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Oscar Graf, le galeriste de l’esprit fin de siècle

Publié le , par Jean-Louis Gaillemin

Grand promoteur de la nébuleuse Arts & Crafts, le fils du décorateur François-Joseph Graf s’apprête à fêter les 10 ans de sa galerie en inaugurant une nouvelle adresse à Paris.

© Louis Delbaere  Oscar Graf, le galeriste de l’esprit fin de siècle
© Louis Delbaere
Une grand-mère antiquaire, un père décorateur, vous êtes un enfant de la balle ! Avantage ou inconvénient ? Mes premiers contacts avec le monde de l’art remontent évidemment à la découverte des chantiers de mon père et de ses stands dans les salons. C’est surtout au Carrousel du Louvre à partir de 1994, j’avais 7  ans, que je me souviens de ses stands XVIII e   siècle pour les Perrin ou Maurice Ségoura, un stand mystérieux et sombre pour Mermoz, et puis bien sûr ceux de la galerie Vallois comme celui de Rateau qui m’avait impressionné. Je n’avais pas vu celui mythique d’ Eileen Gray mais j’en ai bien sûr vu toutes les photos. M’avait frappé aussi un stand africain où les objets de Philippe Raton voisinaient avec les Rouault de Laroque. C’est à la Biennale que vous avez débuté dans le métier ? J’avais 17  ans, je venais d’avoir mon bac et mon père, qui avait convaincu François Fabius d’exposer à nouveau à la Biennale, me dit  : «Viens travailler sur le stand de François  !» C’était un stand très Napoléon  III, avec des Carpeaux , des bronzes de Barye , dont il était le spécialiste, des vases de Deck , un lustre de Froment-Meurice , fabuleuse occasion de découvrir aussi l’une des plus anciennes galeries parisiennes. J’étais vraiment le petit jeune…
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