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Les implications juridiques des nouvelles formes de la photographie

Publié le , par Sara Byström

L’intégration sur le marché de l’art de la photographie est aujourd’hui claire et incontestable, mais quid de ses formes les plus récentes et des conséquences juridiques qu’elles induisent ?

  Les implications juridiques des nouvelles formes de la photographie
 
Moyen d’expression par définition évolutif, la photographie semble détenir des capacités d’adaptation et de plasticité exceptionnelles, à la fois dans le temps et dans l’espace. Ce procédé d’«écriture de la lumière à l’aide d’un outil technique» –  tirant son nom du grec phôs, phôtós («lumière») et graphein («tracer»)  – a en effet une histoire riche, complexe et fascinante. Sa présence sur le marché de l’art et son appréhension par le droit semblent aujourd’hui acquises. Forte de ses particularités, la photographie continue cependant à interroger les limites, frontières et compréhension des mondes et des acteurs avec lesquels elle entre en interaction. La distinction encore parfois opérée entre les arts «majeurs», les beaux-arts, et ceux dits «mineurs», souvent décoratifs ou fonctionnels, a notamment créé un clivage entre œuvre et objet d’art. La photographie, elle, a toujours été considérée comme un cas à part. Initialement regardée comme un outil de reproduction, elle a tardé à être acceptée comme moyen d’expression artistique, malgré l’intérêt qu’elle suscitait chez certains peintres, contemporains de son apparition et convaincus…
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