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Une FIAC classique et prudente

Publié le , par Alain Quemin

Avec le ralentissement du marché de l’art contemporain, trop d’audace n’est pas de mise. L’édition 2016 de la FIAC, clairement dominée par la peinture, se voulait rassurante… les risques ont été minimisés.

Wael Shawky (né en 1971), Cabaret Crusades : The Secrets of Karbala - Marionette... Une FIAC classique et prudente

Wael Shawky (né en 1971), Cabaret Crusades : The Secrets of Karbala - Marionette #47, 2014, verre de Murano, tissu, émail, fils, 47 x 15 x 10 cm.
Courtesy the artist and Sfeir-Semler Gallery Hamburg / Beirut
© Clemence Cottard

Après les années d’audace qui, voilà deux ans, poussaient encore la F iac à tenter d’organiser sa propre foire «off»  Officielle , l’expérience a été abandonnée. Trop éloigné du site du Grand Palais, le bâtiment de la Cité de la mode et du design, situé dans le XIII e  arrondissement de Paris, n’est jamais parvenu à attirer les collectionneurs en nombre suffisant, rendant la participation à cette antenne finalement bien trop coûteuse pour les galeries. Pour beaucoup d’entre elles, il s’agissait surtout de soigner leur image en capitalisant sur le nom de la FIAC, fût-ce un off de celle-ci, en espérant également intégrer ultérieurement la manifestation principale. Une FIAC resserrée dans Paris En 2016, la la foire parisienne a donc opté pour une organisation spatiale beaucoup plus resserrée autour du Grand Palais. Il convient de s’en réjouir. Toutefois, là où précédemment le second bâtiment abritait des stands de galeries, celui ayant été investi cette année, le Petit Palais, n’hébergeait que des œuvres disséminées, avec un bonheur inégal. Bien sûr, le bâtiment du Petit Palais est magnifique, mais il s’avère difficile, dans son décor chargé,…
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