Hermann Winterhalter (1808-1891)

Dans la famille Winterhalter, on demande le petit frère, Hermann, qui marcha sur les traces de son aîné.

Cette toile du peintre italien d’origine suisse, qui n’est pas sans rappeler les crépuscules d’un autre orientaliste, Ivan Aïvazovsky, offre un instantané du port de Constantinople à la fin du XIXe siècle.

Le travail de l’artiste n’avait pas été montré à Paris depuis son exposition au Centre Pompidou en 2012. À l’occasion de son show à la galerie RX, nous l’avons rencontré dans son antre en Autriche.

Mort avant d'avoir pu concrétiser son projet de Contrepoint avec le musée, l'artiste viennois est à l'honneur à l'Orangerie, à Paris : l'institution expose ses dernières œuvres jusqu'au 12 février 2024, près des "Nymphéas" de Monet, qu'il admirait. En 2018, La Gazette avait visité son atelier au château de Prinzendorf.

La puissante enseigne représentera désormais à l'international cette figure de proue de l'actionnisme viennois. Hermann Nitsch continuera cependant à collaborer avec la galerie RX, à Paris, a précisé son directeur Eric Dereumaux au TAN.

Après Hermann Nitsch, le mouvement radical des années 1960 perd un autre de ses membres phares, certainement le plus reconnu à l'international. Ses actions dans l'espace public, engageant le corps dans des mises en scène extrêmes, lui ont valu notamment d'être condamné pour outrage aux symboles de l’Etat.

L’immense collectionneur belge d’art contemporain est décédé le 8 novembre, à 90 ans.

Le musée d'Amsterdam a acquis une armoire monumentale en ébène incrustée de nacre, réalisée par le plus important ébéniste néerlandais du XVIIe siècle, dont le visage fut immortalisé par Rembrand (Met). Il sera exposé dans la Galerie d'honneur du Rijksmuseum jusqu'au 14 mars.

Le pape de l’actionnisme, qu'il a cofondé dans les années 1960, est mort hier à l’âge de 83 ans. La Gazette l'avait rencontré en 2018 dans son atelier en Autriche, au château de Prinzendorf : véritable "royaume ouvert, à la fois espace de travail et de réflexion, mais aussi lieu de mémoire".

Le programme de recherche conduit par Isabelle Dubois-Brinkmann et Aude Briau a permis de recenser et d’étudier cinq cents peintures germaniques, produites entre 1370 et 1550, au sein des collections françaises.