La sixième édition du «Temps des collections», exceptionnelle par son amplitude, invite à une discussion avec l’initiateur de ce projet. En tout enthousiasme.
Une heure passée avec cet homme débordant de projets, courant entre un TGV et un avion, suffit à s’en convaincre : Sylvain Amic est à l’opposé de l’image aujourd’hui surannée du conservateur un peu guindé, installé dans un bureau sentant le XIX e siècle et l’encaustique. Sans renoncer aux manifestations exceptionnelles, portées par des noms séduisants, que beaucoup de ses confrères affectionnent, le directeur des musées de Rouen jongle en parallèle avec les collections dont il a la charge, pour en révéler toute la beauté et la fierté. Cette sixième édition du «Temps des collections», organisée sur le thème de l’art nouveau avec les arts décoratifs à l’honneur et uniquement les arts décoratifs , il la porte comme un fer de lance. Décryptage d’un pari ambitieux et plus risqué construit autour de trois directions animation, fédération et coordination et mû par un seul but : faire connaître. Vous avez pris la direction des musées de Rouen en octobre 2011 : quel bilan dressez-vous de ces six années ? À mon arrivée, j’ai rapidement constaté que pour somptueuses qu’elles soient, les collections du musée des beaux-arts de Rouen n’étaient pas mises en valeur. La rénovation des espaces datait de plus de vingt ans et tous les signaux…
com.dsi.gazette.Article : 7606
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