Proclamé plus grand collectionneur d’art contemporain chinois, Uli Sigg se laisse volontiers approcher par les journalistes. Échange de quelques idées alors que sort un second documentaire dédié à sa personne.
Tour à tour journaliste, cadre, ambassadeur, vice-président, puis président, Uli Sigg a surtout été toute sa vie collectionneur. À la tête du plus grand ensemble au monde consacré à l’art contemporain chinois, il a méthodiquement «archivé» toute la création de l’empire du Milieu depuis les années 1978-1979. De passage à Paris pour la première du documentaire Les Vies chinoises d’Uli Sigg de Michael Schindhelm, présenté dans le cadre d’Asia Now, il répond à nos questions sur l’art chinois et asiatique d’aujourd’hui. Comment avance l’ouverture du M+ ? Les travaux du M+ avancent bien. En tout cas, ils se déroulent comme prévu. Les premières annonces d’une ouverture en 2015 avaient été réalisées avant le choix de l’architecte, ce qui bien sûr fausse la donne. Le M+ fait partie d’un ensemble culturel plus vaste, dont il sera la pièce maîtresse. Le premier bâtiment qui sortira de terre sera l’Opéra cantonais, considérablement plus petit. Ensuite, ce sera au tour du M+. C’est pour bientôt ! Pourquoi avoir choisi le M+ pour votre donation ? Pour répondre à cette question, il faut remonter au début de ma collection. Dès que j’ai démarré ce travail d’archivage systématique académique,…
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