200/2 600 €). Citons encore une paire de petits porte-cierges en laiton doré pour 1 500/2 500 €.
mercredi 20 mars 2024
Montres, bijoux, argenterie
mercredi 20 mars - 09:15 (CET)
15, avenue de Grande-Bretagne - 98002 Monte-Carlo, Monaco
Parmi les meilleurs lots de cette session marquée par un bel éclectisme, un vase de Chine de la dynastie Qing devrait dominer les débats à 60 000 à 80 000 €. À long col et panse galbée sur base évasée, en porcelaine blanche à décor en rouge de chauves-souris parmi des nuages stylisés, il porte en effet la marque Qianlong à six caractères en zhuanshu. À hauteur de 3 000/4 000 €, des choix s'imposeront du côté des cimaises… Le premier tableau concerné sera un panneau de l'atelier de Cornelisz Van Haarlem, Le Fou et deux jeunes femmes , reprise d’un tableau – perdu – de 1595. Le second relèvera de l'école bolonaise vers 1620 et de l'entourage du Dominiquin, Satyre découvrant une femme au bain , sur cuivre. Quant au troisième, il pourrait s'agir d'un autre panneau, par Gerrit Mallein Malleyn, décrivant La Halte des cavaliers (1813). Alentour, une paire de pistolets de chasse dans leur cassette en ronce, complète de tous ses accessoires et datant du XIX e siècle, devrait attirer 2 500/3 000 €.
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Un vase porte-bonheur de la Chine du XVIIIe siècle
L’époque Qianlong est celle de la couleur dans lesLire la suite
Cette vente sera marquée par la redécouverte de onze dessins, dont deux recto verso, de Léon Bonvin. Datées vers 1850-1855, ces feuilles à la pierre noire évoqueront les débuts artistiques de cet autodidacte. Un chien assis devant sa niche est annoncé à 2 000/3 000 € et une Tête d'homme , à 1 000/2 000 €. Peint à l'aquarelle, Un mur d'enceinte dans la campagne pourrait supporter 800/1 200 €. Le demi-frère de Léon, François, sera également présent avec une Nature morte à la citrouille, œufs et cuivre de 1874, dont on attend 1 000/2 000 €. On poursuivra sur le dessin avec une sanguine d'André Derain, Nu, dont on attend 400/600 €. Les arts populaires s'immisceront également, ce dont témoignera une rare fontaine début XIX e de Vindefontaine, en terre cuite vernissée, à décor floral en pastillage doré en kaolin appliqué et couvercle en forme de tête de femme à coiffe (300/500 €).
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Léon Bonvin, dessinateur du quotidien
Redécouverts dans sa descendance en Normandie, onzeLire la suite
Un coup de marteau à hauteur de 30 000/50 000 € pourrait accueillir tant un groupe inédit en porcelaine de Capodimonte du milieu XVIII e , représentant Tancrède et Clorinde modelé par Giuseppe Gricci, qu'un cuivre attribué à Hendrick Van Balen l'ancien, Le Festin des dieux . Originaire du nord de la France ou des Flandres, un retable en bois peint polychrome et partiellement doré représentant L'Assomption de la Vierge (vers 1520-1540) est annoncée à 25 000/35 000 €, deux dessins de Théodore Géricault, une Tête d'homme (plume, encre brune, lavis brun) et une Étude pour le Radeau de la Méduse (recto verso, pierre noire, plume et encre brune) à 10 000/15 000 € et 25 000/30 000 €. La fourchette d'estimations est large – 10 000/20 000 € – qui bénéficie à une commode en placage d'amarante, de satiné et de palissandre d'époque Régence par Étienne Doirat. On termine par un ensemble de dix gouaches sur carton de Michelangelo Maestri à sujet de Figures allégoriques à l'antique (12 000/18 000 €), une paire d'appliques en verre peint à trois bras de lumière en fer forgé et doré de Gilbert Poillerat et Max Ingrand (vers 1940, 3 000/5 000 €), une figure en plâtre peint à l'imitation du bronze d'Alfred Pierre Noël Cazaubon (même époque) représentant Orphée (4 000/6 000 €).
Les amateurs ne seront pas surpris de venir tenter leur chance sur un tableau de chevaux sous le pinceau de Théodore Géricault… Œuvre préparatoire au tableau peint à Londres en 1821 pour le marchand de pur-sang et ami de l'artiste, Adam Elmore, Le Derby (aquarelle et rehauts de blanc) est estimé 20 000/30 000 €. Toujours dans le domaine animalier, un ensemble d'œuvres sur papier de volatiles (Nicolas Huet, Jean-Gabriel Prêtre, etc.) sont attendues entre 500 et 1 500 €, 10 000/15 000 € en revanche étant avancés d'une Vierge à l'Enfant (panneau) d'un suiveur de Pieter Coeck d'Alost (école flamande vers 1600) comme d'une grande (149 x 211 cm) Nature morte aux vases de fleurs et fruits du Napolitain Francesco della Questa (1639-1723). On poursuit avec deux bustes en marbre blanc, l'un de jeune fille de l'école flamande du XVIII e (3 000/5 000 €), l'autre d'un Jeune Maure de l'atelier de Jan Claudius de Cock (4 000/6 000 €). Classique parmi les classiques, une épreuve en bronze argenté de La Nature se dévoilant devant la Science de Louis-Ernest Barrias s'avance à 6 000/10 000 €. Imposante par ses dimensions (h. 160 cm) et par sa facture, une paire de lions formant porte-torchères en résineux sculpté en ronde bosse, doré et laqué au naturel (Allemagne XVIII e ?), dressés sur leurs pattes arrière, est espérée à 15 000/20 000 €. Retenons enfin une console en chêne sculpté doré, d'époque Louis XIV, la ceinture à motif à la Berain, le plateau en marbre Campan mouluré, estimée 4 000/6 000 €.
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En selle !
«Géricault, c’est le cheval incarné […] Il semble que l’âme d’un cheval soit venue se loger dans le...Lire la suite
Tableaux, mobilier et objets d'art provenant de l'Hôtel Parc Victoria
mercredi 20 mars - 14:00 (CET)
Hôtel Parc Victoria, 5 rue Cépé - 64500 Saint-Jean-de-Luz
Cette vacation sera la première d'une série de trois voyant la dispersion du mobilier de l'hôtel Parc Victoria de Saint-Jean-de-Luz. Près de 500 lots défileront, estimés entre 10 et 3 000 €. Parmi les mieux cotés d'entre eux figureront une sculpture en bronze de Gustave Daverny, La Danseuse aux oiseaux de paradis, en bronze argenté et éditée par Reveyrolis (2 000/3 000 €), et une paire de bergères de style art déco et forme gondole en placage de palissandre, garnies de velours marron à décor géométrique (700/1 200 €). À noter encore, la présence de La Femme aux chats de Stéphane Gisclard, dans le goût de Tamara de Lempicka (400/600 €), et celle d'un grand lustre art déco réalisé vers 1930 dans le goût des frères Muller, en verre moulé-pressé (300/500 €).
Premier des trois jours de ventes, ce mercredi 20 mars est dédié aux livres et autographes. 90 000 à 120 000 CHF sont requis pour une bible en latin de Paris vers 1250. Elle est suivie de vingt-trois lettres de Sigmund Freud à Alphonse Maeder entre 1910 et 1923 pour 50 000/80 000 CHF. Un calendrier de l'année 1390, à Paris, sur parchemin, désormais dans une reliure en velours du XVIII e siècle (40 000/60 000 CHF), un livre d'heures à l'usage de Rouen, un manuscrit latin et français sur parchemin (40 000/60 000 CHF) et un psautier des Dominicaines, un manuscrit latin sur parchemin, vers 1320-1330, peut-être du monastère de Schönensteinbach (30 000/50 000 CHF), sont les autres lots remarquables.
À travers cette sélection de pièces rares, on voyagera beaucoup, de la Chine à l'Inde. Le périple débutera avec une œuvre de Lin Fengmian ayant pour sujet des Barques de pêcheurs devant les montagnes , à l'aquarelle et détrempe à l'encre sur papier, attendue à 40 000/60 000 €. Plus abordable, un lokapala en terre cuite à pigments polychromes et engobes blancs, de la dynastie Tang (VIII e siècle), attirera 3 500/5 000 €. Puis l'on se déplacera dans le Rajasthan du début du XIX e siècle avec un grand pabu-ji ka pahd , soit une peinture aux pigments sur toile de coton, représentant une scène historiée avec procession (8 000 à 12 000 €). Du même sous-continent, on découvrira en échange de 6 000/8 000 € une Sarasvati sculptée dans le granit, coiffée d'une haute tiare conique, pourvue de quatre bras et ayant vu le jour au Tamil Nadu à la fin de la période Chola ou Pândya II (XI e -XII e siècle). Un gardien du Gujarat de la seconde moitié du XIX e siècle en grès sculpté, représenté en habit de cour, fermera la marche pour 5 000/6 000 €.
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La poésie du paysage selon Lin Fengmian
Acquise directement auprès de l’artiste en Chine,Lire la suite
Du XIX e siècle, un bracelet articulé en or et argent, serti de trois diamants principaux taillés en rose et petits diamants en rose, s'offrira pour 8 000/12 000 €. Les amateurs de diamants opteront pour un solitaire de taille moderne de 3,54 ct (couleur N et pureté VVS1) serti griffe sur une bague en or jaune, à envisager à 8 000/10 000 €, et ceux de montres pour une « Panthère » pour dame de chez Cartier en or, au boîtier carré cerclé d'une ligne de petits diamants (6 000/8 000 €).
Les Fiancés au pied de l'arbre de Chagall, un travail à la technique mixte et gouache de 1956-1960, arrive en salle avec une estimation de 200 000/300 000 €, pièce phare de cette vente hétéroclite dominée par des tableaux. Parmi ces derniers, citons encore deux panneaux de Claus Strigel, actif vers 1500 à Memmingen (20 000/30 000 €), et un retable donné à une école flamande vers 1520 représentant la Crucifixion du Christ (65 000/70 000 €). Lot remarquable de l'orfèvrerie, une horloge en laiton au lion de Bavière, probablement d'Augsbourg, portant la date de 1627, ne devrait pas partir en deçà de 130 000/150 000 €. Il ne faudra pas manquer une remarquable lampe signée Émile Gallé, un modèle « Chrysanthèmes », vers 1918/1925, pour 25 000/30 000 €.
Seront ici honorés les arts décoratifs du XX e siècle… À commencer par le travail du sculpteur animalier Gustave Hierholtz, auteur d'un Éléphant arrachant une souche , épreuve en bronze à patine noir nuancé de vert fondue à la cire perdue par « Susse frères Ed Paris » (15 000/20 000 €). Toujours en bronze, et à patine verte, un incontournable buste d'Igor Mitoraj, Persée , numéroté « 285/1 000 », sera à vous contre 4 000/6 000 €. Au rayon mobilier s'illuminera un gracieux lampadaire du modèle « Nymphe » de Felix Agostini, en bronze à patine dorée, annoncé à 8 000/10 000 €. D'André Sornay, on découvrira ensuite un vaste ensemble de pièces, dont ces huit fauteuils en palissandre de forme incurvée et à garniture rouge, à déménager pour 4 000 à 6 000 €, ou une paire de fauteuils modernistes à structure géométrique en bois teinté et garniture de toile rouge, contre 3 000/5 000 €. Pour ce prix-là, certains lui préfèreront un vase de forme bombée en dinanderie par Claudius Linossier, à décor de triangles et losanges patinés gris sur fond brun-rouge martelé.
De l’or et encore de l’or dans cette vente, qui propose notamment un lot de 11 pièces de 20 dollars type Liberty et Saint Gaudens (20 000/30 000 €). Un autre composé de 20 pièces de 10 dollars type Indien et Liberty, requerra 12 000/15 000 €. L’argent sera aussi présent, avec un ensemble de 12 coupes de prix, travail anglais prisé 1 500/2 000 €. Au plus bas, une petite perdrix en argent d’un poids de 36,4 g, se laissera approcher moyennant 10/20 €.
Pour sa première dispersion de l'année sur ce thème, la maison de ventes porte son regard sur la création nationale des années 1920 à 1970, à travers une sélection d'environ 200 lots, et établit un dialogue entre des artistes majeurs aux techniques et aux univers variés. Ainsi un rouleau de tissu intact d'Hélène Henry rencontre un miroir Aztèque de Line Vautrin, modèle créé vers 1965 (40 000/60 000 €), un ensemble de meubles de Jean-Michel Frank provenant de collections argentines (dont un bureau en bois gainé de parchemin, modèle créé vers 1930, 70 000/90 000 €) côtoie des céramiques de Jacques et Dani Ruelland, une paire de bergères en bois argenté d'André Groult et une table basse de la créatrice Eyre de Lanux, dont le modèle fut présenté à l'exposition de l'UAM en 1930, un lit de Jean Royère en hêtre et rotin (modèle créé vers 1950, 30 000/40 000 €). De Pierre Jeanneret, une bibliothèque à périodiques en teck et tôle d'aluminium (modèle créé vers 1961) bénéficie de la même estimation ; de Jean Prouvé, une suite de six chaises, modèle Métropole (dite Standard ), en tôle d'acier laquée et contreplaqué moulé (modèle créé en 1950, fabrication par les Ateliers Jean Prouvé), nécessitera de s'engager jusqu'à 80 000/120 000 €.
Consacrée pour l'essentiel à la peinture, c'est autour d'une sculpture toutefois que devrait avoir lieu la plus belle bataille d'enchères. Pas moins de 3 à 4 M€ sont espérés en effet d'une Tête de Calliope en marbre blanc d'Antonio Canova (1757-1822), portrait présumé de Marie-Louise de Habsbourg, impératrice des Français. Réalisée en 1812, cette œuvre fait partie de la série des Têtes idéales dans laquelle figurent les muses, dont Calliope, celle de la poésie épique. Un bonheur n'arrivant jamais seul, ce marbre vient de l'héritage du général et baron Gaspard Gourgaud, fidèle parmi les fidèles de l'Empereur, qu’il accompagna à Sainte-Hélène. Dans la même section, on a retenu une Vierge à l'Enfant en bronze à patine brun nuancé de l'Algarde figurant une Vierge à l'Enfant (200 000/300 000 €). Sans transition, on suit Marie-François Firmin-Girard dans une vaste composition panoramique (72,5 x 103,5 cm) le long du quai de Corse, au pied de Notre-Dame, Paris au printemps , le quai aux fleurs, 1908 (250 000/350 000 €), puis Jean-Léon Gérôme dans une Scène de chasse dans la forêt de Meudon (dit La Chasse Rothschild ) (150 000/200 000 €), Jacques de Lajoüe dans une paire de toiles, Amours avec un mouton et Amours chassant l'autruche (150 000/250 000 €). Dans une veine plus classique, prévoyez 150 000/200 000 € d'une toile de Frans Pourbus le Jeune, La Transfiguration, comme d'une paire de portraits de Nicolas de Largillierre, Pierre Legrand de Beauregard et Marie-Antoinette Hereford, restée dans la descendance des modèles depuis leur création. De Pompeo Batoni (1708-1787), une Allégorie de la peinture sur sa toile d'origine est estimée100 000/150 000 €. Issue d'une série de quatre tableaux associant la musique, la sculpture et l'architecture (connus aujourd'hui par des copies), notre toile montre une belle jeune femme en manteau rouge vif tenant une palette et arborant fièrement ses pinceaux.
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D'une parure « archéologique » en or jaune composée d'un bracelet, d'une broche et d'une paire de pendants d'oreilles ornés de fines micromosaïques sur onyx, issue d'un travail italien vers 1850-1860 (3 000/5 000 €), à une 2CV Charleston AZKA de 1985 (10 000/12 000 €), ce programme s'annonce éclectique. Nous remarquerons encore parmi les nombreux bijoux une bague en or gris ornée en serti griffes d'un solitaire de taille brillant de 3,36 ct (couleur E et pureté VS2), prisée 26 000/30 000 €. On se rendra ensuite au Japon grâce à un casque ( kabuko ) de type toppai-nari, à quarante lamelles et ornement central en forme de maillet de Daikoku, en bois laqué or à motif de sacs et éventails. Signé Haruka Katsusada, il pourrait partir à 15 000/20 000 €.
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Fabriqué au XVII e siècle, au Japon sous l’ère d’Edo (1603-1868), ce casque ( kabuto ) de type «toppai-nari»...Lire la suite
Le jeudi 21 mars, place aux arts décoratifs et notamment une collection de couverts anciens dont un couteau de notation de l'Italie, de la première moitié du XVI e siècle. Avec son manche en ivoire et sa lame gravée de paroles de chansons et d'un accompagnement musical (bénédiction et action de grâce pour le repas), il affiche une jolie estimation de 15 000/25 000 €. Comme pièce muséale, un couteau gravé d'un programme pictural chrétien, à Amsterdam, daté de 1604, retiendra l'attention des collectionneurs à 15 000/25 000 €. Citons encore, pour 4 000/7 000 € un ensemble de couverts, probablement de Florence vers 1500, portant la marque Smith.
La journée sera intense avec au programme cinq catalogues comprenant douze catégories. La première session du jour comporte de rares horloges dont une pendule en forme de vase du bronzier Robert Osmond (1711-1789), vers 1760-1765, pour 40 000/60 000 €. Viennent ensuite les pièces sculptées : Une Vierge à l'Enfant d'Artus Quellinus (1609-1668), en marbre (132 x 65 x 65 cm), attend les offres autour de 48 000/75 000 €. Au chapitre des tableaux anciens, on retiendra la pièce maîtresse de cette journée de vente, un panneau alsacien figurant le Christ devant Pilate du Maître de Guebwiller (actif vers 1490), qui cherchera à changer de main autour de 250 000/350 000 €. Suivent d'autres grands maîtres dont Caracci (1557-1602) et sa Vierge à l'Enfant (140 000/160 000 €) ou encore Giordano (1634-1705), représentant le philosophe Diogène (200 000/300 000 €). Place aux modernes et aux impressionnistes l'après-midi : Une vue de Dieppe par Louis Valtat (1869-1952), estimée 90 000/120 000 €, et une vue du port d' Audierne par Marquet (1875-1947), estimé 150 000/200 000 €, dominent cette section. D'impressionnants fossiles sont au programme du catalogue du même nom, dont un crâne de Torosaurus , cousin du tricératops (300 000/500 000 €). Du côté des bijoux, un magnifique bracelet, serti d’une émeraude de Colombie (53,51 ct) pourrait, malgré quelques usures, grimper à 220 000/250 000 €. La journée se termine sur des décorations de jardin et d'extérieur : une paire de deux lions en marbre (Italie) sur leur socle (170 x 180 x 72 cm) cherche une majestueuse entrée à garder pour 9 000/12 000 €.
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Récemment mise en lumière par le musée d'Orsay, l'œuvre de Louis Janmot sera illustrée par 85 lots provenant d'un collectionneur les ayant acquis auprès de la famille de l'artiste, en 1980. Parmi les études présentées, dès 11 h, accessibles à partir de quelques centaines d'euros, figurent essentiellement des portraits, dessinés pour la plupart, mais également peints à l'huile sur papier ou sur carton, comme celui d'une Jeune Fille blonde ou l'autoportrait présumé de l'artiste (2 000/3 000 € chacun). Des études de montagnes au crayon noir, estompe et rehaut de craie blanche sur papier bleu feront exception. Celle de La Mer de glace au Montenvers avec la face Nord des Grandes Jorasses dans le fond, Chamonix , est datée de 1844 (même estimation).
Il faudra la journée pour disperser plus de 460 lots, en commençant par le linge de maison brodé et damassé, assorti de nappes du fond de la maison Bernard, à Condrieu. Place aux dentelles et aux broderies blanches, du XVI e au début du XIX e siècle. Roses, pivoines, anémones, marguerites, iris, jonquilles, tulipes échevelées, centaurées, marguerites et ombellifères, en gerbes et en rinceaux, accompagnées de feuillages et de boutons, nouées de rubans et travaillées en ombrés : une rare jupe à traîne en dentelle de Chantilly aux fuseaux, exécutée à Bayeux vers 1880, fera sensation entre 7 000 et 10 000 €. La nature a aussi inspiré un col en dentelle de Vienne, paré d'ombellifères vers 1900 (1 500/2 000 €). Sans doute réalisé à l'occasion du mariage de la princesse Stéphanie de Belgique et de l'archiduc Rodolphe d'Autriche, en 1881, un mouchoir présente les armes des deux pays dans un grand encadrement en dentelle de Valenciennes (2 500/3 000 €).
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Tableaux, bijoux et montres
jeudi 21 mars - 11:00 (CET)
Conde de Aranda, 23 y Velazquez - 28001 Madrid, Espagne
La maison met en lumière au moins trois noms de l'art espagnol de l'après-guerre : plus haute estimation du jour à 90 000 €, Fernando Zobel (1924-1984) signe une œuvre de maturité quatre ans avant sa mort, Orilla XII, synthèse de ses recherches plastiques. Pour le Madrilène Secundino Hernandez (né en1975), il faudra débourser 42 500 € pour un imposant travail (150 x 130 cm) de 2010 à l'huile et acrylique. Le Majorquin Manolo Millares (1926-1972) est le troisième lot de cette vente, à 40 000 €, pour un travail abstrait à l'huile et grattage sur bois de 1967. Autres catalogues du jour, bijoux et montres. 65 000 € sont attendus pour un tour de cou en diamant brillant (env. 30 ct) et 9 500 € pour une Rolex Oyster Perpetual Date, modèle « GMT-Master ».
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Les paysage silencieux de Fernando Zóbel
Fasciné par l’abstraction radicale de Mark Rothko,Lire la suite
Rendez-vous à 12 h pour la dispersion de 54 miniatures sur ivoire provenant d'une même collection française. La tendresse sera au rendez-vous avec le double portrait d'une femme peignant celui de son mari, un sujet exécuté en 1782 par François Dumont (3 000/5 000 €). Les amateurs remarqueront également celui de Dieudonné Thiébault, accompagné de son petit-fils Adolphe, âgé de 3 ans et représenté avec des ailes d'ange, tenant le manuscrit de l' Essai sur le style . Une miniature signée Sicardi pour Louis-Marie Sicard (6 000/8 000 €). Le charme sera également présent avec Prosper Lépinoy : peignant le portrait d'une fillette et de sa mère, il a intégré celui du père de l'enfant, représenté sur un médaillon porté en bijou par sa jeune épouse (2 500/3 000 €).
La dispersion de la bibliothèque d’André Guichard est un événement pour le monde bibliophilique. En cette année du centenaire du surréalisme, un lot devrait particulièrement marquer les esprits : l’exemplaire du Surréalisme et la peinture d’André Breton, ayant appartenu à Paul Éluard (80 000/120 000 €). Relié par Paul Bonet, il est enrichi des œuvres originales de Picasso, Picabia, Ernst, Man Ray, Miró ou Arp. La poésie est également à l’honneur, la collection abritant un exemplaire de la Prose du transsibérien et de la Petite Jehanne de France de Blaise Cendrars, illustré par Sonia Delaunay (40 000/60 000 €). Léonor Fini sera présente à travers un lot exceptionnel de 251 lettres inédites adressées au marchand d'art et critique Castor Seibel (30 000/40 000 €). Une édition originale de Napoléon le Petit de Victor Hugo, contenant trois vers autographes de l'auteur, sera accessible à 3 000/4 000 €. Le livre se distingue par une critique acerbe de l'Empereur. Enfin, une reliure de Paul Bonet, enrichie de deux bronzes de Gustave Miklos sur un exemplaire du Martyre de l'obèse illustré par Gus Bofa, devrait captiver les collectionneurs, qui devront prévoir 20 000/30 000 €.
Une vente à petits prix, emmenée par un service de verres à pied en cristal de Baccarat comprenant 48 verres à eau, vin rouge, vin blanc et champagne, plus une carafe et un pichet, le tout accessible à 400/800 €. Les acheteurs possédant un jardin seront sûrement intéressés par un mobilier de jardin d’hiver en rotin tressé à décor de rosace du début du XXe siècle et composé d’un confident, trois fauteuils, un canapé deux places et une table (500/800 €). Dans le goût de la Maison Jansen, une commode en acajou vernissé partiellement gainé de papier de liège teinté, piètements coniques en bois noirci et plateau rectangulaire recouvert d’une dalle de verre, changera d’intérieur pour 500/700 €. Les prix les plus bas démarrent à 5/10 €.
Tableaux, mobilier et objets d'art provenant de l'Hôtel Parc Victoria
jeudi 21 mars - 14:00 (CET)
Hôtel Parc Victoria, 5 rue Cépé - 64500 Saint-Jean-de-Luz
La dispersion mobilière de l'hôtel Parc Victoria se poursuivra jeudi avec plus de 400 lots, estimés pour la plupart à quelques dizaines ou centaines d'euros. 300/500 € pourraient suffire pour emporter huit fauteuils à lattes en bois exotique, de la maison Roland Vlaemynck, et 800/1 200 € pour une suite de huit autres de jardin de type Emmanuelle, en métal laqué blanc. Il faudra en revanche monter jusqu'à 2 000/3 000 € pour un mobilier de chambre à coucher art nouveau, de la maison Marthe à Saint-Sébastien.
André Arbus sera la tête d'affiche de cette vente. Il s'est imposé comme le chef de file d'un retour à la tradition, tout en ouvrant une voie nouvelle au mobilier de luxe. Généreuse et raffinée, sa commode en sycomore à neuf tiroirs d'un modèle présenté en 1935 se négociera à 3 000/5 000 €, tout comme une suite de trois fauteuils en bois rechampi, aux accotoirs ornés de sirènes sculptées par Parayre. On reviendra à une production plus classique avec une console rectangulaire de style Régence en bois sculpté et doré à décor de mascarons, tête de femme et faunes (3 000/4 000 €), et à celle art nouveau avec une suite de quatre tables gigognes en noyer d'Émile Gallé, à plateaux marquetés à décor de chardons (1 000/1 500 €).
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Le luxe d’Arbus
Né à Toulouse d’un père ébéniste, André Arbus (1903-1969) se fait remarquer lors de l’Exposition internationale...Lire la suite
La peinture non-figurative prendra place le jeudi. 20 000/40 000 € seront à prévoir pour la toile d'Olivier Debré intitulée Saint-Georges-de-Didonne, Bleus, port de Royan de 1963, une interprétation de ce lieu marqué par l'océan, et 8 000/12 000 € pour une grande Abstraction signée du peintre turc Hakki Anli. L'Allemand Peter Zimmermann a révolutionné la peinture par son utilisation des images numériques et sa manière de faire vibrer les couleurs : compter 17 000/20 000 € pour Logo , de 2014. Enfin, l'artiste japonaise Miyawaki Aiko a d'abord été peintre avant de devenir sculptrice. Datée de 1964, sa technique mixte Seeing offre un monochrome blanc jouant du relief du plus bel effet : à emporter à 6 000/8 000 €.
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Les vibrations colorées de Peter Zimmermann
Finalement peu présent sur le marché français, leLire la suite
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