L’annonce par le Metropolitan Museum de la restitution d’un sarcophage ptolémaïque doré, qu’il exposait depuis quelques mois seulement, constitue un rappel brutal du danger que les trafics représentent pour le monde des antiquités. L’Égypte proclame que la pièce a été volée lors des troubles de 2011, sans qu’on ne sache...
L’annonce par le Metropolitan Museum de la restitution d’un sarcophage ptolémaïque doré, qu’il exposait depuis quelques mois seulement, constitue un rappel brutal du danger que les trafics représentent pour le monde des antiquités. L’Égypte proclame que la pièce a été volée lors des troubles de 2011, sans qu’on ne sache rien des circonstances. Le parquet de New York assure que les documents d’origine dont une licence d’exportation d’Égypte datée de 1971 seraient falsifiés, ce que conteste l’expert parisien Christophe Kunicki, qui l’a vendue pour 3,5 M€. Celui-ci se montre stupéfait, en disant l’avoir obtenue d’une collection privée. Il serait alors la dernière victime d’un mal qui ronge le marché. Certains marchands orientalistes redoutent ainsi un mouvement de paranoïa à l’encontre de leur métier, exacerbé par l’émotion soulevée par les horreurs du Moyen-Orient, en faisant remarquer que très…
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