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Nicolas Bourriaud, tribun de la sculpture du XIXe siècle

Publié le , par Stéphanie Pioda

En vingt ans, Nicolas Bourriaud s’est fait un nom comme marchand de sculptures du XIXe siècle et moderne, mais aussi dans ce secteur de niche qu’est l’art animalier. Il participe à la Biennale et sera à la Tefaf en 2022 pour la première fois.

© Photo François Benedetti Nicolas Bourriaud, tribun de la sculpture du XIXe siècle
© Photo François Benedetti
La première chose qui frappe lorsque l’on pénètre dans sa galerie de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, c’est la couleur des murs  : un rose-mauve, le genre de teinte qui aurait pu basculer du côté du kitsch si le pourcentage de bleu et de rouge n’était pas idéal. Mais Nicolas Bourriaud a fait appel à la scénographe et architecte Gaëtane Desproges, qui a identifié le rose-mauve élégant qui se démarque et est d’ailleurs devenu la note identitaire de la galerie  : à chaque salon, le galeriste introduit un élément de mobilier aux mêmes couleurs. S’il est conquis aujourd’hui, les discussions avaient été vives autour de ce projet  – on pourrait même parler de bras de fer  – tant elle était persuadée de la justesse du résultat et que lui était frileux. Il est clair que ce choix participe, avec un mobilier épuré et design, de la dynamisation des sculptures qu’il présente, dont certaines ont pu être un temps étiquetées, à tort, désuètes. Cet écrin de modernité reflète également l’engouement notable des dernières années pour les sculptures du XIX e   et du début du XX e   siècle. Lui qui a commencé à travailler en 2000 peut témoigner de l’évolution des prix, « qui ont beaucoup fluctué et énormément baissé pour les œuvres d’édition…
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