Rarement une édition de la Foire internationale d’art contemporain aura été tant attendue : le 47e opus, qui a fermé ses portes dimanche 24 octobre au Grand Palais Éphémère, à Paris, a enregistré 46 655 visiteurs en cinq jours.
Rassemblant 171 exposants venus de 25 pays, la manifestation a pu compter sur des visiteurs et des collectionneurs du monde entier pour réaliser des ventes de haut niveau, saluant unanimement le dynamisme culturel de la capitale après une pause liée à la pandémie. Cette édition 2021 était pour la première fois «hybride». Elle s’est déroulée simultanément au Grand Palais Éphémère et en ligne avec la deuxième édition de la FIAC Online Viewing Rooms. Le marchand bruxellois Xavier Hufkens s’en félicite : «Les récentes foires ont reconfirmé que leur rôle au sein de l’écosystème de l’art est crucial.» Sur son stand, un tableau d’Alice Neel s’est envolé pour 1 M€ tandis qu’une œuvre de l’artiste américain Kehinde Wiley a été acquise chez Templon pour 500 000 $. L’effet de la rétrospective consacrée à Georg Baselitz au Centre Pompidou s’est fait sentir : son œuvre Bad im Flur (2021) a été vendue 1,2 M€ chez Thaddaeus Ropac, qui cède également Star Grass de Robert Rauschenberg (1963) pour 2,8 M$ et Olivia 1 d’Alex Katz (2021) pour 600 000 $. Chantal Crousel a placé une peinture à la poudre de charbon de Glenn Ligon dans une collection privée française pour environ 500 000 $ et une sculpture de Pierre Huyghe dans une collection asiatique pour 275 000 €. Jose Martos, président de la Martos Gallery, a vendu presque toutes les œuvres de son solo show d’Aura Rosenberg à des collections privées américaines, belges et luxembourgeoises. Il a personnellement fait l’acquisition sur la foire d’une œuvre de Keith Haring pour 4 M€.
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