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Maison Mantin, le goût de l’éclectisme

Publié le , par Stéphanie Pioda

Entre manoir anglais et château néogothique, la maison de Louis Mantin, à Moulins, plonge le visiteur dans l’atmosphère bourgeoise de la fin du XIXe siècle.

La façade sur jardin de la maison Mantin. Collection musée Anne-de-Beaujeu.  Maison Mantin, le goût de l’éclectisme
La façade sur jardin de la maison Mantin. Collection musée Anne-de-Beaujeu.
© photographie Jérôme Mondière
Louis Mantin (1851-1905) était un visionnaire. Il avait l’intuition que sa maison   son grand-œuvre  aurait un impact sur les générations futures et deviendrait une référence. Dans son testament, par lequel il lègue à la ville de Moulins sa demeure et ses collections   à conserver intactes  , il écrit qu’elles montreront «aux visiteurs, dans cent ans, un spécimen d’habitation d’un bourgeois du XIX e   siècle». Et il a raison. Les historiens de l’art n’étudient que depuis quelques années l’évolution de l’histoire du goût et la manière dont les ensembles se sont constitués, ce qui situe cette maison au cœur d’une nouvelle approche et d’un réel engouement. «S’intéresser à l’histoire des collections, c’est aussi mieux appréhender la façon dont les œuvres sont reçues et  perçues, comment s’élaborent à partir d’elles des critères de jugement […] et comment elles nourrissent des formes de sociabilité originales et décentrées (in Les Sociétés des Amis des Arts, de 1789 à l’après-guerre ), constituant de véritables “mondes” artistiques.» Ainsi le notifie l’équipe du programme «Histoire des collections, histoire…
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