Lors de tables rondes au Mémorial de la Shoah, un appel a été lancé à tous les acteurs, dont l’Europe, pour relancer les recherches sur la spoliation et les restitutions.
Aujourd’hui, la provenance d’un objet est centrale. Un objet sans provenance dans une vente est un objet problématique». Dimanche 6 octobre, le président de Drouot, Alexandre Giquello, a posé la question nodale, adressée au marché de l’art comme aux institutions publiques, à l’occasion de tables rondes organisées par le Mémorial de la Shoah en marge de son exposition «Le marché de l’art sous l’Occupation», qui prend fin le 3 novembre prochain. Des «fossés» Sophie Cœuré, professeur à Paris Diderot, a souligné la longueur de la période de «déni et d’oubli» de la spoliation sous l’Occupation qui a suivi les années 1950, durant laquelle le nombre de restitutions en France est tombé à vingt-neuf en quatre décennies. Dans les cinq années suivant la guerre, il avait…
com.dsi.gazette.Article : 10574
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.