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Les belles promesses européennes des prêts bancaires garantis par des œuvres d’art

Publié le , par Carine Claude

Le prêt garanti par une oeuvre d’art est une alternative au classique prêt bancaire. Or, il est encore peu pratiqué en Europe, alors qu’il est tout à fait courant aux États-Unis. Explications.

Photo Luis Villasmil Les belles promesses européennes des prêts bancaires garantis par des œuvres d’art
Photo Luis Villasmil
C’est sans doute l’un des aboutissements du processus inéluctable de la financiarisation du marché de l’art. Encore marginaux en Europe il y a quelques années, les prêts garantis par les œuvres d’art  – ou art lending – trouvent sur le vieux continent un écho de plus en plus large, aussi bien chez les collectionneurs privés que chez les professionnels du secteur. Un marché de niche longtemps resté chasse gardée des États-Unis. Pour les acteurs du marché de l’art, l’ art lending est souvent utilisé comme une alternative aux prêts bancaires classiques. Que ce soit pour un amateur qui souhaite financer de nouvelles acquisitions, une galerie qui cherche à développer sa croissance ou une société qui a besoin de lever de la trésorerie, le prêt contre œuvre permet de débloquer rapidement des liquidités auprès d’une banque ou d’un bailleur  – et d’éviter de recourir à de la dette bancaire. «L’initiative est née du besoin en financement des galeries d’art, soit pour acheter des pièces, soit pour se développer, explique Édouard Challemel du  Rozier, président et cofondateur de Bail Art, une société française…
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