Notre calendrier des enchères recense les ventes à venir en France et à l'étranger, triées par date, lieu de vente, maison de ventes et/ou spécialité. Vous pourrez y retrouver les catalogues et accéder directement à la vente grace au bouton "Enchérir". A consulter également à partir de cette page les articles publiés par le magazine en lien avec chaque vente.
800/1 200 € sont requis d’un service de 78 pièces en porcelaine suédoise de la firme Röhrstrand OstIndia. Il est suivi de près par une collection de 24 pièces de dix florins des Antilles néerlandaises, millésime 2001, présentée dans une cassette en bois (600/800 €). Les amateurs de photographies de mode se tourneront vers un exemplaire du magazine Visionaire – Fashion Loane n° 18 de 1996, une édition limitée à 2 500 exemplaires, présentée dans un portfolio Louis Vuitton en cuir (600/800 €).
Les arts décoratifs de toute époque se côtoient dans cette vente emmenée par une rare cassette en argent gravé et plaques d’agate mousse par Josef Hoffmann (200 000/250 000 €) et un pot à thé « MT 49/ME 8 » en maillechort, avec poignée en bois noirci, par Marianne Brandt (même estimation). Un pot couvert en argent et ivoire, travail nurembergeois de 1688-1692, requerra 35 000/40 000 €. L’une des pièces les plus anciennes est un panneau de cuivre émaillé triangulaire des années 1530 figurant La Peste sur Pergale par le Maître de l’Énéide, actif à Limoges (30 000/40 000 €). Une étonnante assiette à dessert de Manufacture royale de porcelaine de Meissen vers 1746, au décor de fruits et branchages en fort relief, est évaluée 20 000/25 000 €.
Cette vente présente une riche sélection d'œuvres internationales d'artistes tels que Marino Marini, Alexander Calder, Lin Fengmian, Francis Newton Souza, ainsi que des gravures d'Andy Warhol et de Marc Chagall. Parmi elles, citons un Marylin Monroe d’Andy Warhol, impression couleur numérotée 24/250 (86 000/129 000 €), une huile, gouache, tempera et encre sur papier d’un Cavalie r, 1955, de Marino Marini (même estimation), un Vase de fleurs à l’huile sur carton de Francis Newton Souza, 1958 (43 000/60 000 €) et La Guerre , une huile sur toile de 1958 par Miodrag Djuric Dado (43 000/52 000 €).
Si un diamant coussin de 2,69 ct, encadré de baguettes, sera classiquement passé au doigt moyennant quelque 17 500 €, la pierre se mettra au service de la fantaisie en alternant avec des émeraudes calibrées pour composer les rayures d’une bague ombrelle en platine (environ 3 500 €). Elle fera également scintiller de longs pendentifs d’oreilles en or gris, à motifs de tonneaux rehaussés de lignes de rubis (autour de 2 900 €). Alors qu’un serpent ciselé en or s’enroulera autour d’un bras (4 000/4 500 €), un papillon serti de diamants se posera sur un corsage (2 800/3 000 €). On pourra y épingler un clip « tête de Maure », fabriqué par Cartier dans les années 1930-1940. À l’extrémité d’un long cou paré d’un bijou d’or jaune, le visage d’émail noir, arborant des boucles d’oreilles en semence de perles, porte un turban laqué blanc garni de corail (4 500/5 000 €).
45 lots d’autographes et de manuscrits seront signés par le duc de Saint-Simon, Chateaubriand, Victor Hugo, Zola, Pauline Viardot, Colette ou encore Georges Brassens. Du XVI e siècle à nos jours, la collection de Daniel Lambert sur le Dauphiné, réunissant quelque 200 livres et manuscrits, sera dispersée. Les bibliophiles remarqueront ensuite l'un des 20 exemplaires de tête sur vélin d'Arches, de Farandole , un poème de Jean Proal, enrichi par 14 dessins originaux signés Hans Hartung, en 1970 (4 500/6 000 €). Plus de 70 lots d’estampes fermeront la marche, emmenées par la Mujer con abanico II , une eau-forte, aquatinte en couleurs et collage de Manolo Valdés, en 2007 (10 000/15 000 €). Andy Warhol a mis un autre accessoire en avant dans une sérigraphie sur papier Moulin du Verger de 1984, intitulée Sandal (7 000/10 000 €). Foujita, Dalí, Alechinsky, Poliakoff, Chillida, Combas, Vasarely ou encore Murakami seront présents.
Articles avant-vente
Les 200 livres et manuscrits d'un bibliophile du Dauphiné
Daniel Lambert a réuni l’une des dernières grandesLire la suite
Les collectionneurs seront à l’heure pour une montre de présent en or émaillé à l'effigie du prince Napoléon-Jérôme, fabriquée par Czapek & Cie à Genève, au milieu du XIX e siècle (20 000/40 000 €, voir Gazette n° 18, page ??). Alors que Joseph Sauvage et son atelier ont peuplé de putti un hôtel particulier dont le décor peint sera dispersé en quatre lots (6 000/30 000 €), Charles-Émile Vacher de Tournemine a réuni Flamants et perroquets au bord d’un lac d’Amérique du Sud (15 000/20 000 €, voir Gazette n° 17, page 6). Plus de 70 lots ayant meublé un château du nord de la France seront dispersés, dont une commode en bois de rose et palissandre d’époque Louis XV, estampillée par Jean-Charles Saunier (10 000/12 000 €). Reprenant un modèle de Matthew Boulton, vers 1835, des vasques brûle-parfum en marbre vert de mer, montées en bronze patiné et doré, et reposant sur des tortues, feront la paire autour de 10 000 €.
Articles avant-vente
Grisailles de Sauvage
Quinze toiles peintes par l’artiste belge Piat Joseph Sauvage (1744-1818) et son atelier, célèbre pour...Lire la suite
Le paradis des oiseaux selon le peintre orientaliste Charles de Tournemine
C’est le récit d’un voyage au Pérou de l’explorateurLire la suite
Cette vente généraliste, dont certains lots sont vendus en la forme judiciaire, attirera l’attention vers les cimaises, grâce à un thème caravagesque : L'Enfant aux écrevisses avec une jeune fille et un chat , une toile peinte vers 1640 (20 000/30 000 €). Le reste de la vente sera rythmé par une pendule squelette en forme de lyre d’époque Louis XVI, surmontée par le masque d’Apollon et dont le cadran a été signé par Jean Simon Bourdier (5 000/7 000 €). Tobie prêtant de l’argent à Gabriel , sculpté par Pierre Le Gros le Jeune au Mont-de-Piété, à Rome, vers 1702-1705, a été repris en sanguine par Edme Bouchardon (2 000/3 000 €). Une plaque d’ardoise a été choisie par Maurice Prost pour figer l’image d’une tête de panthère, figurée de profil et en bas relief (2 500/3 500 €).
Articles avant-vente
Un enfant aux écrevisses, vers 1640
Ce tableau au sujet singulier s'inspire d'un tableauLire la suite
Se déroulant sur toute la journée, cette vente pour bibliophiles se décompose en trois volets équilibrés de quelque 150 numéros chacun. La matinée s’ouvrira sur des autographes – assortis de dessins et de photographies –, qui se prolongeront en début d’après-midi avec des lettres, comme cette missive signée par René Magritte en 1959, garnie d’un profil féminin à l’œil démesurément grand, et occupant les deux tiers du feuillet (3 000/4 000 €). Des lots de cartes à jouer feront la transition avec les livres, qui prendront le relais à 16 h. Une enluminure montrant une femme en prières devant la Vierge à l'Enfant suggère que le commanditaire d’un livre d’heures à l’usage de Rouen, réalisé vers 1470-1480, a été une femme (20 000/25 000 €). Alors que fleuriront les ouvrages d’histoire naturelle, comme le poétique ouvrage de Jean-Baptiste Audebert et Louis-Pierre Vieillot s’intéressant aux oiseaux dorés ou à reflets métalliques, aux grimpereaux et aux oiseaux de paradis (15 000/18 000 €), Charles Baudelaire sera représenté par une rare édition originale des Fleurs du mal (10 000/12 000 €).
Articles avant-vente
Une histoire des poissons par Marcus Elieser Bloch
Le siècle des Lumières a aussi été celui de l’ornithologie,Lire la suite
Cette vente de grands crus et d'alcools choisis débutera par une caisse de douze bouteilles du domaine de la Romanée-Conti 1994, comprenant une romanée-conti, trois la-tâche, deux richebourgs, deux romanée saint-vivant, deux grands-échézeaux et deux échézeaux (20 000/30 000 €). Une seule bouteille de montrachet, toujours du domaine de la Romanée-Conti mais de 1991, attirera 4 000/5 000 €. Pour 1 200/2 400 €, un corton-charlemagne au millésime de 1987 changera de mains. Si trois clos de Vougeot du domaine Prieuré Roch, de 2015, vaudront bien 1 800 à 2 250 € on pourra leur préférer un charmes-chambertin de Jacky Truchot et datant de 2005 d'après la collerette, à raison de 1 700/2 200 €.
Né à Saint-Sauveur-le-Vicomte dans le Cotentin, enseignant au collège Stanislas à Paris puis maître de conférences de littérature anglaise à l'université de Caen, passionné de musique – de Maurice Ravel notamment –, Joël Dupont avait réuni une bibliothèque au sein de laquelle les ouvrages anciens classiques – Boileau, Fénelon, Voltaire, Molière, madame de Sévigné, Rabelais – côtoyaient les ouvrages XIX e – de Baudelaire à Walter Scott – mais surtout ceux de Colette – dont cette année marque le 70 e anniversaire de la mort – et de Jules Barbey d'Aurevilly, natif comme lui de la même bourgade normande. C'est cette bibliothèque, dont les ouvrages se négocieront d'une centaine à 3 000/5 000 €, que les amateurs découvrent ici, quelques mois après le décès de Joël Dupont.
Articles avant-vente
Sidonie Gabrielle Colette
Estimée 2 000/3 000 €, cette édition de Mitsou (Paris, 1930) de Colette (1873-1954) prend le chemin...Lire la suite
Jules Barbey d’Aurevilly à l'honneur de la bibliothèque Joël Dupont
Élu de Saint-Sauveur-le-Vicomte, Joël Dupont faitLire la suite
Gamma, Rapho, Keystone… ces agences ont alimenté la presse pendant près d’un siècle et rien ni personne ne leur a échappé. Immortalisée par Cecil Beaton en robe de couronnement à Buckingham Palace, en 1953, la reine Elizabeth II sera évoquée par un tirage argentique d’époque de Keystone (500/800 €), et côtoiera le duo formé par Brigitte Bardot et Alain Delon devant l’objectif de Giancarlo Botti pour Gamma, à Saint-Tropez, en 1968. Ce tirage postérieur est attendu autour de 1 000 €. Pour Rapho, Jean-Philippe Charbonnier a aussi bien photographié l’usine Renault de Flins-sur-Seine, en 1970, qu’un défilé Christian Dior du début des années 1960 (respectivement autour de 500 et 700 € pour des tirages d’époque). Personnalités et anonymes, événements historiques et images poétiques sont au rendez-vous.
Articles avant-vente
Gamma, Rapho et Keystone aux enchères
À elles trois, ces agences photographiques illustrentLire la suite
Cette sélection classique se laissera découvrir à la lumière d’une paire de flambeaux en argent à cinq bras de lumière, à décor de feuillages dans le style Louis XIV (2 500/3 000 €), qui permettront de mieux observer la richesse du costume d’une courtisane vénitienne représentée à mi-corps, peinte sur cuivre dans la seconde moitié du XVI e siècle (2 000/3 000 €). Le XVIII e siècle sera aussi bien évoqué par une commode Louis XV marquetée en quartefeuille de bois de violette (1 800/2 500 €), que par un service de 18 couverts en argents serrés dans leur coffret (autour de 1 000 €). Du second Empire, un rare couteau pliant à système, recouvert de plaquettes d'écaille à motifs d'or, affiche différents décors à la gloire de Napoléon III, selon sa position ouverte ou fermée (500/1 000 €).
Articles avant-vente
Un service du XVIIIe siècle
Si les premiers couteaux sont apparus dès l’âge du bronze, les cuillères ont rapidement découlé de formes...Lire la suite
Clou de la vente, une huile sur toile de Canaletto, figurant un Caprice d’architecture avec ruines et bâtiments classiques , est attendue à 400 000/600 000 €. Un Christ portant sa croix , huile sur panneau de Giovanni Bonconsiglio, requerra quant à elle 150 000/250 000 €. Une estimation similaire accompagne un tondo de Piero di Cosimo montrant Adam et Ève au travail . Un retable monumental (400 x 275 cm) de Marco Cardisco figurant la Madone à l’Enfant, saint Jean-Baptiste et saint Sébastien, L’Annonciation et la Nativité ainsi que le Christ mort entre les apôtres , changera d’intérieur pour 100 000/150 000 €.
Le design américain sera passé au crible par quelque 160 numéros. Artisan du bois, George Nakashima mettra son matériau fétiche en avant avec une table basse en noyer spécialement commandée par Robert Berny en 1973 (70 000/90 000 €). Appartenant à la série « bush », un buisson de bronze sculpté par Harry Bertoia, en 1965, lui donnera la réplique (60 000/90 000 €). Les formes rondes et en ellipse de trois vases en céramique, imaginées par Claude Conover, en 1986, lui feront écho. Il faudra prévoir quelque 50 000 € pour ces pièces uniques composant l’ensemble "Hak, Hunal & Muuc". Paul Evans sera également bien représenté par des meubles associant bronze, résine, acier émaillé, ardoise et bois dans les années 1960, pour fabriquer des miroirs, des tables et des cabinets qui sont autant de sculptures (de 2 000 à 60 000 €).
Dans cette sélection de tableaux du XIX e siècle, on retiendra Nymphes de la vallée , une grande huile sur toile (110,5 x 171 cm) de Fausto Zonaro, prisée 70 000/90 000 €, Juliette à Selva di Valsugana , huile sur carton de Mario Cavaglieri, estimée 60 000/80 000 €, et l’huile sur toile de Femme à la lecture d’Eugenio Cecconi, évaluée 50 000/70 000 €.
Trois lots de trois bouteilles du domaine Leroy 1998 s’imposent dans cette vente de vins et spiritueux, avec 21 000/24 000 € pour le cru Musigny, 18 000/21 000 € pour celui de Richebourg, et 15 000/18 000 € pour le Chambertin. Six bouteilles de petrus pomerol 2000 changeront de cave en échange de 16 200/16 800 €. S’agissant des spiritueux, un flacon de whisky « Pure Highland Malt » The Macallan-Glenlivet 1945 vieilli 36 ans en fût de Sherry, se laissera déguster moyennant 4 500/5 000 €.
Les amateurs de belles tables seront comblés par cette session où seront proposées des pièces très séduisantes. Tel sera le cas d'une suite de douze assiettes signées par Piero Fornasetti du modèle « Adamo », en porcelaine à décor émaillé doré, de 1954, pour laquelle on ferraillera autour de 2 000/2 500 €. De Bernardaud à Limoges, le service « Poisson d'or » en porcelaine, à décor des animaux aquatiques dorés sur fond de treillage gris, comprenant 14 pièces produites vers 1955-1960, recueillera 1 500/2 000 €. Pour continuer la fête, les grands crus ne seront pas absents, grâce en particulier à deux bouteilles de haut-brion 1990, Pessac-Léognan, dont sont prévus 700/1 000 €. Enfin, une bouteille de vieux rhum Littée de 1968 (Plantation Beaufond, Guadeloupe) inscrira 500/1 000 €.
Marcel Duchamp ouvrira le bal le jeudi avec Boîte alerte. Missives lascives de 1959-1960. 3 000/4 000 € sont attendus pour cet ensemble de documents contenus dans une boîte à lettres en carton vert, composée par André Breton et Marcel Duchamp pour servir de réceptacle au catalogue de l'Exposition internationale du surréalisme organisée à la galerie Daniel Cordier. Alentour, de nombreuses lithographies vous attendent, parmi lesquelles La Trompette (série Mon cirque) de Bernard Buffet, datée 1968 (1 000/1 500 €), et une affiche de Marc Chagall, Céramiques, réalisée en 1962 (1 500/2 000 €).
À Nantes mèneront des bijoux et accessoires de mode, à l'image d'une montre Montblanc pour homme en acier, au mouvement mécanique (1 500/2 000 €), et d'une malle de voyage Louis Vuitton début XX e , en toile enduite monogrammée, à renforts en hêtre et serrurerie et poignées de portage en laiton (2 000/4 000 €).
À la une de cette vente de mode et de bijoux vintage brillera un aérien collier torque à sept chaînes en argent, par Hermès Paris. Il sera portée pour 1 500/1 800 €. Par la même maison, un bracelet rigide et multirangs de chaînes, toujours en argent car assorti au modèle précédent, peut prétendre à 800/1 200 €. Au rayon des chaussures se détachera une paire de sandales « Highlight » en croco kaki et noir, neuves, toujours signées Hermès, à 600/800 €. L'après-midi, place à la haute joaillerie avec un sautoir vintage signé Van Cleef & Arpels du modèle « Alhambra », à vingt motifs en or rose ornés de nacre gris-vert et de diamants, estimé 30 000/50 000 €. Du même modèle, un autre sautoir mais en or blanc, orné de dix trèfles sertis de diamants, vaudra 25 000/35 000 €. Les montres de prix ne seront pas en reste, à commencer par une Rolex « Cosmograph Daytona » en or blanc à fond noir, de 2009, à porter contre 20 000/25 000 €. On pourra lui préférer de la même maison une « GMT Master 1675 », des alentours de 1976, en acier et indiquant 10 000/12 000 €.
800 000/900 000 € sont requis d’une Nature morte aux fruits avec vase en terre cuite, sculpture, chat et souris , huile sur bois de Johannes Christianus Roedig. De Pieter Bruegel le Jeune, on retiendra un Paysage de village hivernal avec l’auberge du cygne , 1620, huile sur bois parqueté, évaluée 250 000/300 000 €. Légèrement plus récente et datée de 1659, une huile sur bois Paysage de rivière boisée avec des personnages cheminant , signée Meindert Hobbema, est à décrocher pour 150 000/200 000 €. Retour aux vies silencieuses avec une Nature morte aux pêches et aux cerises sur un plateau d’argent avec d’autres fruits, des noix et des tournesols , une huile sur toile de Cornelis de Heem, prisée 160 000/170 000 €. Plus dramatique est Le Christ en homme de douleur , peint à l’huile sur bois par Lucas Cranach l’Ancien et son atelier (150 000/160 000 €).
Articles avant-vente
Le meilleur de Roedig en deux natures mortes
Cette paire d’huiles sur panneau de bois est, depuisLire la suite
À 5 000/6 000 €, un sac de bal en or de chez Tiffany & Co sera de sortie, tandis que les hommes choisiront l'élégance d'une montre Omega « Speed Master » en acier et à cadran noir (3 000/6 000 €). Il faudra également débourser 2 500/3 500 € pour une boîte de forme rectangulaire en or, à décor de fleurs et branchages fleuris dans le goût rocaille, au poinçon correspondant aux dates 1838-1947 et du maître orfèvre « LN ».
Place à la variété. Un ensemble de quilts compte des raretés américaines du XIX e siècle, à l’image d’un modèle amish de Lancaster County, en Pennsylvanie, façonné en toiles de coton vers 1910, avec un décor dit « Diamond in the square » (3 000/5 000 €). Des gogottes, ayant appartenu à la collection de Michel Andrault (entre 400 et 1 200 €), côtoieront des spécimens d’histoire naturelle, comme un ibis au plumage d’un rouge extraordinaire (1 000/1 500 €). De la première moitié du XVIII e siècle, dix verres façon Venise, à coupes coniques et tiges creuses polylobées, changeront de mains autour de 400 €. Ils côtoieront des céramiques anciennes. Malgré seulement 16 cm de haut, une paire de heurtoirs en fer forgé du XVIII e siècle, à boucles en cuisses de grenouille, sera remarquée entre 500 et 800 €.
192 lots composeront cette carte au gré d'estimations variant entre 20 et 4 500 €. Au plus haut figureront une caisse de douze bouteilles de mouton-rothschild 1996 (4 000/4 500 €) et une autre de douze château-margaux 1995 (3 800/4 200 €). De nombreux autres vins de Bordeaux seront présentés de cette manière. Signalons encore la présence de douze bouteilles de latour 1998 (3 200/4 200 €) et de douze ausones 1990 (3 000/3 500 €). Nous mettrons encore en avant une impériale de cheval-blanc 1988 (2 300/2 800 €) et, pour les bourgognes, un chambertin 1957 du domaine Armand Rousseau (1 500/2 000 €).
Les arts du XX e siècle seront à l'honneur lors de cette vente se tenant à la Bastide du Roy. Présentée à la deuxième exposition de la Société annamite d'encouragement à l'art et à l'industrie, organisée à Hanoï en 1936, une aquarelle et gouache sur soie signée de l'artiste vietnamien Nguyen Phan Chanh, acquise dans les années 1970 dans un magasin d'antiquités à Nice, pourrait atteindre les 120 000/150 000 € à la vue de la cote croissante de son auteur. Le thème du portrait féminin sera également abordé par Francis Picabia dans une huile sur carton inédite, Portrait de femme , datée vers 1942-1943. Offerte par l'artiste à une amie à Cannes puis transmise par descendance, cette œuvre sera convoitée à 40 000/50 000 €. Pour la sculpture, citons le bronze Nu de la Belle de Mai conçu par César en 1957, fondu par Bocquel vers 1980 en douze exemplaires (20 000/30 000 €), et pour les arts décoratifs un miroir sorcière Soleil à pointes n° 3 de Line Vautrin, en talosel brun-noir et miroirs au tain vert émeraude, daté des années 1950 (15 000/20 000 €).
Articles avant-vente
Nguyen Phan Chanh, le Vietnam entre modestie et raffinement
Acquise dans les années 1970, cette peinture sur soieLire la suite
Les œuvres russes seront variées, des toiles peintes par Oscar Yakovlevitch Rabine en 1988 (30 000/50 000 € chacune), au plan de Saint-Pétersbourg réalisé en 1828 sous la direction de von Schubert (environ 10 000 €), et au récit du couronnement d’Elizabeth Ire, imprimé en 1745 (35 000/40 000 €). La science sera représentée par une pierre d’aimant armée de la fin du XVIIIe siècle (15 000/20 000 €) et un cadran solaire équinoxial de Johann Jacob Sauter, fabriqué à Saint-Pétersbourg vers 1800 (20 000/30 000 €). Des couverts de voyage remontant à la Grèce ottomane de la seconde moitié du XVIIe siècle attireront l’attention autour de 5 000 €.
Articles avant-vente
Beauté magnétique de l’Oural
Dotée de son armure orfévrée à la fin du XVIII e siècle,Lire la suite
Le rideau se lèvera sur la dispersion de collections philatéliques. De celle de Monsieur J.L., axée sur les premiers timbres français – c’est-à-dire de 1849 jusqu’à environ 1870 –, se distinguera une lettre n° 7 au timbre de 1 franc vermillon vif, à oblitération double grille de Châteauneuf-sur-Charente du 19 janvier 1849 (3 000 €). Concernant la collection de Madame S.O., il s’agit d’un ensemble constitué dans les années 1920, en excluant la France. Nombre de lots sont constitués par pays, même ceux formés après le traité de Versailles de la fin de la Première Guerre mondiale et qui ont maintenant disparu. Alentour, neuf timbres Cérès – des réimpressions de 1862 – du n°1 au n° 7 se négocieront à 1 000 €, et un n° 60b type II neuf avec gomme, signé Calvès, à 500 €.
Livres anciens et modernes, manuscrits, autographes, livres illustrés, vinyles
L’art suédois est la vedette de cette vacation, emmenée par trois œuvres significatives : Sparmanns Flygning de Gösta Adrian-Nilsson, une huile sur toile constructiviste de 1919, prisée 860 000/1 030 000 €, Kafferep vid Långsjön , une huile sur toile de Bror Hjorth (1/1,2 M€) et Hamnbild de Sigrid Hjertén (600 000/775 000 €). Le catalogue comprend également des sculptures de Christian Berg ainsi que des œuvres de Jockum Nordström, Axel Olson, Ola Billgren ou Rolf Hanson.
Articles avant-vente
L’envol de Gösta Adrian-Nilsson
Dans une explosion de couleurs, le pionnier du modernismeLire la suite
Baume et Mercier, mais aussi Omega, signent les montres de dame à bracelet d'or jaune et cadran respectivement ovale et rond, à passer au poignet entre 1 000 et 1 500 €. Pour les assortir avec une bague dôme formant une fleur, ornée d'un diamant principal taille ancienne et de pétales de diamants de taille 8/8 en serti grains, il faudra prévoir environ 1 000 €.
On pourra réviser à Lyon ses grands classiques du design, avec en tête l'incontournable Charlotte Perriand et sa bibliothèque Tunisie , datant de 1953… Réalisé par les ateliers de Jean Prouvé et André Chetaille, ce meuble spectaculaire va s'établir autour de 60 000/80 000 €. Tout aussi dépouillé, le buffet R28 de Pierre Chapo en orme et verre fumé, un travail des années 1980, attirera 11 000/12 000 €. Emblématique du chic des années 1970, un canapé du modèle modulable Camaléonda de Mario Bellini édité par B&B Italia, en alpaga capitonné, retiendra 9 000 à 10 000 €. Dessinée en 1948 par Luigi Caccia Dominioni, la lampe de bureau Sasso , dans une édition Azucena, s'illuminera pour 4 800/5 000 €. Les peintres modernes suivront, dont Jean Fusaro avec une toile intitulée Sur la passerelle (du collège), Lyon (8 000/10 000 €), ainsi qu'une autre située à Venise, Le Grand Canal (7 500/8 500 €). De Carol Rama, une technique mixte Sans titre de 1965, appartenant à la série « Bricolages », trouvera preneur autour de 5 000/8 000 €. Plusieurs œuvres de Willy Eisenschitz émailleront aussi la session, dont la toile De ma fenêtre , ouvrant sur 4 000/6 000 €.
Articles avant-vente
Tunisie, une création emblématique de Charlotte Perriand
L'architecte et designeuse ne réalisa que quaranteLire la suite
Bibliothèque franc-comtoise du docteur Philippe Clere
Grand bibliophile franc-comtois, le docteur Philippe Clere avait réuni quantité d'ouvrages rares sur sa région, dispersés ce jour. L'un des plus convoités, un manuscrit, se nomme le Coutumier de Montbenoît , un vol. in-12 rédigé par François-Nicolas-Eugène Droz vers 1705 (2 000/3 000 €). Suivra (même estimation) le rare Discours des sorciers, avec six advis en faict de sorcellerie… par Henry Boguet (Lyon, Pierre Rigaud, 1610). Celui-ci précéde un exceptionnel recueil d' Essais poétiques par Max Buchon (1839), illustrés par un Gustave Courbet âgé de 20 ans, auteur de quatre lithographies, et de vignettes (1 500/2 000 €). Quant au Recueil de jetons appartenant à la Franche-Comté de Bourgogne … par Ernest-Marie Fouray de Boisselet (1873), il sera parcouru à 1 000/2 000 €.
Né à Alexandrie dans une famille aisée d'origine syro-libanaise, Georges Sabbagh (1887-1951) reçut une éducation à l'école des Jésuites. En 1905, bien qu'il ait entamé des études de droit en France, il s'éloigne de ce cursus et se rapproche des cercles intellectuels et artistiques. Il fréquente l'atelier de Lucien Lévy-Dhurmer et l’académie Ranson (1910) puis commence à exposer au Salon d'automne et au Salon des indépendants. L'année 1916 est celle de son mariage avec l'historienne de l'art Agnès Humbert mais aussi de sa carrière officielle en France. Sa carrière, jalonnée d'expositions importantes, tant en France qu'en Égypte, reflète son identité forgée, au fil des décennies, de voyages entre les deux pays. Près de 80 œuvres ponctuent cette dispersion : des paysages d'Égypte, de Bretagne, des environs de Megève, mais aussi de nombreux portraits et nus féminins. Si les estimations les plus modestes sont annoncées autour de quelques centaines d'euros, quelques belles batailles d'enchères sont à prévoir. À hauteur de 70 000/80 000 € pour une grande toile (131,5 x 96 cm) de 1919, La Vie de l'homme , sur le thème de la maternité et de la famille, autour de 60 000/80 000 € pour La Roche de Ploumanac'h (115,9 x 89 cm), peinte en 1921. Quelques autoportraits sont présents également dont un de 1921 (20 000/30 000 €, étude de l'artiste pour "Les Sabbagh à Paris"), et un autre dit à la palette , daté 1942 (30 000/35 000 €).
Place à la Pologne à 16 h, avec le Portrait du maréchal Stanislas Malachowski , immortalisé constitution en main par le baron Gros (10 000/15 000 €). Le poète Adam Mickiewicz figure sur une épreuve sur papier salé ciré de Michal Szweycer, qui a fait un procès à Félix Nadar pour l’utilisation de cette image (3 000/4 000 €).
L’Américaine Cindy Sherman se distingue dans cette vente de photographies avec Untitled Film Still 52 , une impression argentée en édition numérotée 4/10 et signée de sa main (120 000/180 000 $). Sa compatriote Dorothea Lange livre quant à elle un saisissant portrait de femme avec Migrant Mother, Nipomo, California , un tirage argenté tamponné de la Farm Security Administration (100 000/150 000 $). Le Français Eugène Atget capture quant à lui une image à l’aristotype de la vitrine d’un Coiffeur, avenue de l’Observatoire, Paris (30 000/40 000 $). Enfin, il en coûtera la même somme d’un cliché à l’argentique d’Helmut Newton de 1981 imprimé vers 2000 de Sie Kommen, Paris , signé, titré et daté par lui.
Articles avant-vente
Le réalisme social de Dorothea Lange
Symbole du photojournalisme d’après-guerre et de laLire la suite
S’installant au BHV Marais, la maison de vente dispersera une quarantaine de lots généralistes, proposés par la clientèle du grand magasin et expertisés par ses soins. L’accent sera mis sur la bijouterie et l’horlogerie, la maroquinerie, les sacs et les accessoires de luxe, les arts de la table, les tableaux et les estampes.
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.