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Quentin Bajac, directeur du Jeu de paume

Publié le , par Sophie Bernard

Deux ans et demi après sa prise de fonction au Jeu de Paume, le nouveau directeur se livre sur sa conception large et diverse de la photographie, sa stratégie de développement, et dresse un premier bilan après la pandémie.

© Jeu de Paume - Photo Adrien Chevrot Quentin Bajac, directeur du Jeu de paume
© Jeu de Paume - Photo Adrien Chevrot
Avant d’arriver au Jeu de Paume, en mars 2019, vous êtes passé par le musée d’Orsay puis le Centre Pompidou et le MoMA à New York, où vous avez dirigé le département Photographie. Comment ce parcours a-t-il façonné votre conception du médium ? Mon expérience couvre toute l’histoire de la photographie. C’est la raison pour laquelle le MoMA m’a choisi en 2013, car leur collection va du XIX e   siècle au très contemporain. À  l’avenir, au Jeu de Paume, il n’est d’ailleurs pas impossible que je fasse une incursion dans les tout débuts du médium. Les institutions dans lesquelles j’ai travaillé ont en commun d’être pluridisciplinaires, la photographie y étant en dialogue avec la peinture, la sculpture, l’architecture… Cela explique sans doute que je ne conçoive pas le médium comme isolé et que j’en aie une vision dans le champ élargi de l’art. Si le Jeu de Paume est le lieu de l’image sous toutes ses formes, qu’il s’agisse également de cinéma, de vidéo ou de nouvelles technologies, je ne m’interdis pas d’en aborder les enjeux avec d’autres moyens, par exemple dans le cadre d’expositions de groupe. Oui, on reste dans cette idée d’une conception très large qui prenne en compte tous les modes de fabrication dirons-nous…
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