Lors des secondes assises de l’expertise, le président du cne a appelé ses confrères à la «résistance» contre les faux, au milieu de la prolifération des scandales. Une initiative prise par Drouot a été citée en exemple de ces «cercles vertueux» propres à protéger le marché.
De gauche à droite : Pierre Rosenberg, Jean-Gabriel Peyre, Catherine Chadelat, Dominique Chevalier, Sabine Bourgey, Jacques Barrère, Céline Lefranc, Michel Maket.
De gauche à droite : Pierre Rosenberg, Jean-Gabriel Peyre, Catherine Chadelat, Dominique Chevalier, Sabine Bourgey, Jacques Barrère, Céline Lefranc, Michel Maket.
L’expertise se «trouve dans l’œil du cyclone»… L’expression est de Frédéric Castaing, président de la Compagnie nationale des experts (CNE) à l’occasion de la deuxième édition des assises de l’expertise, réunies le 6 juin au Petit Palais. Celui-ci a récemment multiplié les interventions pour dénoncer l’invasion du faux, allant jusqu’à provoquer des enquêtes judiciaires. Pour lui, il n’y a aucun doute : l’expert a pour devoir de dénoncer les faux et de les «placer à l’écart du marché» une bonne fois pour toutes. Il ira jusqu’à assimiler la passivité du milieu à cet égard au silence à l’endroit «des pédophiles». Après la succession de falsifications dénoncées dans le mobilier de l’Ancien Régime, il a notamment évoqué le secteur de l’art déco et des années 1930 en s’exclamant : «trop, c’est trop !». Rappelant que la mère de toutes les expertises était celle pratiquée par Alfred Bertillon, créateur…
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.