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Le fait des princes raconté par Charles-Henri Diriart

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Sous la présidence de Son Altesse l’Aga Khan IV, la fondation pour la sauvegarde et le développement de Chantilly œuvre au réveil de la belle au bois dormant du duc d’Aumale.

Charles-Henri DiriartDR Le fait des princes raconté par Charles-Henri Diriart
Charles-Henri Diriart
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Charles-Henri Diriart, directeur de la fondation pour la sauvegarde et le développement du domaine de Chantilly, retrace pour La Gazette les onze premières années de l’institution. Sorti d’HEC et passé d’abord par le monde de l’entreprise, cet administrateur découvre celui de la culture lorsqu’il rejoint Culturespaces entre 2000 et 2005. Il y apprend la possibilité d’une gestion privée. Nommé à Chantilly en 2013, il revient dans ce secteur privilégié et ne cache pas son enthousiasme. Actée le 1 er  janvier 2006 à l’initiative de Son Altesse l’Aga Khan IV  Gabriel de Broglie, chancelier de l’Institut de France, lui ayant confié la gestion de ce patrimoine , la fondation a une durée de vie de vingt ans. Sa mission est double : elle doit, tout en assurant la pérennité du domaine, le promouvoir dans le paysage culturel mondial. La corbeille de la mariée était belle avec 40 M€ déposés par le prince et 40 M€ qui se répartissent entre les dotations de l’État, de la région, du département et de l’Institut de France ; elle s’est depuis enrichie par les apports de mécènes privés. Le directeur, conscient que le domaine n’est ni le Louvre, ni Versailles, est néanmoins fier d’affirmer qu’« il tient la comparaison ». Parlez-nous du duc d’Aumale, sans lequel Chantilly n’existerait plus ? En matière…
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