Saluée par tous, la rénovation de la Bourse de commerce est le fruit d’un désir ancien de François Pinault, vingt et un ans après son vœu d’installer sa collection à Paris. Signe de ces temps difficiles, l’accrochage incline à une certaine humilité, évitant les Jeff Koons ou Damien Hirst portés au firmament par le marché...
Saluée par tous, la rénovation de la Bourse de commerce est le fruit d’un désir ancien de François Pinault, vingt et un ans après son vœu d’installer sa collection à Paris. Signe de ces temps difficiles, l’accrochage incline à une certaine humilité, évitant les Jeff Koons ou Damien Hirst portés au firmament par le marché de l’art. Il opte pour une tonalité politique, mettant l’accent sur les artistes noirs américains, François Pinault lui-même insistant sur les «valeurs de liberté, de révolte contre l’injustice et d’acceptation de l’autre» qui font corps dans l’art. Il promeut aussi des créateurs peu connus,…
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