Tapuscrit signé avec nombreuses corrections et rajouts autographes.
Circa 1973. 4 pages in-4 sur papier.
Texte original d'un article paru dans un numéro de «Ciné-Club - Spécial 1973 - Saint Raphaël» où il fut imprimé, dans sa version définitive, sous le titre Le Cinéaste, c'est un spectateur, alors que Marguerite Duras aurait préféré L'endroit du film ? ou: Un soir au Havre.
Les nombreuses ratures et corrections font de ce tapuscrit un document en partie inédit. En se basant sur le récit d'un témoin d'avant-guerre sorti d'une soirée au cinéma, l'écrivaine constate combien les spectateurs ont changé: «[...] On leur a appris la syntaxe cinématographique, sa grammaire. Ils ont subi une éducation du VOIR en image... N'empêche, le spectateur participe encore parfois à ce voir primitif, sauvage... Le cinéma, c'est le spectateur qui le fait. Beaucoup plus encore qu'un livre le lecteur... Le travail d'un cinéaste à un film... se situe à un endroit différent de l'endroit où se tient un écrivain qui fait un livre [...]».
Enfin, à propos de la différence existant entre auteur et cinéaste, Duras écrit: «Quand j'écris je suis devant le livre qui est à faire. Quand je fais un film je suis derrière le film à faire».
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